Une femme détective privée …
Appareil photo, jumelles et bloc-notes sont quelques-unes des armes de cette détective privée.
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Cette Neversoise a toujours eu le goût du monde judiciaire et policier, jusque dans le sang. « Mon père et mon oncle étaient gendarmes. » Du haut de ses 26 ans, elle est passée des romans policiers au Code Civil, en passant par des ouvrages pédagogiques, sur les bancs de l’université, pour apprendre l’art de l’enquête. Une formation “Sécurité des biens et des personnes, mention enquêtes privées” qu’elle a suivie en complément de missions au TGI (*) de Nevers, et au sein d’une association en tant que juriste. Cette expérience lui a montré la réalité du métier. « Il faut s’affranchir du mythe de l’enquêteur de la série télé. » Ses missions, moins trépidantes, sont davantage des affaires de mœurs et d’escroquerie à l’assurance.
« Celle-ci peut faire appel à nos services lorsqu’elle soupçonne une fraude. Aussi, dans une procédure de divorce, je peux aider mon client à démontrer le concubinage notoire de son conjoint, une faute puisqu’il reste marié jusqu’à la prononciation du divorce. Les éléments peuvent être recevables car nous pouvons saisir un huissier si nous trouvons des preuves. Après, c’est selon l’interprétation du juge. » Pour Stéphanie Roussel, son métier est un complément au travail de la justice « qui n’a ni le temps ni les moyens d’aller au fond des choses. »
De son côté, la détective privée consacrera tout son temps à son client, utilisant tous les moyens légaux. Filature, récupération de documents à charge, photographies ou films des cibles réalisés sur la voie publique. Ses armes : Un appareil photo, un bloc-notes, un scanner portatif pour copier les documents… et Internet ! « Les réseaux sociaux sont une véritable mine d’or ! » avoue Stéphanie Roussel, lâchant quelques astuces : « Se promener avec son chien ou se faire passer pour un agent immobilier paraissent moins suspect ! »
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Par Pierre Destrade pour www.lejdc.fr
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