Les risques de la cybercriminalité au crible …
La multiplication des internautes et leur méconnaissance des pièges, que tissent les cyber-attaquants sur la toile internationale, donnent du fil à retordre aux forces de l’ordre qui ont dû s’adapter en créant au début des années 2000 l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC). « L’office cybercriminalité » est sur tous les fronts à travers la plateforme Pharos qui collecte le moindre signalement synonyme d’écart délictueux. « Cela va de l’escroquerie aux activités terroristes en passant par la pédo-pornographie », explique Aline Champagnat, directrice adjointe à l’OCLCTIC. « Le succès est tel que 2,5 millions d’internautes se sont connectés au portail, avec une fourchette de 1 500 à 2 000 signalements par semaine », poursuit le commissaire.
- La pêche aux codes
Trafic de données bancaires, escroquerie à la « Nigériane », piratage de serveurs sur le net et de commutateurs téléphoniques sont le lot quotidien des enquêteurs « High-Tech ». On est évidemment loin des hackers qui empoisonnaient la toile par goût du challenge. « On est passé de l’étudiant solitaire à une affaire de professionnels spécialisés. En Roumanie, par exemple, les informaticiens reçoivent une formation si performante que des groupes criminels plus ou moins structurés les embauchent », précise Aline Champagnat.
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- 250 millions d’euros
« Les données bancaires sont parfois revendues sur des sites de carding. Nous en avons eu l’exemple avec quelque 100 000 coordonnées bancaires espagnoles volées puis revendues », poursuit le numéro 2 de l’OCLCTIC.
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Par E.L. pour lunion.presse.fr
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