Quand les PME se mettent à l’intelligence économique …
Protéger ses innovation n’est pas réservé aux grands groupes. Les PME prennent conscience des risques et tentent, elles aussi, de combler leur retard sur les questions d’intelligence économique.
Les PME vont-elles combler leur retard en matière d’intelligence économique ? « La sûreté économique est aussi un problème local. Les PME sont toutes concernées », expliqu Sophie Larivet, chercheuse en sciences de gestion, et participante d’un colloque organisé à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), du 19 au 23 mai.
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« Avantage compétitif »
« Il y a environ 15% à 20% des PME qui pratiquent l’intelligence économique. 40% d’entre elles font de la veille mais ne vont pas plus loin », poursuit Sophie Larivet, auteure d’une enquête sur les pratiques des PME en la matière.
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« Faiblesse de la pensée stratégique »
S’il y a une prise de conscience récente chez les PME françaises, la pratique n’est pas encore assez répandue notamment en raison d’un problème « culturel » face aux questions d’intelligence économique, contrairement aux pays anglo-saxons, à la pointe dans ce domaine.
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Un coût utile
Conscient du changement de nature de la compétition économique qui ne cesse de se complexifier, le gouvernement a réformé son dispositif dans ce domaine en mettant en place il y a tout juste un an une délégation interministérielle à l’intelligence économique censée « sensibiliser » les acteurs à cette nécessité.
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Par Tiphaine Thuillier pour lentreprise.lexpress.fr
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