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Insee : Le secteur de la sécurité privée ne connaît pas la crise …

Posté par Arnaud Pelletier le 25 janvier 2013

Depuis la fin des années 1990, le secteur des enquêtes et de la sécurité (agents de sécurité, transporteurs de fonds, Détectives Privés ou Agents de Recherches Privées dit ARP…) est en forte croissance, du fait notamment du dynamisme de grands groupes. De 1998 à 2010, le volume de chiffre d’affaires progresse en moyenne de 5,5 % par an et les effectifs salariés de 6,6 % par an. Même la crise de 2009 a peu ralenti l’activité.

Dans ce secteur, la production repose avant tout sur la main-d’œuvre. Les taux de marge sont faibles, mais la rentabilité économique est élevée. Par rapport aux autres services marchands, les emplois sont plus stables, mais les qualifications et les rémunérations sont plus basses.

Graphique 1 – Évolution du nombre de sociétés, du chiffre d’affaires et des effectifs salariés du secteur « Enquêtes et sécurité »

Graphique 1 - Évolution du nombre de sociétés, du chiffre d'affaires et des effectifs salariés du secteur « Enquêtes et sécurité »

  • Une rentabilité élevée

La clientèle d’entreprises représente 77% du chiffre d’affaires du secteur. Le reste se répartit également entre particuliers et collectivités publiques. Quelques grands groupes, les 10 premiers, réalisent 35% de la valeur ajoutée du secteur.
Un secteur intensif en main d’œuvre, où les marges sont plutôt faibles, représentant à peine 5% de la valeur ajoutée (contre 31% en moyenne dans les services du secteur marchand). Mais cette faiblesse n’empêche pas une rentabilité élevée, car elle est compensée, en l’absence de besoins en capital. Ainsi, la rentabilité économique est-elle 50% supérieure à la moyenne des services marchands.

  • Les enquêtes (détectives)  restent marginales

La deuxième est celui des activités liées aux systèmes de sécurité. Les entreprises y opèrent des systèmes de surveillance électronique, mais elles peuvent aussi vendre, installer et réparer ces systèmes.

«Malgré sa notoriété dans les romans policiers ou au cinéma, le secteur des activités d’enquête reste, du point de vue économique, de loin le plus marginal des secteurs de la sécurité. En effet, il ne regroupe que quelques centaines de sociétés, généralement de très petites structures (souvent réduites au propriétaire de l’agence, le fameux « privé », et à une secrétaire) ; elles génèrent un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2010», conclut l’Insee.

 

Sources :

Par M.B. pour http://www.20minutes.fr/economie/1086067-securite-secteur-plein-boom-paye-peu

Par la rédaction de http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130123trib000744328/le-secteur-de-la-securite-ne-connait-pas-la-crise.html

Par l’INSEE http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1432

 

 

Espionnage industriel : 12 grandes affaires et bien d’autres …

Posté par Arnaud Pelletier le 24 janvier 2013

Espionnage industriel : une série de scandales

Face au défi de la mondialisation, les industriels doivent sans cesse se perfectionner. Une pression qui pousse certains d’entre eux à franchir la ligne rouge, et à recourir à l’espionnage industriel par différents moyens. L’affaire d’espionnage qui éclabousse le constructeur automobile français Renault en 2011, est la dernière d’une longue série de scandales.

Retour sur quelques affaires qui ont défrayé la chronique, dans les milieux de l’industrie…

Et AREVA, IKEA, EDF, GREENPEACE …

Par les rédactions de news.fr.msn.com/m6-actualite

En savoir plus :

Source : http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/espionnage-industriel-les-grandes-affaires

Pour réellement se démarquer de ses concurrents, le dirigeant doit intégrer une culture de l’information. Les explications d’Alain Juillet, le président de l’Académie d’intelligence économique.

 

Tous les mois, le président de l’Académie d’Intelligence économique livre en exclusivité pour Les Echos Business ses conseils aux dirigeants d’entreprise sur la meilleure manière de repérer les « signaux faibles » qui vont déterminer l’évolution de son environnement économique, les défis à relever, mais aussi les opportunités à saisir pour lui et ses équipes.

[…]

Par Arnaud Le Gal pour business.lesechos.fr

En savoir plus :

source http://business.lesechos.fr/directions-generales/strategie/competitivite-marches-innovation-le-carnet-d-intelligence-economique-d-alain-juillet-2473.php

 

Quelles sont les tendances lourdes de l’intelligence économique ? La crise a-t-elle modifié les pratiques dans les entreprises ? Alain Juillet, président de l’Académie de l’Intelligence Economique et ancien Haut Responsable pour l’Intelligence Economique en France auprès du premier Ministre, fait un rapide bilan de la matière et des pratiques alors que se tient le 13 décembre prochain, à Aix-en-Provence, la Journée Nationale d’Intelligence Economique, sur le thème de l’entreprise compétitive.

VIDEO ICI

 

 

 

 

 

 

 

Par Alain Juillet pour blogs.lesechos.fr

En savoir plus :

source http://blogs.lesechos.fr/intelligence-economique/la-crise-a-amplifie-les-procedures-d-intelligence-economique-a7953.html

C’est quoi l’E-réputation ?

Posté par Arnaud Pelletier le 11 août 2011

Vous trouverez des réponses très intéressantes à cette question dans le Guide E-réputation, État des lieux et enjeux / Mars 2011.

Une présentation      

Source : http://www.slideshare.net/motb/guide-ereputation-etat-des-lieux-et-enjeux-mars-2011

Gestion de crises et entreprises …

Posté par Arnaud Pelletier le 11 mai 2011

L es situations de crise sont devenues consubstantielles de la vie des entreprises. Ces derniers mois, les cas d’école se sont succédé à un rythme qui a de quoi donner le tournis.

Qu’on en juge : Toyota, champion mondial de la qualité, a connu de graves défauts de fiabilité sur certains de ses modèles, obligeant le constructeur japonais à rappeler plusieurs millions de voitures. Le logo en forme de petite fleur verte du pétrolier britannique BP est devenu en quelques jours le symbole de la plus importante marée noire de l’histoire après l’explosion d’une de ses plates-formes dans le golfe du Mexique.

Un trader isolé de la Société générale, Jérôme Kerviel, a pu faire vaciller l’une des grandes banques françaises et entraîné la démission de son PDG. L’électricien japonais Tepco, quatrième producteur mondial d’électricité nucléaire, est tombé de son piédestal après sa gestion calamiteuse de la catastrophe de Fukushima.

Il y a quelques jours, le géant japonais de l’électronique Sony a été victime de cyber-attaques sur son PlayStation Network (PSN), son réseau mondial de jeux en ligne qui compte 77 millions de membres. Conséquences : données personnelles et bancaires des clients envolées et réputation durablement ternie. Plus près de nous, une sombre histoire d’escroquerie maquillée en affaire d’espionnage a jeté une ombre sur le management de Renault.

[…]

Trois facteurs supplémentaires sont venus jouer le rôle d’accélérateur. La professionnalisation des mouvements associatifs, d’abord, qui grâce à un arsenal de spécialistes et de juristes sont devenus des dénonciateurs en puissance d’abus de la part des entreprises.

La prise de distance des salariés avec leur entreprise constitue également une clef de compréhension. Le délitement de cette relation a donné naissance au phénomène du whistleblowing, la dénonciation anonyme de situation potentiellement délictuelle de la part de l’entreprise. L’affaire Enron au début des années 2000 en a été l’exemple le plus éclatant. Enfin, les médias ont leur part de responsabilité : leur multiplication, leur mise en concurrence de plus en plus frontale auxquelles s’est ajoutée la réactivité d’Internet ont renforcé le phénomène de caisse de résonance.

Face à ce changement d’environnement, toutes les entreprises sont-elles égales face au risque ? Certains répondent par la négative : la crise est le fruit d’une succession de dysfonctionnements, qui peuvent être couronnés d’ignorance.

Cette théorie dite « managériale » fait la part belle à une rationalité que d’autres théoriciens comme Nassim Nicholas Taleb, dans Le Cygne noir (Les Belles-lettres, 2008), relativisent. L’accident n’est pas toujours le fruit de l’incompétence, mais peut être provoqué par un grain de sable qui, par un enchaînement non maîtrisé des événements, aboutit à des effets disproportionnés par rapport à la cause de départ. En clair, les grands événements nous prendront toujours par surprise.

Vision assez déterministe, qui ne permet pas d’expliquer pourquoi des entreprises aussi renommées que Toyota, Sony, BP ou Renault se trouvent plongées dans de telles difficultés.

Ce qui frappe à travers ces exemples, c’est que, à des degrés divers, à un moment ou à un autre, ces entreprises ont été victimes d’une déconnexion avec la réalité qui les entoure.

[…]

Par Stéphane Lauer pour lemonde.fr

En savoir plus :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/05/07/les-entreprises-les-crises-et-le-principe-de-realite_1518443_3232.html

Une réunion sous haute tension s’est tenue, le 14 février dernier, dans le bureau du directeur juridique de Renault, au sujet du pseudo dossier d’espionnage. Cette discussion, dont L’Express s’est procuré un enregistrement et dont France 2 a diffusé des extraits lundi, trahit la panique de la hiérarchie face à l’absence de preuves contre les trois cadres évincés. En voici une retranscription et de larges séquences sonores.

Le lundi 14 février, la pression est maximale sur Renault. Un mois plus tôt, le groupe a déposé plainte pour espionnage, mais n’a pas donné aux enquêteurs de la DCRI (Direction centrale du service du renseignement intérieur) l’origine de ses accusations contre trois cadres de l’entreprise. Et pour cause: la cheville ouvrière du dossier, Dominique Gevrey, un responsable du service sécurité, refuse de désigner sa source.

Ci-dessous un extrait de l’enregistrement de cette réunion. Rémi Pagnie évoque en termes crus, avec Dominique Gevrey, un mystérieux informateur, « le Belge ».

[…]

Ce lundi après-midi, Gevrey est donc convoqué devant le directeur juridique de Renault, Christian Husson, en présence du patron de la sécurité, Rémi Pagnie, et de l’avocat du groupe, Me Jean Reinhart.

Les dialogues, dignes d’Audiard, montrent une direction dépassée et qui cherche désespérément à faire avouer à Dominique Gevrey le nom de son informateur. Extraits.

[…]

Par Eric Pelletier, Jean-Marie Pontaut et Eric Laffitte, pour lexpress.fr

En savoir plus :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/affaire-renault-l-enregistrement-secret-d-une-reunion-de-crise_977127.html

I. LA CRISE MONDIALE ACTUELLE EST GLOBALE ET RÉVÈLE UN DÉFICIT POLITIQUE MAJEUR

1. La crise actuelle se présente comme une crise financière très grave.

Ce n’est pas la première crise financière de la mondialisation mais aujourd’hui, les choses sont à la fois semblables et différentes. Ce sont aujourd’hui les pays occidentaux et le premier d’entre eux, les US, puis l’Europe, qui sont touchés en priorité. Et c’est le système financier lui-même qui est atteint.

2. Mais notre mondialisation n’est pas que financière, économique ou géoéconomique.

La mondialisation a comme moteur l’information et la circulation de l’information, bref elle est autant immatérielle que matérielle. Cela est fondamental. La montée en puissance de l’information a eu un effet géopolitique et géoéconomique insoupçonné et souvent peu mis en exergue. Elle a contribué à l’éparpillement des pouvoirs au niveau du monde.

3. Et pour gérer tout cela, pas grand-chose, ou trop d’acteurs.

La mondialisation a touché tous les aspects de la vie, sauf le politique. Toutes ces questions ont été traitées jusqu’à présent de manière purement technique et cloisonnée. Au niveau mondial, peu d’outils globaux et trop d’acteurs qui veulent intervenir. Les Etats, seuls possesseurs de légitimité puisqu’ils représentent les citoyens, se sont vu en partie déposséder de leur légitimité par d’autres acteurs au niveau du monde, sans que cette légitimité soit remplacée.

II. DEUXIÈME PARTIE : UN DÉFICIT POLITIQUE MAJEUR ? SON SENS PROFOND

1. Un déficit de pensée ou d’approche, facilitée par une consanguinité culturelle des décideurs.

La pensée dominante dans les cercles internationaux est devenue quasi-idéologique. Une idéologie pseudo-libérale considérée comme un dogme a permis une déviation du capitalisme qu’elle était censée défendre. Les Etats n’ont pas joué leur rôle, parce que leurs dirigeants ont privilégié une vision techniciste, qui ne peut pas faire le poids face à la pensée idéologique unique.
Les dirigeants occidentaux ont privilégié des approches quantitatives et sectorielles. Ils ont trop fait confiance aux techniciens fussent-ils de haut niveau, au détriment de la réflexion. Le sens a été perdu par l’effet conjoint de dogme idéologique et de confiance aveugle dans les modèles. Absence cruelle de jugement critique, absence même de volonté de comprendre. Les acteurs du monde des affaires sont en outre surveillés ou contrôlés par les mêmes qu’eux, par des pairs.

2. Un déficit de bonnes régulations

On dit que la crise est due à une absence de régulations, particulièrement en matière financière. Or il y en a. La vraie question est : de quelle qualité sont-elles ? Le problème des régulations internationales actuelles est que ce sont souvent des autorégulations. Ces autorégulations sont devenues un marché mondial : celui de la norme. On la produit, on la vend, on vend les formations, on audite et on la contrôle. C’est un autre aspect du problème. Elles sont la plupart du temps autojustifiées par la référence au développement durable (DD), devenu outil de gouvernance mondiale. Ces régulations favorisent une vision parcellaire et un sentiment de sécurité potentiellement dangereux. Elles manquent de légitimité.

3. Un déficit d’architecture de gouvernance mondiale

Les institutions de 1945 doivent s’élargir.

III. QUELLES DIRECTIONS POSSIBLES A CETTE CRISE ?

1. D’abord, des directions qu’il faut absolument éviter.

Il y a le « risque de la tragédie grecque » : tout le monde se met en ordre de marche, les media en premier lieu, produisant de la catastrophe avec une sorte de joie fataliste. La crise est suffisamment grave. Il faut éviter la prophétie auto-réalisatrice et privilégier l’explication calme, argumentée et raisonnée. Un vrai danger majeur est celui de l’effondrement du système financier. Et s’il n’y a pas d’effondrement, celui d’une inflation redoutable en 2010 2011 dans le monde entier. Tout cela demande un changement de direction politico-économique majeur au niveau du monde et un traitement multilatéral obligatoire.
Un autre danger économique majeur est celui du protectionnisme économique et/ou de l’isolationnisme politique. Hélas, on en constate des prémisses, et d’abord aux US, avec la clause Buy American qui figure dans le plan de relance. Il faut résister à cette fausse bonne idée. Il faut au contraire au niveau mondial tenter d’harmoniser peu à peu les normes sociales et environnementales dont la différence crée la distorsion. Ce qui n’empêche pas de mettre en place des protections sectorielles et limités sur des domaines stratégiques, comme l’ont fait depuis longtemps les États-Unis.
Le risque lié à l’attitude des pays émergents et en particulier au couple infernal Chine États-Unis est souvent évoqué. Là encore on lit des choses dramatiques qui ont souvent l’air de fasciner ceux qui les écrivent. Je ne crois pas à des guerres mondiales proches. La confiance étant primordiale, le risque à éviter est celui de l’instabilité, et la première chose à faire est de réduire partout la volatilité.

2. Les directions possibles et celles à privilégier.

D’abord sur le plan du principe, on est entré dans un monde où doit s’appliquer à fond un concept clé de l’IE : la coopétition, c’est-à-dire à la fois la compétition et la coopération. Il faut bien distinguer l’immédiat, le court terme et le moyen-long terme. La confusion serait fatale. Sur l’immédiat, il faut traiter les grands malades que sont les banques, par des garanties, des apports de capitaux, des prêts… et en y instaurant une gouvernance surveillée par les prêteurs publics.
A court terme, on sait quand même à peu près ce qu’il faut faire : rendre confiance dans le capitalisme, par quelques mesures chocs, notamment sur les revenus des dirigeants des entreprises ; interdire certaines pratiques au moins pendant un temps, puis les limiter, revoir certaines des normes comptables , les statuts des agences de notation et le rôle des auditeurs…Il faut aussi renforcer la capacité de prêt du FMI. Compte tenu de la situation de l’ONU, tout cela ne peut se faire aujourd’hui au plan mondial que par un regroupement d’Etats volontaristes : le G20. Les Etats du G20 disposent de tous les outils nécessaires, la légitimité et responsabilité sont entre leurs mains et c’est celle d’une coopération immédiate et d’un courage face aux forces non étatiques.
Mais la question est encore beaucoup plus difficile sur le long terme.
Sur la forme, il n’y a que la voie d’un multilatéralisme raisonné et réellement partenarial qui permettra de résoudre ces questions globales de la planète, mais elle sera longue. Les idées sont très nombreuses : créer un Conseil de sécurité économique au sein de l’ONU, organiser la gestion des affaires par des organisations spécialisées, par exemple une Organisation mondiale de la régulation financière, une autre pour l’environnement… Le bon niveau pour avancer est celui des associations régionales, qui d’ailleurs se multiplient et se renforcent. Il faut aussi prendre en compte les acteurs globaux, grandes entreprises mondiales, grandes associations internationales, ONG et favoriser leur représentation à côté des Etats.
Les questions seront encore plus dures à régler sur le fond. Parce qu’on n’est pas d’accord philosophiquement sur la manière de gérer le monde. Cela va des principes de gestion aux valeurs mêmes. Un débat sur les valeurs est indispensable. Comme le dit Pascal Lamy, il faut faire émerger des préférences collectives mondiales. Il faut réinventer une théorie d’économie politique sur la répartition entre public et privé au niveau mondial. Dans cette recherche, l’Europe et en particulier la France si elle sait être influente est particulièrement bien placée pour proposer des schémas de fonctionnement publics-privés qui ont fait leurs preuves. Il faut trouver des manières de concilier des visions du monde radicalement différentes. Il faudra faire très attention au rôle des mots et de leur poids sur l’opinion publique : par exemple le mot transparence : utilisé partout pour justifier toutes sortes de règles. On aura bien besoin de philosophes pour épauler les politiques et les économistes. Il faut favoriser les réflexions multiculturelles comme source d’idées.

Conclusion

On est entré dans une ère de grandes turbulences. Elles ne pourront se résoudre que par une pensée nouvelle, l’innovation ne doit pas toucher que le progrès technique mais aussi la pensée politique. Au plan économique, l’entrepreneur est celui qui sait rompre avec la routine, disait Schumpeter. Il faut faire la même chose au plan politique, penser différemment, avec courage, responsabilité et sens du long terme. C’est en principe le rôle des gens qu’on élit. Le Président Obama qui n’était encore que président élu a dit en novembre dernier : the old ways of thinking just won’t do… Le problème essentiel pour gérer cette crise sera celui de la qualité des élites.

Claude Revel
Professeur affiliée au CERAM, Responsable Scientifique du MS MSIC, Conseil international, Conseillère du Commerce extérieur de la France, auteur de nombreux ouvrages dont « La gouvernance mondiale a commencé » (2006, Ellipses).

Corruption des syndicats, l'enquete qui derange

Posté par Arnaud Pelletier le 10 juin 2008

«Roger Lenglet, Jean-Luc Touly et Christophe de Mongermont viennent de faire paraitre « L’Argent noir des syndicats », une enquête fouillée et documentée qui met à jour (et à mal) les pratiques douteuses des organisations syndicales.
Edifiant. Depuis sa sortie, les langues se dénouent dans le monde syndical et viennent corroborer les nombreux témoignages qui ne manquent pas d’instruire un dossier lourd, très lourd.
Mais loin d’être une charge, les auteurs, syndicalistes chevronnés, proposent des solutions pour que les syndicats, à l’instar des partis politiques naguère, soient financés en toute transparence et qu’ils soient vraiment représentatifs.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40701

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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