Réseaux sociaux : nouvel outil d’espionnage des agents fédéraux ?
La volonté de partage d’informations des internautes sur les réseaux sociaux n’attire pas que les pirates malintentionnés. Un mémo gouvernemental datant de mai 2008, récemment rendu public, révèle que les agents fédéraux américains sont encouragés à se faire des amis sur des sites tels que Facebook, dans le but de récolter un maximum d’informations personnelles.
Le mémo a été dévoilé, avec quantité d’autres documents, à la suite d’une demande d’accès à l’information de la part de l’Electronic Frontier Foundation (EFF), un gardien de la vie privée sur le Net. Il décrit, entre autres, de quelle manière les agents du Bureau de la détection des fraudes et de la sécurité nationale (FDNS) exploitent les réseaux sociaux pour en tirer une mine d’or d’informations, fournies gracieusement par les internautes narcissiques.
Les principaux réseaux sociaux – Facebook, Twitter, MySpace et Digg – ont été plutôt avares en commentaires au sujet du programme gouvernemental d’espionnage sur les réseaux sociaux. Les documents rendus publics indiquent par ailleurs que l’activité d’espionnage du gouvernement s’étend au-delà des réseaux sociaux: le contenu des sites Wikipedia et Craigslist est aussi sous surveillance, soutient l’EFF.
«La tendance narcissique de plusieurs internautes les incite à se constituer d’importants réseaux de contacts en ligne, et un bon nombre d’entre eux acceptent même des demandes de cyberamis qu’ils ne connaissent même pas. (…) Ceci procure un énorme avantage pour le FDNS, car il est dès lors possible de surveiller les individus suspectés de mener des activités frauduleuses», est-il écrit sur l’un des documents obtenus par l’EFF.
Les informations personnelles glanées ici et là sur les réseaux sociaux serviraient, par exemple, à […]
Source: Electronic Frontier Foundation
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