la cybercriminalité, une spécialisation d’avenir pour les magistrats …
A l’heure où 9500 sites internet qualifiés de « malveillants » sont créés chaque jour, la réponse pénale à la cyberdélinquance doit être à la mesure de ce nouveau fléau qui mêle, entre autres, préjudices économiques (blocages des serveurs d’une entreprise), détournements politiques (piratages de sites gouvernementaux) et même scandales de santé publique (contrefaçons de médicaments écoulés sur l’Internet).
A l’aube du XXIe siècle, la justice est confrontée, comme la plupart des autres acteurs politiques et économiques, à une problématique liée aux cybercrimes et aux réseaux numériques.
Si l’arsenal pénal chargé de réprimer les comportements délinquants est particulièrement étoffé, surtout depuis l’adoption de la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI 2) le 14 mars 2011, la tâche reste difficile en raison de l’inexistance d’une définition légale précise de ce que recouvre la notion de cybercriminalité.
Cette dernière regroupe des infractions de deux types :
- celles, anciennes, liées aux formes de criminalité «traditionnelles» qui ont pu et su évoluer avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC),
- celles, nouvelles, liées aux systèmes d’information et de traitement automatisé des données (STAD) et qui sont apparues avec le développement des réseaux informatiques et d’Internet.
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Par le ministère de la justice sur justice.gouv.fr
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source : http://www.justice.gouv.fr/justice-penale-11330/juger-la-cybercriminalite-24308.html