Articles taggués ‘police’
Un puissant outil de reconnaissance faciale fait polémique aux États-Unis …
La société américaine, Clearview AI, a développé un logiciel de reconnaissance faciale. Dotée d’une base de données de plus de trois milliards de photos, l’outil est déjà utilisé par 600 entreprises de sécurité privée et police locales.
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Le New York Times s’est intéressé au cas inquiétant de Clearview AI, une startup qui a créé un outil de reconnaissance faciale… à partir de millions d’images trouvées sur le web. L’application, sortie des pires scénarios de science-fiction, convainc les utilisateurs, mais s’affranchit de plusieurs barrières légales. Peut-elle s’installer dans les usages, alors qu’elle se confronte aux lois américaines et au règlement européen sur les données en Europe ?
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Par Salomé Dubart pour ladepeche.fr
Par François Manens pour cyberguerre.numerama.com
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Sources https://www.ladepeche.fr/2020/01/20/la-start-up-clearview-ai-a-developpe-un-outil-de-reconnaissance-faciale-utilise-par-la-police-americaine,8673867.php et https://cyberguerre.numerama.com/2366-surveillance-de-masse-comment-une-entreprise-aspire-illegalement-des-millions-de-photos-au-service-des-forces-de-lordre.html
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Minority Report pour de vrai ? L’intelligence artificielle pour traquer la délinquance …
Un logiciel de prédiction d’éventuels délits est utilisé par la gendarmerie depuis un an. Et ce grâce à un calcul d’algorithme. Quels résultats ? Les chiffres de la criminalité baissent-ils ?
Les policiers ne patrouillent pas par hasard dans certains quartiers, certaines rues. Leur « indic », l’intelligence artificielle. Un algorithme qui a calculé que des cambriolages peuvent avoir lieu dans un lieu précis. « C’est assez fiable. On va dire que ça donne un secteur de surveillance plus particulier qu’avant », admet un gendarme.
Par la rédaction francetvinfo.fr
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La loi sur le renseignement, serait-elle liberticide ?
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le projet de loi sur le renseignement sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 13 avril prochain. Inspiré du « Patriot Act » américain, il autorisera entre autres l’espionnage des appels téléphoniques, des SMS, des courriels et des ordinateurs.
Depuis sa première évocation, ce projet de loi a terrorisé plus d’une personnalité. Le juge antiterroriste Marc Trévidic est la dernière en date. Invité d’Yves Calvi sur RTL, le magistrat s’est dit très inquiet par ce texte. Il a d’ailleurs dénoncé les risques potentiels liés à son application. La loi doit en effet donner un cadre légal aux pratiques, souvent officieuses, des services de renseignement.
Écouter l’émission ici :
Par rtl.fr
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Pharos, plateforme qui lutte contre la cybercriminalité (Vidéo) …
A Nanterre, où sont signalées par les internautes les déviances sur Internet – comme la vidéo de l’agression d’un jeune handicapé par deux ados, à Fontaine (Isère), début 2014 -, reçoit, à elle seule, plus de 130.000 signalements par an. «Le reflet de l’évolution de la société et du développement des réseaux sociaux», assure-t-on à l’Office central de lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information (Oclctic).
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Par Jean-Marc Leclerc pour lefigaro.fr
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Réseaux sociaux, communication et police nationale …
- Comment avez-vous réagi aux alertes lancées sur Twitter et ailleurs dans les affaires du lancer de Marseille et celle de l’agression d’un jeune handicapé près de Grenoble ?
Notre premier réflexe, c’est de rediriger les signalements vers la plateforme Pharos qui est compétente sur ces dossiers. Les personnes qui animent nos comptes sur les réseaux sociaux sont avant tout des communicants, ils ne sont pas dans l’opérationnel. Mais nous avons pris conscience du fait que nous sommes identifiés par les internautes comme représentants de la police sur les réseaux. C’est pourquoi nous leur avons répondu et que nous avons rendu compte par la suite des développements de ces affaires sur Twitter et Facebook.
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Par Adrien Sénécat pour lexpress.fr
Cybercriminalité : des cours intensif pour les policiers belges …
C’est le Standaard qui rapporte l’information. Les policiers de Flandre orientale suivent des cours, de un à trois jours, selon leur besoin de formation et leur fonction. Ils y apprennent à poser les bonnes questions quand ils reçoivent une plainte pour piratage ou à tracer des utilisateurs quand des discours de haine sont tenus sur les réseaux sociaux.
Le but ? Que les policiers puissent donner les « premiers secours » en cas de cybercriminalité, afin que les unités spécialisées ne soient pas surchargées et qu’elles puissent s’occuper des cas plus compliqués.
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Par J.C. pour rtbf.be
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Police et justice acceptent de mieux en mieux les investigations privées (détective privé) …
Mission : « déceler tout comportement anormal, dangereux et bruyant, avec des quads, motos ou boosters ». Ce qu’on appelle les rodéos sauvages, des courses ou simplement des jeux d’adolescent sur deux-roues. Depuis juillet, dans les rues de Nogent-sur-Oise, une équipe de détectives privés enquête sur cette mode quelque peu bruyante et surtout dangereuse.
- Des interventions difficiles à mener pour la police
Le premier rapport est tombé mi-septembre.
« Mardi 17 juillet, nous constatons qu’un individu circule, sans casque, avec un booster en faisant des roues arrière. Entre-temps, un jeune homme arrive à toute vitesse en Clio blanche, fait rugir son moteur et klaxonne à tue-tête. »
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- Des dizaines d’heures de filature
Un phénomène « qui pourrit la ville », lâche le maire socialiste de Nogent-sur-Oise, Jean-François Dardenne. Les détectives privés : c’est son idée. « La police n’intervient pas », constate-t-il. « Je ne jette pas du tout la pierre aux forces de l’ordre, mais elles manquent parfois de moyens pour ce type d’enquêtes. Et puis la peur d’une bavure, à l’occasion d’interventions qui peuvent facilement mal tourner, est omniprésente. Du coup, les policiers restent en retrait. »
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Véhicules non homologués, infractions au Code de la route, nuisances sonores : tout est détaillé précisément dans le rapport, photos des conducteurs incluses. Il a fallu des dizaines d’heures de filature pour en venir à bout. « Leur job est de trouver des preuves », explique le maire. Autrement dit, de prémâcher le travail de la police. « Maintenant, je peux me présenter au commissaire avec des éléments tangibles et demander une intervention », souligne-t-il. Et d’enfoncer le clou : « Police et justice acceptent de mieux en mieux ces investigations privées. »
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Par Floriane Louison pour leparisien.fr
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Formation : Les détectives privés se rapprochent de la Police …
l’Ecole nationale supérieure de la police (ENSP) vient de signer un partenariat de formation avec l’Ecole supérieure des agents de recherches privées (ESARP), le 31 août dernier, à Lyon.
Il s’agira dans un premier temps, d’une formation continue dont le premier module portant sur « Les disparitions de personnes », se déroulera les 18 et 19 décembre prochain, au sein de l’ENSP.
Ce sujet d’enquête fréquent, traité à la fois par les détectives privés et par la Police nationale, permettra à ces deux acteurs de la sécurité intérieure, d’engager une réflexion commune sur les possibilités de complémentarité du service privé et du service public tout en délimitant les contours du rôle des détectives privés et des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions au quotidien.
Ce partenariat de formation, soutenu par le ministère de l’intérieur, s’inscrit dans le cadre de la Loi d’orientation de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI II) qui a créé le Conseil national des activités privées de sécurité, premier établissement public à compétence nationale, en charge du contrôle des métiers de la sécurité privée.
Les détectives privés se sont ainsi vus munis, avec la création du CNAPS, de leur premier code de déontologie, publié au journal officiel le 10 juillet dernier. Ce code de déontologie, définissant notamment les rôles et devoirs de ces acteurs du renseignement privé, préconise aux détectives une formation continue, restée depuis longtemps en déshérence dans leur formation professionnelle.
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Association de type loi 1901, l’Esarp a vocation à proposer des modules de formation continue aux agents de recherches privées. La formation continue est « restée depuis longtemps en déshérence dans la formation professionnelle » des ARP. Or « les missions de ces professionnels libéraux ne peuvent […] plus être réalisées sans compétence juridique adaptée et actualisée au rythme de l’évolution des lois et de la jurisprudence, même pour les plus anciens et les plus chevronnés de ces professionnels de l’enquête privée, précise l’Esarp. À terme, ce partenariat pourrait aboutir à une formation initiale ».
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Par la rédaction de riskassur-hebdo.com et www.aisg.info
En savoir plus :
source http://www.riskassur-hebdo.com/actu01/actu_auto.php?adr=509121656
Et aussi :
source http://www.aisg.info/public/fr/nonabonne/accueil/accueil.php?
Service de renseignement, police et Internet …
« Les gens qu’on arrête, c’est grâce à Internet »
« Les gens qu’on arrête, dans la plupart de nos dossiers, c’est grâce à Internet. Si jamais on les empêche d’aller sur Internet, on risque d’avoir du mal à les détecter. »
A lire sur bugbrother.blog.lemonde.fr :
Marc Trévidic est juge d’instruction au pôle antiterroriste du TGI de Paris, président de l’Association française des magistrats instructeurs (AFMI). Auditionné au Sénat par la Commission pour le contrôle de l’application des lois, Marc Trévidic n’a pas explicitement dénoncé l’inanité du projet de loi « renforçant la prévention et la répression du terrorisme« , visant notamment à pénaliser la consultation « habituelle » de sites pro-terroristes, se bornant à expliquer ce pour quoi ce type de prohibition ne servirait à rien voire, pis, rendrait encore plus difficile l’identification des personnes tentées par le terrorisme.
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Un faits divers = une loi
Quelques heures seulement après l’assaut du RAID, et la mort de Mohamed Merah, Nicolas Sarkozy annonçait que le fait de visiter des sites internet promouvant une idéologie terroriste serait pénalisé. Le Canard Enchaîné a depuis révélé que les écoutes téléphoniques et la surveillance de la ligne Internet de Merah n’avaient rien révélé de suspect, c’est pas grave : un fait divers = une loi, il était urgent de communiquer.
« La DCRI a demandé une vingtaine de fois et a obtenu de Matignon que les conversations téléphoniques et les connexions Internet des membres du clan Merah soient placées sous surveillance. Pourtant, en novembre 2011, “à la demande de la DCRI” elle-même, ces écoutes ont été interrompues »
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« On peut déjà tout faire ! »
La DCRI et la DGSE, les deux services de renseignement français chargés (notamment) de la lutte contre le terrorisme, ne se prononceront jamais officiellement à ce sujet. Marc Trévidic, lui, l’a fait. Et ses propos tranchent pour le moins avec ce que Nicolas Sarkozy veut faire passer au Parlement :
« Je suis aussi obligé de dire qu’on ne peut pas vraiment avoir beaucoup plus de pouvoirs qu’on en a : on peut à peu près tout faire en terme de pouvoirs d’investigation.
Un juge d’instruction antiterroriste peut sonoriser un appartement, une voiture, faire des écoutes téléphoniques, renouvelées tous les 4 mois, il peut très bien écouter des gens pendant 3 ans si ça lui chante, il fait des perquisitions où il veut quand il veut, peut mettre quelqu’un pendant 4 jours en garde à vue, voire 6 dans certaines conditions particulières…
La loi LOPPSI 2 nous permet d’envoyer des espions dans les ordinateurs pour suivre en direct tout ce qu’il s’y passe… ce sont vraiment des pouvoirs d’investigation qui sont maximum. Je ne vois pas ce que l’on pourrait donner d’autres comme pouvoirs que nous n’ayons déjà. «
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A quoi servent les policiers antiterroristes ?
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Des services spécialisés dans la lutte antiterroriste sont très très employés à des tâches qui ne sont pas forcément du terrorisme. Dès qu’il y a un mail de menace, dès qu’il y a le moindre évènement, la moindre alerte à la bombe, on fait systématiquement appel à ces services spécialisés, qui passe leur temps à ça, et ils ont très peu de temps à consacrer aux vrais dossiers terroristes… »
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Si jamais on les empêche d’aller sur Internet…
Après avoir rappelé que le Parlement a d’ores et déjà adopté une quinzaine de lois pour lutter contre le terrorisme, David Assouline, le président de la commission sénatoriale pour le contrôle de l’application des lois, a interrogé Marc Trévidic sur « ceux qui disent que la prévention doit aussi passer par la répression et la pénalisation, à l’image de la pédopornographie, de la possibilité de consulter sur Internet« , Marc Trévidic explique que ce serait non seulement contre-productif, mais également compliqué :
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Par Jean Marc Manach pour bugbrother.blog.lemonde.fr
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