Blog de l'information stratégique
De l’enquête à l’Intelligence économique
Enquêtes, Investigations, Intelligence économique,
Renseignement, Numérique, Cyber, Veilles, TIC, SSI …

Archive pour la catégorie ‘Revue de presse’

Délégué interministériel à l’Intelligence économique depuis septembre 2009, Olivier Buquen revient sur l’affaire Renault et sur les efforts de l’Etat pour aider à la protection des entreprises et des secrets d’affaires.

L’affaire Renault prouve-t-elle que la menace s’intensifie autour des entreprises?
Au-delà du cas Renault, les chiffres le prouvent. Le nombre des incidents survenus sur le territoire français, que nous recensons depuis cinq ans, est alarmant. Il s’élève à plusieurs milliers. Il révèle aussi que tous les secteurs, toutes les régions, et des entreprises de toutes tailles, sont touchés. Le nombre de pays dont les ressortissants se livrent à de l’espionnage industriel est aussi en progression. Le cas Renault illustre donc la nécessité croissante pour toute entreprise de se protéger.

Pourquoi le risque progresse-t-il?
L’économie est mondialisée, la concurrence, plus intense. Elle pousse les entreprises à être plus ouvertes mais sans tomber dans la naïveté. Elles doivent trouver un équilibre : être moins vulnérables sans tomber dans la paranoïa. Des procédures de contrôle existent dans toutes les structures, mais elles ne sont pas forcément opératoires contre des agissements de type fraude ou escroquerie. Or, toute organisation fonctionne sur la base de l’honnêteté de ses salariés. Le risque zéro n’existe pas. […]

Quelles sont les mesures que vous préconisez?
Nous travaillons à un projet de loi afin de renforcer juridiquement la protection des informations stratégiques. Nous avons besoin d’un nouveau cadre, clair et simple, pour assurer une meilleure défense des secrets d’affaires. C’est l’un des deux axes du plan d’action que j’ai proposé au comité directeur de l’Intelligence économique, qui est en quelque sorte mon conseil d’administration. Il est présidé par Claude Guéant et regroupe les directeurs de cabinet de sept des principaux ministères du gouvernement. […]

Mais comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur sécurité?
Nous sommes en train de mettre au point un outil opérationnel qui pourra permettre à tout chef d’entreprise, quelle que soit la taille de sa structure, de définir les risques auxquels elle est exposée.

[…]

La nature des attaques qui menacent les entreprises a-t-elle changé?
Disons qu’elles s’intensifient, que le spectre devient très large. La menace peut venir de fournisseurs pendant une visite de site, d’un stagiaire dont le rapport recèle des informations confidentielles, de prospects, etc.

[…]

Quels sont les cas d’espionnage les plus frappants que vous ayez vus?
[…]

Par Sylvie Andreau pour Le Journal du Dimanche sur lejdd.fr

En savoir plus :

http://www.lejdd.fr/Economie/Industrie/Actualite/Olivier-Buquen-delegue-interministeriel-a-l-Intelligence-economique-revient-sur-l-affaire-Renault-252627/?sitemapnews

Et encore :

http://www.usinenouvelle.com/article/le-tissu-des-petites-entreprises-se-fait-voler-perpetuellement.N144336

Et toujours :

http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-s-alarme-du-nombre-d-incidents-lies-a-l-espionnage-industriel-07-01-2011-128121_28.php

Et enfin :

http://www.daily-bourse.fr/la-dcri-enquete-sur-l-espionnage-industriel-chez-r-Feed-REUnPAE70608U20110107105502.php

SMS et logiciels espions …

Interviewé par  Laure Belot pour Le Monde, Arnaud PELLETIER nous donne sont point de vue sur l’utilisation des nouvelles technologies dans les problèmes familiaux. Il met aussi en garde contre l’utilisation illégale grandissante des logiciels espions afin d’entraver la vie privée d’un tiers.

Extraits :

«Plus de 80% des personnes qui m’appellent le font à la suite des informations qu’ils ont eues par le biais des nouvelles technologies », assure Arnaud Pelletier, détective privé.

[…]

«L’illégalité tend à se développer depuis deux ans, commente le détective privé Arnaud Pelletier. Je mets en garde mes clients,mais de plus en plus d’époux viennent me voir après avoir piraté la boîte e-mail de leur femme. Avant, cela n’était accessible qu’aux hackeurs, maintenant, avec du matériel coûtant 150 euros, on peut faire de l’espionnage de haut niveau sans être particulièrement calé. » Conjoints suspicieux Le détective note également que certains particuliers lui demandent désormais «de détecter des logiciels espions sur leur téléphone ». Comme cela coûte «plusieurs milliers d’euros », il leur conseille«plutôt de changer de portable et de puce».

[…]

SMS, courriels : l’adultère high- tech, nouvel ennemi des couples ?

Article publié le 30 Décembre 2010
Par Laure Belot et Martine Laronche

Source : LE MONDE
Taille de l’article : 1012 mots

Les logiciels espions sèment la zizanie

Article publié le 30 Décembre 2010
Par L. Be. et M. La

Source : LE MONDE
Taille de l’article : 485 mots

Consulter les 2 articles en pdf ici :

le monde 30 décembre 2010

En savoir plus :

https://www.arnaudpelletier.com/wp-content/uploads/2011/01/le-monde-30-d%C3%A9cembre-2010.pdf

La clé USB comme outil d’espionnage …

Posté par Arnaud Pelletier le 21 décembre 2010

L’Institut des hautes études de défense nationale constate que les entreprises françaises négligent toujours les risques d’attaques informatiques. On ne se méfiera jamais assez des clés USB  !

Il n’y a rien de plus facile que de s’introduire dans une réception, un cocktail ou dans le hall d’entrée d’une entreprise et d’y déposer négligemment une dizaine de clés USB sur les tables. Ensuite, parions qu’au moins un employé ramassera l’une d’elles, surtout si celle-ci possède un logo amusant, et la branchera un peu plus tard sur son ordinateur.

Mots de passe avalés

Or cette clé USB contient un logiciel espion qui avalera les mots de passe, volera des gigaoctets d’informations, lancera des applications sans rien installer sur la machine hôte et accédera à l’Intranet de la société. Ce n’est pas un scoop : depuis des années, les clés USB sont un véritable cauchemar pour les responsables de la sécurité. Mais pour qu’une démonstration, organisée à Paris par l’Institut des hautes études de défense nationale le 25 novembre, soit faite en direct par un ingénieur de la Direction générale de l’armement lors d’une table ronde intitulée « Guerre froide sur le Net », il faut croire que l’information passe toujours aussi mal dans les petites et moyennes entreprises !

PME visées

Pendant la démonstration, devant des officiers supérieurs et des responsables de la sécurité de grands groupes comme Thales ou Capgemini, on a pu voir une clé USB prendre le contrôle d’un ordinateur, mais aussi de sa webcam. En prime, le logiciel espion récupérait l’image et le son de sa victime grâce au téléphone posé, comme souvent, à côté de l’ordinateur. « Les petites et moyennes entreprises ne disposent pas d’assez de moyens pour investir dans la sécurité des systèmes d’information, ni de personnels formés et compétents en la matière », déplore le sénateur Roger Romani, auteur d’un rapport intitulé Cyberdéfense : un nouvel enjeu de sécurité nationale. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les PME sont confrontées à « la nécessité d’ouvrir de plus en plus leurs réseaux pour communiquer avec leurs partenaires ».

[…]

Par Amédée Sonpipet pour bakchich.info

En savoir plus :

http://www.bakchich.info/La-cle-USB-comme-outil-d,12694.html

Quand Facebook fait peur à la police …

Posté par Arnaud Pelletier le 13 décembre 2010

Dans une note interne que Bakchich s’est procurée, la direction de la police nationale met en garde ses fonctionnaires contre l’anti-France et rappelle qu’ils s’exposent sur les réseaux sociaux à des poursuites pénales.

La direction générale de la police nationale n’est pas très friande des réseaux sociaux tels Facebook ou Twitter. En témoigne cette note interne adressée à ses ouailles et sur laquelle Bakchich a mis la main.

« Ces nouveaux modes de communication (…) présentent de grandes facilités d’utilisation mais recèlent aussi des dangers.(…) De nombreux policiers et personnels administratifs ou contractuels du ministère de l’Intérieur sont inscrits sur ces sites communautaires. Si certains de ses utilisateurs veillent à la nature des informations qu’ils diffusent et au choix des personnes qui ont accès à leur profil, force est de constater que d’autres y détaillent des aspects de leur vie personnelle (composition et photos de famille, domiciliation, centres d’intérêt, établissements fréquentés…) ou professionnelle (appartenance à la police nationale, domiciliation professionnelle, nature des activités exercées…). »

C’est là où ça se corse pour nos hommes en bleu, sûreté nationale oblige : « Ces renseignements sont susceptibles d’exposer les intéressés à d’éventuelles actions de malveillance (menaces, chantages, représailles) du fait de leur profession. Elles peuvent aussi porter atteinte à l’image et à la réputation de leur auteur, et par extension à l’ensemble de la police nationale. » Bigre !

[…]

Par la rédaction de bakchich.info

En savoir plus :

http://www.bakchich.info/Facebook-fait-peur-a-la-police,12556.html

INTERVIEW – Olivier Buquen, le délégué interministériel à l’intelligence économique, détaille les grands chantiers qu’il a lancés depuis sa prise de fonction, en septembre2009. Avec pour objectif de mieux armer les entreprises françaises pour faire face à cette nouvelle compétition mondiale.

Quel est votre champ d’action?

Olivier Buquen – Nos missions s’inscrivent dans les domaines de l’intelligence économique où l’État apporte une valeur ajoutée: la veille, le soutien à la compétitivité et la sécurité économique. Nous alertons les chefs d’entreprise sur les méthodes qui peuvent leur permettre d’être plus compétitifs au sein de l’économie mondiale, et sur les menaces qui les guettent, tout en proposant des parades simples. Nous suivons l’évolution des normalisations, en particulier au niveau européen. Nous effectuons également un travail de veille des pépites de notre économie. Nous recommandons l’intervention de l’État pour soutenir financièrement certaines entre­prises jugées d’importance nationale: des fonds d’investissement publics peuvent prendre une participation au capital pour faire barrage à des intérêts étrangers qui pourraient être hostiles. Nous étudions enfin des dossiers présentés par le chef de l’État et le premier ministre sur tous types de sujets, allant d’atteintes graves à l’image d’une entreprise via les réseaux sociaux, […]

Faut-il faire évoluer la législation sur le secret d’affaires?

Oui: il faut renforcer la protection des informations stratégiques des entreprises françaises. Pour cela, nous allons donner un cadre simple aux chefs d’entreprise pour organiser cette protection, et durcir les sanctions auxquelles s’exposent ceux qui utilisent ces informations au détriment des entreprises. Nous présenterons bientôt un texte de loi, qui aura vocation à être examiné par le Parlement. Il prévoira notamment des poursuites pénales et civiles à l’encontre de quiconque vole ou divulgue les informations clés d’une entreprise.

Quelles sont vos autres priorités?

Pour aider les entreprises et les laboratoires de recherche à se protéger, nous développons un outil leur permettant de mesurer leur degré de vulnérabilité aux risques, qu’ils visent le capital, la réputation, ou encore les actifs ou la R&D.Cet outil facile d’utilisation, adapté à toutes tailles d’entreprises, sera diffusé courant 2011, et permettra de mesurer le niveau de protection, de comparer ce niveau à celui de concurrents du même secteur d’activité, et de formuler des préconisations adaptées à chaque cas.

[…]

Par Perrine Créquy pour LE FIGARO

En savoir plus :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/12/08/04016-20101208ARTFIG00710-durcir-les-sanctions-contre-les-voleurs-d-informations.php

Contrefaçon, enquête & intelligence économique …

Posté par Arnaud Pelletier le 6 décembre 2010

Des milliers de pièces contrefaites détruites

Comment distinguer le vrai du faux ? La lutte anti-contrefaçon était hier (03/12/10) , et pour la première fois en Ile-de-France, au cœur d’une matinée d’information destinée aux entrepreneurs du Val-d’Oise. Le pôle innovation et intelligence économique de la chambre de commerce et d’industrie (CCIV) basée à Pontoise a voulu sensibiliser les entreprises à « ce fléau mondial » par le biais d’un atelier et d’une exposition.

L’Institut national de la propriété industrielle (Inpi), l’Union des fabricants, les douanes et une avocate ont détaillé les différents aspects de la contrefaçon, comment l’éviter et comment réagir.
« La propriété industrielle et la contrefaçon sont liées. Il faut expliquer aux entrepreneurs qui ne le savent pas encore l’importance de protéger leurs créations par le biais d’un brevet ou le dépôt de leur marque. Cela fait partie de l’arsenal de la lutte anti-contrefaçon », explique Frédéric Angermann, secrétaire général de l’Inpi.

Sacs à main, lunettes de soleil et… préservatifs

La contrefaçon n’est plus réservée aux produits de luxe, elle se généralise dans de nombreux domaines, comme l’automobile, les médicaments, l’électroménager, le jouet, et elle explose depuis peu avec les sites Web. Une pratique souvent dangereuse pour la santé, aux conséquences parfois dramatiques. L’OCDE estime la part de produits contrefaits de 5 à 7% du commerce mondial et procure une manne financière de 200 Mds€.
L’exposition « Contrefaçon, sans façon! » visible dans les murs de la CCIV jusqu’au 14 janvier le détaille largement. L’occasion d’apprendre à faire la différence entre deux capots ou deux ailes de voiture, de reconnaître ces zones coupantes, ces points de fixation inutiles et cette découpe aléatoire caractéristique du faux. Les exemples se multiplient […]

Par LAURENCE ALLEZY pour leparisien.fr

En savoir plus :

http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/des-milliers-de-pieces-contrefaites-detruites-04-12-2010-1177094.php

Pratiques d’espionnage plus ou moins high-tech selon Wikileaks …

Posté par Arnaud Pelletier le 1 décembre 2010

MONDE – Au programme: vol de mot de passe à l’ONU, Google vs la Chine, le roi d’Arabie Saoudite et les puces sous-cutanée…

Il faudra encore du temps pour digérer les 251.287 documents du département d’Etat américain publiés par WikiLeaks ce week-end. Certains détails lèvent toutefois le voile sur des pratiques d’espionnage au plus haut niveau.

L’espionnage des officiels étrangers à l’ONU

La liste tient sur plusieurs pages. Le département d’Etat américain a notamment demandé à ses diplomates et agents secrets, le 31 juillet 2009 de mettre la main sur les noms, mots de passe et clés cryptées des réseaux privés utilisés par plusieurs délégations (dont la France, la Chine, le Japon et Ban Ki-moon en personne) pour leurs communications. Dans un talk-show américain, lundi matin, un ancien diplomate britannique a minimisé l’importante de ces révélations, expliquant qu’il s’agissait surtout d’un «espionnage bureaucratique». John Bumgarner, de l’U.S. Cyber Consequences Unit, expliquait à 20minutes.fr en 2009 que «tous les pays» recourent au cyber-espionnage politico-industriel.

Base de données biométriques

Wired relève également que des diplomates, surtout en Afrique, étaient chargés de collecter des données biométriques des leaders: ADN, empreintes digitales ou encore scan de l’iris.

Google et la Chine

L’attaque contre Google en Chine, en janvier dernier avaient fait grand bruit. Le département d’Etat s’en était mêlé et le ton était monté entre Pékin et Washington. Des experts avaient pointé un doigt accusateur vers la Chine, mais à aucun moment Hillary Clinton n’avait directement mis en cause Pékin. C’est désormais chose faite: «Le Politburo chinois a dirigé l’intrusion sur les systèmes de Google, selon un contact chinois de l’Ambassade américaine. Ce hacking fait partie d’un effort de sabotage mené par les autorités gouvernementales, des experts privés en sécurité et des pirates recrutés par le gouvernement. Ils se sont introduits sur des ordinateurs du gouvernement américain et de ses alliés occidentaux, du Dalaï Lama et de grandes entreprises, depuis 2002», dit un mémo.

Les suggestions du roi d’Arabie Saoudite

Que faire des détenus de Guantanamo, une fois qu’ils seront relâchés? Le roi Abdallah a fait une suggestion au chef de la lutte antiterroriste américain, John Brenner, tout droit sortie d’un mauvais film d’espionnage: implanter des puces sous-cutanée pour les suivre à la trace.

[…]

Par Philippe Berry, correspondant à Los Angeles pour 20minutes.fr.

En savoir plus :

http://www.20minutes.fr/article/630831/monde-la-fuite-wikileaks-revele-pratiques-espionnage-plus-moins-high-tech

Et aussi :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101130.FAP1761/wikileaks-les-revelations-jettent-un-grand-coup-de-froid-sur-le-partage-d-informations.html

Détective au service du privé …

Posté par Arnaud Pelletier le 25 novembre 2010

Pour vivre heureux, vivons cachés!

Cela pourrait être la devise des détectives privés à Lorient qui préfèrent l’ombre à la lumière pour mener à bien leurs affaires et entretenir le mythe d’une profession en quête de respectabilité.

Ni plaque en cuivre sur la façade, ni bureau sombre et enfumé ouvert aux éventuels clients. Même si les deux agences répertoriées sur la place figurent dans les pages jaunes de l’annuaire, la profession joue la carte de la discrétion. «Je ne reçois jamais au bureau. Je donne rendez-vous dans un lieu neutre», confie le responsable de l’antenne locale «Allô conseils détectives».

«Mon véhicule c’est mon bureau»

Ni chapeau mou, ni imper froissé, encore moins de chevelure hirsute et de barbe naissante après une nuit sans sommeil arrosée de quelques rasades de whisky! Le détective privé laisse ces clichés à la littérature américaine et au cinéma. «Nous sommes des agents de recherches privées. Et avant de pouvoir exercer nous devons obtenir l’agrément de la préfecture», précise un professionnel, établi à Lorient depuis 2009. En clair, on ne s’improvise pas détective. «C’est une profession de sécurité. Il faut être diplômé ou justifier d’une expérience d’officier de police judiciaire», rappelle un enquêteur privé. D’ailleurs de nombreux gendarmes à la retraite tentent cette aventure. «Il faut être disponible, discret, observateur», énumère le représentant de «allô conseils détectives». Mais aussi patient pour supporter les longues heures de surveillance à attendre le «client» dans sa voiture. «Mon véhicule c’est à la fois mon bureau et mon dressing! J’ai quelques tenues différentes dans mon coffre pour ne pas être repéré lors des filatures», confie un privé. Pourtant, toutes ces précautions ne suffisent pas toujours à passer inaperçu. «Surtout dans les zones pavillonnaires. Une fois, des riverains ont appelé la gendarmerie parce qu’ils s’inquiétaient de la présence de mon véhicule dans leur quartier!» Ou quand l’épieur se fait épier. Mais au fait, la filature des époux volages constitue-t-elle encore le coeur de ce métier aux contours encore flous?

[…]

La pêche aux informations doit se faire en toute légalité.

Dans la sphère privée ou professionnelle, le soupçon reste le fonds de commerce du privé qui traque la face cachée, révèle le secret enfoui en faisant parfois appel au système D… à ses risques et périls. «Un jour, j’ai chuté de la branche d’un arbre où je m’étais positionné pour guetter et photographier un client», se souvient un «ancien» de la profession. La nouvelle génération a-t-elle les mêmes méthodes? «On a les mêmes droits que les particuliers. La pêche aux informations doit se faire en toute légalité. Et Internet est aujourd’hui une mine de renseignements», affirme une future détective tout en confiant que… les poubelles en recèlent aussi. Malgré la crise, la Lorientaise de 33 ans, qui prépare actuellement à Melun son diplôme professionnel d’enquêteur privé, croit en l’avenir d’un métier de plus en plus éloigné de l’imagerie populaire. «Il y a un vrai marché pour cette profession libérale qui pourrait à terme suppléer la police pour certaines tâches.»

Par Patrick Hernot pour letelegramme.com

En savoir plus :

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/detective-au-service-du-prive-25-11-2010-1127349.php


Hervé Seveno, président de la Fédération des professionnels de l’intelligence économique, se penche pour Les Echos sur les enjeux actuels du secteur et la création du premier syndicat.

Les années passent mais le concept d’intelligence économique demeure au mieux flou -au pire trouble-pour le quidam… Que s’est-il passé ?

L’Intelligence économique a souffert d’un problème de contenu et de visibilité. La traduction littérale d’un terme anglo-saxon a ajouté au défaut d’appréhension. On doit entendre par « Intelligence économique », la recherche, la gestion, la protection de l’information stratégique. La crise que nous traversons révèle aujourd’hui plus que jamais la transversalité et l’utilité de nos métiers : veille stratégique et conseil, aide à la décision, protection du patrimoine immatériel de l’entreprise, études liées aux mutations géoéconomiques. Mais le secteur privé de l’Intelligence économique a souffert d’une carence réglementaire totale et en l’absence d’encadrement, de normes éthiques, son développement s’est fait de manière anarchique, sur fond de guerres de réseaux, alors même que certaines « affaires » émergeaient.

Alain Juillet alors Haut responsable à l’Intelligence économique a envisagé l’émergence d’une fédération professionnelle, pour une autorégulation du secteur… La Fédération professionnelle de l’Intelligence économique (FéPIE) est née en 2005. Les candidats à l’adhésion doivent produire un extrait de casier judiciaire vierge, s’engager à publier leurs comptes, à respecter une charte éthique, et doivent être parrainés après avis d’un comité d’admission. C’est tout ce que notre pays a trouvé ! Et ça n’a pas été simple !

Renseignement, information, influence, barbouzerie même… L’intelligence économique peine à échapper à certains rapprochements…

Ceux qui vont sur ces terrains iront devant les tribunaux ! Le respect de la loi s’applique à tous, y compris aux auteurs de diffamation : les accusations, quelles qu’elles soient, doivent s’appuyer sur des faits et des preuves à l’appréciation de l’autorité judiciaire. Le secteur compte de moins en moins d’anciens militaires, fonctionnaires de défense ou policiers (ou même d’anciens magistrats ou titulaires de carte de presse en relation avec ces fonctionnaires !). Les choses évoluent : la LOPPSI 2 (Loi d’orientation pour la programmation et la performance de la sécurité intérieure) instaure un « délai de carence » pour tout fonctionnaire disposant de prérogatives d’autorité publique et souhaitant intégrer le secteur de l’Intelligence économique. Cela complète à mon sens les dispositions antérieures du Code pénal entre autres relatives à la prise illégale d’intérêts, à la violation et au recel du secret de l’instruction ou de l’enquête, etc.

Vous-même, vous êtes un ancien du ministère de l’Intérieur…

[…]

Qu’attendent vos clients d’une société comme la vôtre ?

[…]

Pourquoi constituer un syndicat ? La FéPIE , des think tank existent et les acteurs de l’IE sont extrêmement éparpillés

La FéPIE est une association type Loi 1901. Elle a acquis une légitimité vis à vis du législateur et des Pouvoirs publics : les amendements que nous avons proposés ces derniers mois ont été retenus en première lecture du projet de loi LOPPSI 2 qui devrait être soumis au vote définitif de l’Assemblée Nationale cette semaine (du 23 au 26 novembre 2010). L’instauration du comité d’agrément prévu par la loi va de facto réduire le rôle d’autorégulateur de la FéPIE. Il était donc nécessaire que notre Fédération professionnelle dispose d’une représentation syndicale, ne serait-ce qu’au regard de cette évolution législative dont nous nous félicitons.

Outre le statut, quelles sont les différences entre les deux organisations ?

La FéPIE rassemble des praticiens de l’Intelligence Economique mais aussi des organismes associés, des ingénieurs conseils, des documentalistes, des experts comptables, des avocats. Le SYNFIE (Syndicat Français de l’Intelligence Economique) est la représentation syndicale de la FéPIE  ; il regroupe les professionnels dont l’Intelligence Economique est l’activité principale. La FéPIE rassemble une centaine de membres personnes morales et physiques ; le syndicat doit en réunir une cinquantaine dans un premier temps. Il sera adossé à une organisation professionnelle ou interprofessionnelle. A terme, nous pourrons envisager de bâtir une convention collective du secteur de l’IE, nous renforçons ainsi la visibilité de notre secteur.

Quels sont les dossiers prioritaires du syndicat ?

[…]

PROPOS RECUEILIS PAR VALÉRIE LANDRIEU

En savoir plus :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/interview/020927432283.htm

La police met en garde sur l'usage de Facebook et Twitter …

Posté par Arnaud Pelletier le 19 novembre 2010

PARIS — La hiérarchie policière a récemment mis en garde les policiers pour l’usage des réseaux sociaux sur internet, comme Facebook ou Twitter, leur rappelant leurs « obligations déontologiques » et de « secret professionnel ».

Dans une note de service diffusée cet été dans les services de police, que l’AFP s’est procurée mercredi, le Directeur général de la Police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, évoquant Facebook ou Twitter, relève que « de nombreux policiers et personnels administratifs » y sont inscrits et que certains y « détaillent des aspects de leur vie personnelle ou professionnelle ».

« Ces renseignements sont susceptibles d’exposer les intéressés à d’éventuelles actions de malveillance du fait de leur profession », écrit-il, et « peuvent porter atteinte » à leur « réputation » ainsi qu’à celle de la police.

M. Péchenard rappelle donc que tous manquements aux règles de déontologie sont « passibles de poursuites pénales et disciplinaires », appelant par ailleurs les policiers ayant accès à des données classifiées et bénéficiant d’une habilitation « Secret défense » à être encore plus vigilants.

Ces derniers, « par leur présence sur les réseaux sociaux, s’exposent à des tentatives d’approche par des services de renseignement étrangers », prévient encore le DGPN.

[…]

Source AFP

En savoir plus :

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j6FNjKk3FQkzvxIRandyrH3qau_g?docId=CNG.b930bf6b79100d660c1cd57851810a4e.241

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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