Détective privé et œuvres d'art volées …
Les voleurs ont le champ libre.
Doreen Carvajal pour l’International Herald Tribune.
Depuis des années, la vulnérabilité au vol des musées et des propriétaires d’œuvres d’art constitue une inquiétude rampante en France, mais deux événements survenus récemment dans le pays font jaillir le problème au grand jour.
Un cambriolage spectaculaire d’un montant de 100 millions d’euros perpétré au Musée d’art moderne de Paris en mai dernier et le procès, le mois prochain, de trois hommes liés à un audacieux fric-frac dans l’appartement de la petite fille de Picasso, ont révélé la vulnérabilité des propriétaires d’œuvres d’art face aux agissements de cambrioleurs particulièrement méticuleux.
Dans les deux cas, l’identité des malfaiteurs reste un mystère – […]
La France et l’Italie en première ligne
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Un « brin d’ADN »
Ce type de bandes est-il responsable du vol perpétré au Musée d’art moderne de Paris ? Charles Hill, ancien enquêteur de Scotland Yard devenu détective privé, s’est infiltré dans le milieu pour retrouver « Le Cri » d’Edvard Munch après sa disparition en 1994 de la Galerie Nationale d’Oslo. Il a également retrouvé un Vermeer dérobé par des malfaiteurs irlandais dans un manoir britannique. « Ces groupes s’apparentent à un brin d’ADN ; ils sont tous reliés les uns aux autres sur le même cordon, détaille Charles Hill. Ils sont en contact étroit avec des criminels du Benelux, Belgique et Hollande, en particulier pour le recel des œuvres« . Bien qu’ils soient extrêmement peu loquaces sur les investigations en cours à Paris, la police française et le juge chargé de l’enquête contestent l’idée d’une implication du gang de la Brise de Mer.
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http://www.presseurop.eu/fr/content/article/325531-les-voleurs-ont-le-champ-libre