Articles taggués ‘affaire’
Les «Tintin», ces téléphones sous nom d’emprunt pour échapper aux écoutes …
Pour assurer la confidentialité de conversations très privées, l’usage de téléphones rechargeables avec cartes prépayées ou activées avec des puces étrangères est devenu monnaie courante. Ces pratiques, éprouvées par le milieu des affaires ou le banditisme, sont aussi bien connues des policiers. Ils témoignent.
● Le téléphone rechargeable, arme presque idéale pour éloigner les oreilles indiscrètes.
Dans le milieu policier, on appelle cela un téléphone «Tintin». «Pour ne pas être accroché sur une procédure, il suffit d’acheter deux packs GSM bas de gamme avec des cartes prépayées dans de petites enseignes de téléphonie comme on en trouve à Barbès ou dans n’importe quel bureau de tabac», grimace un policier de terrain.
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Par Christophe Cornevin pour lefigaro.fr
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Chine : le piratage de milliers d’emails de voyageurs d’affaires serait une méthode appliquée depuis longtemps …
A lire sur deplacementspros.com :
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Selon les informations fournies par les américains, tous les mails qui transitaient via les réseaux internet gérés par IBahn auraient été piratés, analysés et conservés. Parmi les domaines analysés : l’aéronautique, l’industrie pharmaceutique et celle des nouvelles technologies informatiques.
La Chine n’a jamais caché que la recherche d’informations commerciales stratégiques était une activité importante de ses services d’espionnage. On estime aujourd’hui que plus de 150 000 personnes en Chine travaillent à l’espionnage économique. Pour la CIA, cette information est préoccupante même si, selon elle, la plupart des grandes entreprises américaines se sont protégées de ce type d’attaque. La France n’a jamais communiqué sur ce sujet même si on sait que depuis quelques années, les entreprises du CAC40 auraient été formées par des agents à la cyber guerre économique. A cette heure, les spécialistes de la sécurité numériques invitent les entreprises à utiliser des outils cryptés qui rendent difficile la lecture des messages transmis sur les réseaux.
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Par la rédaction de deplacementspros.com
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L’espionnage industriel et le droit …
- En quoi l’usurpation de données industrielles confidentielles pose-t-elle problème ?
- Quels sont les moyens de défense actuels contre l’espionnage industriel ?
- Comment adapter les sanctions à l’usurpation de données immatérielles ?
- En quoi consiste la proposition de loi sur le secret des affaires ?
I/ La protection contre l’espionnage industriel dans le droit positif
A/ L’inefficacité des articles épars appréhendant l’espionnage industriel
Aucun texte à portée générale ne vise explicitement la protection des secrets de l’entreprise, quand bien même le droit français semble disposer de moyens de lutte contre l’espionnage industriel.
Ainsi, dans l’hypothèse où le secret d’affaires divulgué repose sur un mode de protection institué par la propriété intellectuelle, à l’instar d’une marque, de dessins et modèles, d’un brevet, ou d’un droit d’auteur, les articles L 111-1, L 112-2, L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle prévoient expressément les recours pour contrefaçon des droits du titulaire.
Les contrats de travail peuvent également contenir des clauses de confidentialité et des clauses de non-concurrence, permettant de sanctionner le salarié qui se livrerait à des activités d’espionnage.
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Sur le plan pratique, serait institué un « confidentiel entreprise », comme il existe un « confidentiel défense ». Les documents techniques ou commerciaux frappés de cette mention verraient leur divulgation constituer une infraction pénale. Les données protégées sont celles dont la divulgation porterait une atteinte grave aux positions stratégiques, au potentiel ou aux intérêts de l’entreprise, méritant donc au même titre que les brevets industriels de voir leur confidentialité protégée.
Par Maître Murielle CAHEN pour juritravail.com
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Source http://www.juritravail.com/Actualite/droit-auteur/Id/10615
Affaire Renault : l’enregistrement secret d’une réunion de crise …
Une réunion sous haute tension s’est tenue, le 14 février dernier, dans le bureau du directeur juridique de Renault, au sujet du pseudo dossier d’espionnage. Cette discussion, dont L’Express s’est procuré un enregistrement et dont France 2 a diffusé des extraits lundi, trahit la panique de la hiérarchie face à l’absence de preuves contre les trois cadres évincés. En voici une retranscription et de larges séquences sonores.
Le lundi 14 février, la pression est maximale sur Renault. Un mois plus tôt, le groupe a déposé plainte pour espionnage, mais n’a pas donné aux enquêteurs de la DCRI (Direction centrale du service du renseignement intérieur) l’origine de ses accusations contre trois cadres de l’entreprise. Et pour cause: la cheville ouvrière du dossier, Dominique Gevrey, un responsable du service sécurité, refuse de désigner sa source.
Ci-dessous un extrait de l’enregistrement de cette réunion. Rémi Pagnie évoque en termes crus, avec Dominique Gevrey, un mystérieux informateur, « le Belge ».
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Ce lundi après-midi, Gevrey est donc convoqué devant le directeur juridique de Renault, Christian Husson, en présence du patron de la sécurité, Rémi Pagnie, et de l’avocat du groupe, Me Jean Reinhart.
Les dialogues, dignes d’Audiard, montrent une direction dépassée et qui cherche désespérément à faire avouer à Dominique Gevrey le nom de son informateur. Extraits.
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Par Eric Pelletier, Jean-Marie Pontaut et Eric Laffitte, pour lexpress.fr
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La DCRI, la «super agence» du renseignement français …
DECRYPTAGE – Le point sur cette maison au cœur de nombreuses affaires sensibles…
Pour des agents soumis à la discrétion, ceux de la DCRI se retrouvent bien souvent sur le devant de la scène depuis quelques mois. A la manœuvre dans l’affaire de la rumeur sur Carla Bruni-Sarkozy, au centre de l’enquête sur l’affaire des fuites du Monde dans le cadre du dossier Bettencourt et mis en cause par Le Canard pour la surveillance de journalistes gênants, la maison tenue par Bernard Squarcini est de toutes les derniers dossiers polémiques mettant en cause, de près ou de loin, l’Elysée.
Il faut dire que la Direction centrale des renseignements intérieurs (DCRI) s’occupe des missions les plus sensibles de la République: contre-espionnage, lutte antiterroriste, sécurité nationale, surveillance des mouvements de contestations ou d’extrémisme, mais aussi intelligence économique et cyber-criminalité. Un champ d’action élargi pour une maison comptant environ 4.000 membres et dotée d’un budget de 200 millions d’euros.
La frontière de la «défense des intérêts nationaux»
Un bras du renseignement né au forceps en juillet 2008, par la volonté de Nicolas Sarkozy, d’une fusion des Renseignement généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST). L’ambition est de réunir tous les agents dédiés à la surveillance sur le territoire français dans une seule et même maison, à l’anglo-saxonne, dans un nouveau siège, flambant-neuf, à Levallois-Perret. Objectif: plus de cohérence, moins de doublons, modernisation et adaptation aux nouvelles menaces, notamment l’espionnage économique et la cyber-criminalité. Objectif officieux: mettre fin aux opération pieds-nickelés, rationnaliser le champ d’action des agents pour éviter les scandales qui ont émaillés la vie des deux maisons mythiques qu’étaient les RG et la DST. Avec ce nouveau fonctionnement, le pouvoir des renseignements s’étend et leurs moyens, qui fusionnent, sont plus importants. Pour beaucoup, c’est «le FBI à la française».
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