Articles taggués ‘hervé seveno’
Espionnage : un représentant de l’IE sévère avec l’approche de Renault …
Le président du Syndicat Français de l’Intelligence économique (SYNFIE), Hervé Séveno , a critiqué Renault ce jeudi pour sa gestion de l’affaire d’espionnage présumé qui secoue le constructeur.
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« C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », a estimé ce spécialiste de l’intelligence économique par ailleurs président du cabinet de conseil en stratégie opérationnelle, i2f, jugeant « surprenant » le profil des intervenants et des moyens déployés dans ce cadre. Le constructeur, qui vient de licencier trois salariés de haut niveau suspectés d’être liés à des faits « d’espionnage industriel, de corruption, d’abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée » contre lesquels le groupe a déposé une plainte contre X le 13 janvier dernier.
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Publicité désastreuse
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« La logique eut voulu que la DCRI soit saisie. Qui plus est dans le cas d’une entreprise comme Renault dont l’Etat est actionnaire à 15 %. , a-t-il souligné. Pour le coup, seraient peut-être apparus des éléments plus tangibles et davantage opposables que ceux apparemment versés au dossier et qui semblent se résumer essentiellement à une allusion à une dénonciation anonyme», a-t-il insisté.
Renault ayant déposé plainte, il appartient maintenant à la justice de déterminer la nature de la chaîne de responsabilités, notamment hors de l’entreprise. Car, « dans les affaires d’espionnage, je n’ai jamais vu d’actes d’isolés » a-t-il expliqué. Mais s’agissant d’une plainte simple sans ouverture d’information judiciaire et le huis clos ne s’appliquant pas, pour l’heure, au secret des affaires, a déploré Hervé Seveno, Renault va désormais devoir affronter de la publicité de la procédure. Cela alors que l’ affaire s’annonce déjà « désastreuse aussi bien en interne où elle va laisser des traces en matière de management qu’à l’extérieur du point de vue de l’image » .
Par Arielle GONCALVES pour lesechos.fr
Syndicat Français de l’Intelligence Economique …
SYNFIE
Cette nouvelle organisation syndicale a notamment pour objet de :
- représenter et défendre les intérêts professionnels, moraux, économiques et commerciaux de ses adhérents,
- définir et faire connaître le point de vue des praticiens de l’Intelligence Économique sur les sujets concernant directement ou indirectement les entreprises, afin qu’elles bénéficient d’un environnement législatif et réglementaire favorable,
- créer et d’entretenir par des relations de bonne confraternité une entente et une cohésion professionnelle entre tous les membres,
- centraliser et de fournir tous les renseignements recueillis, tant en France qu’à l’étranger, susceptibles d’intéresser ses adhérents ; d’assister ses membres dans l’exercice de leur profession, de maintenir des traditions d’honneur, d’indépendance, de qualité, de compétence et de confraternité de ses membres,
- concourir au développement et à la promotion de l’Intelligence Economique sous tous ses aspects, notamment dans le cadre des relations qu’il se doit d’entretenir avec les acteurs économiques et institutionnels de ce secteur,
- œuvrer au développement de la Profession et en assurer la défense tant auprès des Pouvoirs Publics que des Administrations compétentes, tant au niveau national, européen et international en :
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En savoir plus :
Et aussi :
Olivier Buquen, délégué interministériel à l’intelligence économique, se félicite de la création du Synfie, nouveau syndicat des professionnels de l’intelligence économique, annoncée par son président, Hervé Séveno. […]
http://fepie.fr/site/downloads/Autres%20documents%20publics/communiqu_synfie-olivier_buquen.pdf
Des professionnels de l’IE soutiennent le projet de loi sur le «secret des affaires» …
Un bref communiqué, pour affirmer un soutien (presque) sans réserve. C’est ainsi que Hervé Seveno, le président de la fédération française des professionnels de l’intelligence économique (FéPIE), a pris position hier au sujet du projet de loi sur le secret des affaires : «Au nom des groupements professionnels qu’il représente Hervé Seveno entend que les dispositions envisagées sur le secret des affaires puisse recevoir meilleurs applications que celles antérieures sur le secret de l’instruction, celui des correspondances ou autres notions de secret dont la jurisprudence raffole sans efficacité réelle». Hervé Seveno se fait donc supporter de l’initiative, tant qu’elle «ne participe pas à l’inflation législative cosmétique sur fond de droit comparé approximatif voire inapproprié».
Ce projet de loi a été officiellement mis sur les rails parlementaires la semaine dernière par la ministre de l’Economie Christine Lagarde, qui a évoqué la notion de «Confidentiel entreprises». Il doit être rédigé dans l’esprit de l’amendement déposé par Bernard Carayon, le député UMP du Tarn. Dans la dernière lettre d’information de la Fondation Prometheus qu’il a co-fondée, l’intéressé juge la dénomination «modeste» mais il se réjouit de voir son combat de longue date promis à prendre enfin la forme du droit : «Il était temps!», lâche-t-il. «La valeur financière d’une entreprise dépend non seulement de ses stocks et de son matériel d’exploitation, mais de plus en plus de ses actifs immatériels que sont les informations essentielles liées à son secteur d’activité, au développement de sa recherche et développement non brevetable, à son fichier clientèle ou fournisseurs, à sa connaissance de données stratégiques, son taux de marge.»
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LES PEINES préconisées :
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Par Perrine Créquy pour blog.lefigaro.fr
En savoir plus :
Intelligence économique, un maillon de l’effort économique et industriel …
Hervé Seveno, président de la Fédération des professionnels de l’intelligence économique, se penche pour Les Echos sur les enjeux actuels du secteur et la création du premier syndicat.
Les années passent mais le concept d’intelligence économique demeure au mieux flou -au pire trouble-pour le quidam… Que s’est-il passé ?
L’Intelligence économique a souffert d’un problème de contenu et de visibilité. La traduction littérale d’un terme anglo-saxon a ajouté au défaut d’appréhension. On doit entendre par « Intelligence économique », la recherche, la gestion, la protection de l’information stratégique. La crise que nous traversons révèle aujourd’hui plus que jamais la transversalité et l’utilité de nos métiers : veille stratégique et conseil, aide à la décision, protection du patrimoine immatériel de l’entreprise, études liées aux mutations géoéconomiques. Mais le secteur privé de l’Intelligence économique a souffert d’une carence réglementaire totale et en l’absence d’encadrement, de normes éthiques, son développement s’est fait de manière anarchique, sur fond de guerres de réseaux, alors même que certaines « affaires » émergeaient.
Alain Juillet alors Haut responsable à l’Intelligence économique a envisagé l’émergence d’une fédération professionnelle, pour une autorégulation du secteur… La Fédération professionnelle de l’Intelligence économique (FéPIE) est née en 2005. Les candidats à l’adhésion doivent produire un extrait de casier judiciaire vierge, s’engager à publier leurs comptes, à respecter une charte éthique, et doivent être parrainés après avis d’un comité d’admission. C’est tout ce que notre pays a trouvé ! Et ça n’a pas été simple !
Renseignement, information, influence, barbouzerie même… L’intelligence économique peine à échapper à certains rapprochements…
Ceux qui vont sur ces terrains iront devant les tribunaux ! Le respect de la loi s’applique à tous, y compris aux auteurs de diffamation : les accusations, quelles qu’elles soient, doivent s’appuyer sur des faits et des preuves à l’appréciation de l’autorité judiciaire. Le secteur compte de moins en moins d’anciens militaires, fonctionnaires de défense ou policiers (ou même d’anciens magistrats ou titulaires de carte de presse en relation avec ces fonctionnaires !). Les choses évoluent : la LOPPSI 2 (Loi d’orientation pour la programmation et la performance de la sécurité intérieure) instaure un « délai de carence » pour tout fonctionnaire disposant de prérogatives d’autorité publique et souhaitant intégrer le secteur de l’Intelligence économique. Cela complète à mon sens les dispositions antérieures du Code pénal entre autres relatives à la prise illégale d’intérêts, à la violation et au recel du secret de l’instruction ou de l’enquête, etc.
Vous-même, vous êtes un ancien du ministère de l’Intérieur…
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Qu’attendent vos clients d’une société comme la vôtre ?
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Pourquoi constituer un syndicat ? La FéPIE , des think tank existent et les acteurs de l’IE sont extrêmement éparpillés …
La FéPIE est une association type Loi 1901. Elle a acquis une légitimité vis à vis du législateur et des Pouvoirs publics : les amendements que nous avons proposés ces derniers mois ont été retenus en première lecture du projet de loi LOPPSI 2 qui devrait être soumis au vote définitif de l’Assemblée Nationale cette semaine (du 23 au 26 novembre 2010). L’instauration du comité d’agrément prévu par la loi va de facto réduire le rôle d’autorégulateur de la FéPIE. Il était donc nécessaire que notre Fédération professionnelle dispose d’une représentation syndicale, ne serait-ce qu’au regard de cette évolution législative dont nous nous félicitons.
Outre le statut, quelles sont les différences entre les deux organisations ?
La FéPIE rassemble des praticiens de l’Intelligence Economique mais aussi des organismes associés, des ingénieurs conseils, des documentalistes, des experts comptables, des avocats. Le SYNFIE (Syndicat Français de l’Intelligence Economique) est la représentation syndicale de la FéPIE ; il regroupe les professionnels dont l’Intelligence Economique est l’activité principale. La FéPIE rassemble une centaine de membres personnes morales et physiques ; le syndicat doit en réunir une cinquantaine dans un premier temps. Il sera adossé à une organisation professionnelle ou interprofessionnelle. A terme, nous pourrons envisager de bâtir une convention collective du secteur de l’IE, nous renforçons ainsi la visibilité de notre secteur.
Quels sont les dossiers prioritaires du syndicat ?
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Consulter aussi le blog de l’Intelligence économique des Echos
PROPOS RECUEILIS PAR VALÉRIE LANDRIEU
En savoir plus :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/interview/020927432283.htm