Les veilleurs sont-ils de vulgaires espions?
Les veilleurs sont-ils de vulgaires espions?
«Quelle est la frontière entre veille et surveillance, analyse de l’opinion et flicage, Facebook et Edvige? La société numérique provoque des peurs, parfois irraisonnés. L’analyse de Christophe Asselin, blogueur concerné. « Ce type sait qu’il fait un travail de salaud mais il a fabriqué un discours qui le protège d’avoir à se l’avouer ». Ce commentaire, on peut le trouver sur le blog du Contre Journal, en réaction à l’interview d’un professionnel de la veille et de la communication sur Internet.
Le métier de veilleur, vous connaissez? Pas veilleur de nuit, insomniaque ou maitre chien. Les veilleurs scrutent les tendances, les opinions, des individus comme des entreprises, les analysent et les synthétisent.
Opinions et informations se numérisent et circulent sur la Toile. La veille Internet prend de l’importance, utilise des outils sans cesse plus puissants et sophistiqués. Ce métier est au mieux inconnu, au pire assimilé à de l’espionnage ou à du fichage.
On parle même de cyber-espions ou de cyber-surveillants. Poser la question « les veilleurs sont-ils des espions » tend « à faire passer le blogueur pour un paranoiaque adepte de la théorie du complot » me fait gentiment remarquer André Gunthert, enseignant-chercheur et auteur du blog Actualités de la Recherche en histoire visuelle.»
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-veilleurs-sont-ils-de-vulgaires-espions_730585.html?p=1