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La Russie et l’espionnage 2.0 …
Internet offre aux services spéciaux la plupart des informations ouvertes. Maintenant ils peuvent localiser une personne grâce à ses statuts dans les réseaux sociaux à l’aide des adresses IP. Outre cela on peut faire filer quelqu’un avec des produits électroménagers, a déclaré le directeur de la CIA David Petraeus. De plus en plus d’appareils ménagers et d’appareils personnels sont connectés à Internet: à commencé par la télé jusqu’au système de navigation des voitures. Tout cela permet à la CIA de recevoir en temps réel beaucoup de données utiles. Selon l’expert de l’association des politologues militaires Oleg Glazounov, le plus simple est de filer quelqu’un par téléphone.
Tout téléphone portable peut être transformé en un micro où un émetteur pour écouter les conversations qui ont lieu à proximité de lui. Même si vous n’avez pas de portable, mais à côté il y a un téléphone fixe, il est possible de vous écouter même sans installer un dispositif d’écoute sur le téléphone.
En même temps les experts sont persuadés que le développement des technologies de l’information est capable d’améliorer le rendement des employés des services spéciaux. La réduction du personnel peut entraîner la sélection plus méticuleuse des employés et augmentera l’efficacité des services de renseignements.
Par Anastasiya Pershkina, et Julia Ascheulova pour french.ruvr.ru
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VIE PRIVÉE – Internet, téléphonie, SMS : jusqu’où peut-on s’incruster ?
Depuis 2004, la Commission européenne consacre février à la sensibilisation des jeunes à l’usage d’Internet. L’occasion de revenir sur le rôle des parents.
Comme tous les parents, Odette, 45 ans, mère de deux adolescents fervents utilisateurs d’Internet, craint toute sorte de dérives : échanges de vidéos pornographiques ou violentes, immixtion de pédophiles, etc. Faut-il surveiller les accès à Internet, aux mails et SMS ? Faut-il interdire certains usages ? Comment manœuvrer en toute légalité dans cette avalanche technologique ? Le Point.fr a interrogé Antoine Chéron, avocat au barreau de Paris.
Le Point.fr : Les parents ont-ils le droit de limiter l’utilisation d’Internet ou du téléphone portable par leurs enfants mineurs ?
Antoine Chéron : Cruel dilemme : ne pas prévenir des dangers de l’Internet ou du mobile – ce qui serait susceptible de constituer un manquement à leur devoir de surveillance – ou prendre des mesures préventives qui les exposent au risque d’atteinte à la liberté d’expression du mineur ? En droit, les modalités pratiques de l’exercice de l’autorité parentale sont imprécises, d’autant que l’article 371-1 du Code civil dans son dernier alinéa prévoit que le mineur doit être associé à la prise de décision parentale en fonction de son âge et de sa maturité. Concrètement, les parents disposent de différents moyens techniques de contrôle. À commencer par l’installation et le paramétrage des logiciels de « contrôle parental » qui permettent de bloquer l’accès à certains sites. Légalement, les fournisseurs d’accès sont tenus de proposer un dispositif de filtrage des contenus. Des logiciels plus ou moins performants sont aussi en vente sur le marché et permettent, par exemple, de limiter les échanges électroniques à un certain nombre de personnes « autorisées ».
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Quid des réseaux sociaux ?
Certains d’entre eux filtrent spontanément les contenus à caractère sexuel, ce qui ne peut que rassurer les parents. Facebook par exemple, en application de ses conditions générales et notamment de son article 3, vient de fermer le compte d’un membre qui avait mis sous son profil une représentation du célèbre tableau de Courbet, L’origine du monde.
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Faut-il recueillir le consentement de l’enfant avant la mise en place d’un système de filtrage ?
L’exigence d’un consentement du mineur préalablement à l’application d’un système de filtrage relève plus de l’utopie que du réalisme. D’une part, les parents ont peu de chance de l’obtenir. D’autre part, un adolescent, un tant soit peu habitué à la manipulation des téléphones cellulaires, pourrait aisément contourner le dispositif. Mais du point de vue légal, la Convention européenne des droits de l’homme (article 8), relayée par la directive 97/66 du 15 novembre 1997, impose le respect de la confidentialité des échanges par voie de télécommunications et l’impossibilité de les intercepter ou de les surveiller sans le consentement de l’utilisateur concerné. La jurisprudence a d’ailleurs rappelé ces principes en matière de géolocalisation : toute mesure de surveillance doit être précédée d’une « déclaration complète et loyale » (CA Orléans, 18 juin 2009) adressée à la personne concernée.
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Par Laurence Neuer pour lepoint.fr
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Espionnage : un représentant de l’IE sévère avec l’approche de Renault …
Le président du Syndicat Français de l’Intelligence économique (SYNFIE), Hervé Séveno , a critiqué Renault ce jeudi pour sa gestion de l’affaire d’espionnage présumé qui secoue le constructeur.
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« C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », a estimé ce spécialiste de l’intelligence économique par ailleurs président du cabinet de conseil en stratégie opérationnelle, i2f, jugeant « surprenant » le profil des intervenants et des moyens déployés dans ce cadre. Le constructeur, qui vient de licencier trois salariés de haut niveau suspectés d’être liés à des faits « d’espionnage industriel, de corruption, d’abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée » contre lesquels le groupe a déposé une plainte contre X le 13 janvier dernier.
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Publicité désastreuse
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« La logique eut voulu que la DCRI soit saisie. Qui plus est dans le cas d’une entreprise comme Renault dont l’Etat est actionnaire à 15 %. , a-t-il souligné. Pour le coup, seraient peut-être apparus des éléments plus tangibles et davantage opposables que ceux apparemment versés au dossier et qui semblent se résumer essentiellement à une allusion à une dénonciation anonyme», a-t-il insisté.
Renault ayant déposé plainte, il appartient maintenant à la justice de déterminer la nature de la chaîne de responsabilités, notamment hors de l’entreprise. Car, « dans les affaires d’espionnage, je n’ai jamais vu d’actes d’isolés » a-t-il expliqué. Mais s’agissant d’une plainte simple sans ouverture d’information judiciaire et le huis clos ne s’appliquant pas, pour l’heure, au secret des affaires, a déploré Hervé Seveno, Renault va désormais devoir affronter de la publicité de la procédure. Cela alors que l’ affaire s’annonce déjà « désastreuse aussi bien en interne où elle va laisser des traces en matière de management qu’à l’extérieur du point de vue de l’image » .
Par Arielle GONCALVES pour lesechos.fr