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E-réputation: Comment les entreprises soignent leur image sur la toile …
A lire sur 20minutes.fr :
L’homme nu du catalogue de la Redoute ou la vidéo d’une livraison «express» de Fedex: ces «bad buzz» qui font rigoler au bureau sont devenus le cauchemar des entreprises qui ont gros à perdre face à leurs concurrents.
- Une préoccupation partagée
«Aujourd’hui, toutes les entreprises savent que même un petit bug peut totalement transformer leur communication», observe Alain Laidet, commissaire général du Forum E-Marketing qui se tient les 24 et 25 janvier à Paris.
Pour preuve, cette préoccupation n’est plus le seul apanage des secteurs habitués de la veille concurrentielle ultra-industrialisée comme la pharmacie, la banque-assurance, ou les télécoms: «De nouveaux entrants ont fait leur apparition comme la grande distribution, les détaillants, les fournisseurs», confirme Christophe Jénot, directeur général de Digimind, éditeur de logiciel pionnier dans la gestion de l’e-réputation
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- Des stagiaires aux experts
«Dans certaines entreprises, l’e-réputation reste encore réservée au stagiaire qui anime la page Facebook! Créer des postes en CDI pour s’occuper de ça passe encore pour des emplois fictifs auprès des DRH!» souligne Eric Dos Santos, co-fondateur de la société Dimelo.
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- «Engager la conversation»
Après la première alerte, vient ensuite le temps de l’action. Et là, d’autres acteurs interviennent: «Il est ultra facile d’agir sur un ‘bad buz’ quand la communication est déjà instaurée chez soi», explique Eric Dos Santos.
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120 acteurs sur le marché de l'e-réputation …
En moins d’une dizaine d’années, le marché de l’e-réputation s’est structuré autour de deux types d’acteurs. D’un côté les entreprises issues de l’intelligence économique, plutôt axées sur les performances technologiques, de l’autre, celles issues de la communication, davantage portées sur l’analyse. A mesure que les investissements média des entreprises se déportent sur le Web, les acteurs issus de la communication ont pris le pas sur ceux issus de l’intelligence économique.
Quelques acteurs de l’e-réputation | |||||
Société | Type d’acteur | Chiffre d’affaires (année) | Références | ||
Human to Human | Agence de conseil en communication | 1,5 million d’euros (2008) | Bouygues Telecom, Castorama, RATP, E.Leclerc… | ||
OTO Research | Institut d’études | 696 000 euros (2008) | Johnson & Johnson… | ||
Opt’in Power | Agence de conseil en communication | 305 000 euros (2009) | NC. | ||
Linkfluence | Institut d’études | 600 000 euros (2009) | Evian, Ferrero, L’Oréal, Philips… | ||
Nurun | Agence digitale | 14,8 millions d’euros (2008) | Belambra, Kellog’s… | ||
Source : Journal du Net |
Aujourd’hui, le marché français est composé d’environ 120 acteurs. […]
Car l’explosion de la demande pour la gestion de l’e-réputation est notamment due à la mutation profonde du métier des groupes de communication ou des agences de relations publiques et relations presse. A mesure que les investissements média se déportent sur le Web, les acteurs de la communication ont dû développer un certain savoir-faire pour en mesurer les retours et préconiser de nouvelles actions en ligne, comme des opérations de buzz.
http://www.journaldunet.com/ebusiness/marques-sites/marche-de-l-e-reputation/les-acteurs.shtml
Salaires de misère sur Twitter …
Thomas, cadre trentenaire, recense et publie sur le site de microblogging les offres d’emplois pour cadres aux salaires scandaleusement bas. Son compte? JobDeCrevard.
Vous avez beaucoup d’expérience et vous cherchez un job mal payé? Suivez JobDeCrevard sur Twitter: depuis mardi après-midi, il recense les offres d’emploi les plus mal rémunérées et les plus exigeantes du marché.
« Envoyez vos annonces de jobs sous-payés grâce à la crise à jobdecrevard @ gmail.com. Tous les jours une sélection est publiée. Bienvenue dans un monde de Crevards », est-il expliqué sur le site de microblogging. Une idée qui attire déjà du monde: 254 personnes suivaient ce fil moins de 48 heures après l’apparition du blog.
Derrière ce compte Twitter décapant, un particulier: Thomas (le prénom a été changé), cadre logisticien trentenaire qui, explique-t-il à E24, est « effaré des exigences de certaines annonces et du salaire proposé en face ». Lui-même tente de changer de travail. « Je suis en poste dans une entreprise qui prépare un plan social. Je ne serais pas forcément viré, mais dans ces cas-là, mieux vaut être pro-actif ».
Buzz négatif
C’est donc en cherchant des offres d’emplois avec ses collègues que Thomas tombe sur ces annonces sous-payées notamment sur le site de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). « Au début, ça nous a fait rire. Ensuite, j’ai trouvé que c’était scandaleux. J’ai donc voulu faire une bonne action en utilisant les réseaux sociaux pour faire de la mauvaise publicité aux entreprises qui cherchaient des cadres sous-payés ».
Un exemple? « Chef low-cost de 15 pers bac+5 si possible compétences en commerce, management, gestion, logistique… 24.000 euros par an ». Ou encore: « Directeur usine de 50 pers avec 8 ans d’expérience en Lean Manufacturing et 5S… bac+2, salaire inférieur à 35.000 euros ».
Salaires de misère
Des salaires de misère comparés aux rémunérations proposées en temps normal aux ingénieurs à la sortie d’école. « Un jeune diplômé se voit d’habitude proposer 28.000 euros par an », explique Thomas. Ces entreprises cherchent des « cadres low cost », selon l’expression de Thomas: « en fait, ils recrutent des techniciens pour en faire des cadres à bas coût. Ces annonces ne devraient même pas être sur le site de l’APEC ».
« Communiquer le salaire »
Contactée par E24, l’APEC a précisé qu’elle ne pouvait pas refuser de publier une offre d’emploi, sauf en cas d’enfreinte au code du travail (discrimination par exemple). « On ne fait pas le marché de l’emploi mais nous cherchons à le rendre plus transparent », a expliqué une porte-parole. « C’est pourquoi nous incitons très fortement les entreprises à communiquer le salaire dans leurs offres d’emploi ».
Si la rémunération est inférieure à la pratique, l’APEC a très peu de marge de manoeuvre. « Une fois l’offre reçue, nous ne pouvons que conseiller l’entreprise », ajoute la porte-parole. Mais la société reste la seule à décider de ce qui figurera sur l’offre d’emploi.
Ce phénomène des « cadres low cost » n’est pas nouveau, d’après Thomas. Mais il pourrait bien se développer par ces temps de crise. Avec la hausse du chômage, les entreprises sont de plus en plus en situation de force pour imposer leurs conditions à leurs nouvelles recrues. Surtout auprès des jeunes, qui devraient vivre une rentrée très difficile sur le marché de l’emploi.
Guillaume Guichard
http://www.e24.fr/hightech/mediapub/article128834.ece/Salaires-de-misere-sur-Twitter.html