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L’intelligence économique est devenue aussi indispensable aux entreprises que l’a été le marketing il y a cinquante ans …
Dès la rentrée universitaire 2013, au sein des filières générales, sera enseignée « l’Intelligence économique », matière destinée à sensibiliser les étudiants aux défis et enjeux de la compétition internationale dans tous les domaines.
Excellente initiative à condition que l’instruction de cette discipline s’accompagne des indispensables changements de mentalité entre les secteurs public et privé de la nation.
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Échec complet de la vente du Rafale, en partie dû à la mauvaise coordination des principaux acteurs publics et privés à l’exportation de matériel militaire, néfaste cafouillage interne chez Renault à propos de la stratégie sur la voiture électrique, inquiétudes, réelles ou infondées, sur la multiplication des cas d’espionnage industriel par les étudiants chinois qui poursuivent un stage en France, prolifération du réseau international des cabinets français en charge de « l’influence » sur les flux de l’information, tenus pour une « matière première » dans tous les secteurs industriels: force est de constater que l’intelligence économique est « devenue aussi indispensable aux entreprises que l’a été le marketing il y a cinquante ans », explique Cyril Bouyeure, ancien Coordonnateur ministériel sur ce sujet. « L’intelligence économique n’est certainement pas la pierre philosophale, elle est avant tout un état d’esprit, une démarche précise et pragmatique », renchérit Frédéric Lacave, son successeur à Bercy. Une activité aussi complexe que sensible qui, selon le quotidien Le Monde, sera désormais enseignée à tous les étudiants de l’Université dans l’Hexagone à partir de la rentrée 2013.
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Ecouter le podcast ici : PodcastIntEco.mp3 (3.17 Mo)
Par Jean-Luc Vannier pour podcastjournal.net
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Jusqu’où les entreprises peuvent-elles aller dans la lutte contre l’espionnage industriel ? Débat et vidéo …
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Lutte contre l’espionnage industriel.
L’affaire de protection des données chez Renault et la démission de son directeur général, Patrick Pélata ont relancé la question de la sécurité dans le milieu des entreprises.
Trois experts se sont penchés sur les liens entre entreprises et espionnage industriel et les risques de dérives des directions de multinationales en matière de protection des données. Pour Bertrand Warusfel (pour l’ISAD), il faut mettre en place en amont une véritable politique de sécurité de l’information.
Encore faut-il que les multinationales acceptent de participer à la moralisation des affaires, répond Marjorie Lebrun (IRSEM).
Peut-être, leur lance Ali Laïdi (IRIS), mais l’espionnage industriel est un concept dépassé, […]
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Vidéo sur le même sujet :
mercredi 16 mars 2011
L’attaque des pirates fantômes ?
Talk show dynamique et percutant sur l’actualité nationale et internationale présenté par Ahmed El Keiy.
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http://www.franceo.fr/toutes-les-france/index-fr.php?page=player_video&id_article=570
Renault : rapport Bauer / Juillet sur la refonte du service de sécurité …
Le criminologue Alain Bauer, chargé il y a une semaine par un conseil d’administration extraordinaire de Renault d’une mission sur la refonte du service de sécurité du constructeur à la suite du scandale de faux espionnage, rendra ses « conclusions début juillet », […]
M. Bauer doit conduire cette mission en compagnie d’Alain Juillet, ancien responsable de l’intelligence économique auprès du Premier ministre, et d’Eric Delbecque directeur de l’Institut d’études et de recherche pour la sécurité des entreprises (IERSE).
« Nous ferons des propositions sur l’architecture de la future direction du patrimoine industriel et de la sûreté de Renault« , a précisé M. Bauer, […]
Le scandale de faux espionnage, qui a touché Renault en janvier, s’est conclu le 11 avril par la démission du numéro deux Patrick Pélata, le débarquement de six autres responsables et l’indemnisation des trois cadres licenciés à tort.
Le service de sécurité du constructeur, à l’origine de l’enquête ayant abouti au licenciement des trois cadres, a été décapité, avec les départs de son directeur Rémi Pagnie, de Dominique Gevrey et Marc Tixador. M. Gevrey, un ancien militaire, a été mis en examen pour escroquerie et écroué le 13 mars.
Par AFP pour lefigaro.fr
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Affaire Renault : l’enregistrement secret d’une réunion de crise …
Une réunion sous haute tension s’est tenue, le 14 février dernier, dans le bureau du directeur juridique de Renault, au sujet du pseudo dossier d’espionnage. Cette discussion, dont L’Express s’est procuré un enregistrement et dont France 2 a diffusé des extraits lundi, trahit la panique de la hiérarchie face à l’absence de preuves contre les trois cadres évincés. En voici une retranscription et de larges séquences sonores.
Le lundi 14 février, la pression est maximale sur Renault. Un mois plus tôt, le groupe a déposé plainte pour espionnage, mais n’a pas donné aux enquêteurs de la DCRI (Direction centrale du service du renseignement intérieur) l’origine de ses accusations contre trois cadres de l’entreprise. Et pour cause: la cheville ouvrière du dossier, Dominique Gevrey, un responsable du service sécurité, refuse de désigner sa source.
Ci-dessous un extrait de l’enregistrement de cette réunion. Rémi Pagnie évoque en termes crus, avec Dominique Gevrey, un mystérieux informateur, « le Belge ».
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Ce lundi après-midi, Gevrey est donc convoqué devant le directeur juridique de Renault, Christian Husson, en présence du patron de la sécurité, Rémi Pagnie, et de l’avocat du groupe, Me Jean Reinhart.
Les dialogues, dignes d’Audiard, montrent une direction dépassée et qui cherche désespérément à faire avouer à Dominique Gevrey le nom de son informateur. Extraits.
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Par Eric Pelletier, Jean-Marie Pontaut et Eric Laffitte, pour lexpress.fr
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Renault : l’affaire d’espionnage industriel tourne court …
Tout en annonçant un audit sur « la sécurité du groupe », Carlos Ghosn tente de changer de sujet et défend désormais les bons résultats de l’entreprise.
L’affaire d’espionnage industriel chez Renault tourne au vaudeville. Carlos Ghosn attendait des preuves, ce sont en fait des démentis qui lui parviennent. Alors que les accusations portées contre trois cadres de l’entreprise s’effondrent, le patron de Renault a demandé jeudi 24 février un audit interne des systèmes d’informations et de sécurité du groupe automobile français.
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- Les trois cadres clament leur innocence
Depuis le début de l’affaire, les trois cadres clament leur innocence et les premiers éléments obtenus tendent à leur donner raison. Selon le Canard Enchaîné, l’enquête préliminaire de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) montre que la direction du constructeur automobile s’est laissée emportée sur de fausses pistes.
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- Pas de trace de compte bancaire
La piste du Liechtenstein semble, elle aussi, conduire à une impasse. Renault a accusé Michel Balthazard, membre du comité de direction, d’avoir reçu 550.000 euros versés par les Chinois sur un compte secret à la banque princière LGT. La banque a indiqué ne pas être au courant d’une demande de renseignement de la part des autorités françaises. Une source proche du dossier avait cependant précisé ne pas avoir trouvé de compte bancaire ou de fondation au nom des trois cadres licenciés de Renault.
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- Plainte contre X de Renault
L’affaire a éclaté début 2011 avec la mise à pied puis le licenciement des trois cadres haut placés, à la suite d’une enquête interne consécutive à l’envoi de courriers anonymes.
Selon RTL, l’un de ces courriers vise Michel Balthazard, qui était membre du comité de direction de Renault. L’auteur de cette lettre assure avoir été témoin de conversations lors desquelles Michel Balthazard aurait évoqué des détails du programme de Formule 1 de Renault et sur la conception des monoplaces. Il n’aurait livré aucun secret sur la voiture électrique, selon la radio.
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Pas L. M. – Nouvelobs.com
Renault ne dispose pas de documents sérieux sur l’espionnage …
PARIS (Reuters) – La société Renault ne dispose pas de documents écrits sérieux pour étayer les accusations d’espionnage industriel au profit d’une puissance étrangère portées devant la justice contre trois cadres, écrit mercredi Le Canard enchaîné.
Alerté par des lettres anonymes à l’été 2010, le constructeur automobile a fait mener l’enquête à titre privé par un seul homme, payé 100.000 euros, correspondant à Alger d’une société privée de renseignement, Geos, selon l’hebdomadaire.
Renault ne souhaite faire aucun commentaire, déclare à Reuters son avocat Jean Reinhart.
Le détective a travaillé avec d’autres personnes qui disent avoir piraté des comptes bancaires et a présenté le résultat de son travail à la direction de Renault par téléphone, sans produire la moindre preuve ou le moindre « justificatif présentable », explique l’hebdomadaire satirique.
Renault a licencié ensuite les trois cadres et porté plainte auprès du parquet de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire officielle confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur. Le détective a été licencié par Geos qui lui reproche d’avoir fait cavalier seul.
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La DCRI a demandé à Renault de livrer le nom de son détective, sans succès, car les témoins interrogés s’y refusent. Des demandes d’aides ont été envoyées au Luxembourg et en Suisse pour vérifier les accusations faisant état de comptes bancaires off-shore, alimentés par des sociétés chinoises, dit le Canard.
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Par Thierry Lévêque pour lepoint.fr
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Espionnage : un représentant de l’IE sévère avec l’approche de Renault …
Le président du Syndicat Français de l’Intelligence économique (SYNFIE), Hervé Séveno , a critiqué Renault ce jeudi pour sa gestion de l’affaire d’espionnage présumé qui secoue le constructeur.
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« C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », a estimé ce spécialiste de l’intelligence économique par ailleurs président du cabinet de conseil en stratégie opérationnelle, i2f, jugeant « surprenant » le profil des intervenants et des moyens déployés dans ce cadre. Le constructeur, qui vient de licencier trois salariés de haut niveau suspectés d’être liés à des faits « d’espionnage industriel, de corruption, d’abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée » contre lesquels le groupe a déposé une plainte contre X le 13 janvier dernier.
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Publicité désastreuse
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« La logique eut voulu que la DCRI soit saisie. Qui plus est dans le cas d’une entreprise comme Renault dont l’Etat est actionnaire à 15 %. , a-t-il souligné. Pour le coup, seraient peut-être apparus des éléments plus tangibles et davantage opposables que ceux apparemment versés au dossier et qui semblent se résumer essentiellement à une allusion à une dénonciation anonyme», a-t-il insisté.
Renault ayant déposé plainte, il appartient maintenant à la justice de déterminer la nature de la chaîne de responsabilités, notamment hors de l’entreprise. Car, « dans les affaires d’espionnage, je n’ai jamais vu d’actes d’isolés » a-t-il expliqué. Mais s’agissant d’une plainte simple sans ouverture d’information judiciaire et le huis clos ne s’appliquant pas, pour l’heure, au secret des affaires, a déploré Hervé Seveno, Renault va désormais devoir affronter de la publicité de la procédure. Cela alors que l’ affaire s’annonce déjà « désastreuse aussi bien en interne où elle va laisser des traces en matière de management qu’à l’extérieur du point de vue de l’image » .
Par Arielle GONCALVES pour lesechos.fr
DCRI, détective et Renault …
Renault: enquête préliminaire confiée au contre-espionnage
La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) devra enquêter sur cette affaire jugée «complexe» par le procureur de la République de Paris. D’après Le Monde, l’enquête interne menée chez Renault concluait à des «soupçons de corruption».
Le parquet de Paris a annoncé vendredi soir l’ouverture d’une enquête préliminaire confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) sur l’affaire d’espionnage industriel qui secoue le constructeur automobile Renault. La nouvelle intervient au lendemain du dépôt par Renault d’une plainte contre X.
Une longue et délicate enquête se profile pour lever les zones d’ombre de l’affaire d’espionnage industriel au bénéfice d’une «puissance étrangère» pour laquelle Renault a porté plainte contre X et qui fait désormais l’objet d’une enquête préliminaire. Selon le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, il s’agit d’ «une affaire complexe qui nécessitera des investigations internationales», la plainte visant «la fourniture d’éléments intéressant le secret économique français à une puissance étrangère», non dénommée.
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Des «soupçons de corruption»
D’après le journal Le Monde vendredi, l’enquête interne de Renault n’évoquait que des «soupçons de corruption» et ses responsables réclamaient trois mois de plus pour étayer leurs investigations. Selon le quotidien, les deux auteurs de ce rapport d’investigation, un ancien membre du Technocentre de Renault et un ex-policier, se sont appuyés sur le travail d’un enquêteur privé qui a travaillé seul et transmis ses informations de manière informelle.
L’enquête, entamée en août 2010, a été déclenchée après l’envoi d’une lettre anonyme comprenant trois noms, dont celui de Michel Balthazard, le plus important des trois cadres incriminés, membre du comité de direction de Renault, affirme Le Monde. Des soupçons pesant sur ce dernier étaient apparus 18 mois plus tôt, après une première lettre anonyme adressée à la sûreté dans laquelle son nom apparaissait. Le nom de Bertrand Rochette, l’un de ses adjoints, n’apparaît pas dans ces lettres, tandis que celui de Matthieu Tenenbaum, directeur de programme adjoint du véhicule électrique, n’est cité qu’allusivement que dans la seconde missive. La sûreté du constructeur soupçonne Michel Balthazard d’avoir supervisé l’opération et joué le rôle de recruteur de ses deux collaborateurs, selon le Monde.
[…]
Par lefigaro.fr
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Intelligence économique sur BFM et communiqué du SYNFIE …
Deux podcasts et un pdf intéressants suite à l’affaire Renault qui relance l’intérêt de tous pour l’intelligence économique …
BFM – Good Morning Business
1. Hervé Seveno, président de la Fépie
http://podcast.bfmradio.fr/channel11/20091020_interview_3.mp3
Affaire RENAULT : Hervé SEVENO, Président du Syndicat Français de l’Intelligence Économique – SYNFIE et de la Fédération des Professionnels de l’Intelligence Économique – FéPIE en appelle à un « droit de l’Intelligence Économique » au-delà du projet de texte en cours sur le « Secret des affaires ».
Communiqué à l’AFP : Hervé Seveno en appelle à un droit de l’Intelligence Économique.
communiqu afp-synfie 10_01.pdf |
2. Philippe Caduc, le PDG de l’ADIT, Agence pour la diffusion de l’information technologique décrypte la forme et l’ampleur de l’espionnage industriel du monde économique actuel.
L’intégralité de l’interview de Philippe Caduc, invité de Stéphane Soumier dans Good Morning Business, le 7 janvier 2011 sur BFM Business.
http://www.radiobfm.com/media/audio/3fVTFBD2jd3hYmga5XgFqnB49786Vc3e.mp3
En savoir plus :
Et aussi :
http://www.touslespodcasts.com/annuaire/radio-tv/radio-nationales/1588-episode509819.html
Et encore :
Des espions chez Renault ?
Ces dernières années, on s’est beaucoup plus focalisé sur les menaces de « copiage » de produits ou de process, notamment par les Chinois.
Les milieux industriels n’ont parlé ce mercredi que de cela : l’affaire d’espionnage qui atteint de plein fouet Renault sur son programme de voiture électrique. Trois cadres de l’entreprise, dont un membre du comité de direction (embauché il y a trente ans), ont été mis à pied avec effet immédiat – ce qui est extrêmement rare. Renault leur reproche d’avoir diffusé à l’extérieur des informations confidentielles sur les projets de véhicules électriques.
[…]
La vérité est que l’on pourrait s’étonner que des aventures de ce type n’arrivent pas plus souvent. Chez Airbus, Areva, PSA, Alstom, Google etc., des milliers de salariés ont entre les mains des informations confidentielles … parce qu’ils les produisent ! Plus de 1.000 salariés du Technocentre de Renault près de Versailles travaillent ainsi sur le projet électrique. Les règles, dans ce cas, sont le compartimentage des informations, mais pas seulement. Chez Renault, les communications informatiques entre tous ceux qui participent aux programmes d’avant-garde sont cryptées. Internet a évidemment multiplié les risques de fuite. Enfin, plus les budgets de recherche sont élevés, plus les risques sont lourds.
Une chose est sûre : le risque zéro est impossible ! Un député, Bernard Carayon, a déjà annoncé mercredi soir qu’il allait déposer une proposition de loi pour muscler le droit du secret des affaires. Mais la meilleure garantie restera toujours l’éthique individuelle des salariés.
Par Dominique Seux pour blogs.lesechos.fr
En savoir plus : http://blogs.lesechos.fr/dominique-seux/renault-victime-d-espionnage-industriel-a4860.html
Mais aussi :
Et encore :
Et toujours :
Pour finir :