Dans les pas de la nouvelle génération des détectives privés …
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Ils ont 25 et 26 ans, et représentent la nouvelle génération de détectives privés. Aurélie Salha et Étienne Defond ont ouvert un bureau d’enquête de droit privé en centre-ville, 7, rue Mathieu Lalanne en face du square Lafond. Juristes de formation, ils revendiquent une approche technique de la profession, loin des clichés véhiculés par la télé et le cinéma.
« On n’est plus au temps où les détectives privés étaient souvent des gars qui ne savaient pas quoi faire de leur vie et faisaient leur boulot n’importe comment, argumente Etienne Defond. C’est un vrai boulot de technicien et de juriste. Il faut savoir que la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, peut débarquer à tout moment pour vérifier nos fichiers. »
Internet, terrain d’enquête privilégié
Les deux jeunes détectives sont passés par une des trois formations qui existent en France (à Nîmes) pour décrocher une licence professionnelle. Ils ont ensuite intégré « Détectives de France », un réseau national qui leur a confié le soin d’ouvrir il y a quelques mois leur antenne paloise (il existe deux autres agences sur Pau).
Les premiers contrats n’ont pas tardé. « Nous avons surtout des affaires d’adultère dans le but de monter un divorce aux torts du conjoint, des congés maladie frauduleux, ou des recherches de personnes pour des impayés », précise Aurélie.
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Être détective privé, c’est d’abord maîtriser l’art de la planque. Outil privilégié, une voiture, « la plus banale possible du type Clio ou 206 ». Pour les filatures en centre-ville, la moto peut aussi servir. Côté matériel, l’appareil photo reflex, muni d’un bon téléobjectif est indispensable. Mais Étienne et Aurélie travaillent aussi avec un petit compact pour les photos plus rapprochées, de plus en plus avec les téléphones portables, voire même avec un stylo gadget muni de caméra.
Mais le terrain n’est pas leur seul théâtre d’opération. Internet est devenu un véritable terrain d’investigation pour les détectives. « J’y passe des heures, confie Étienne. J’ai plusieurs faux profils sur Facebook. C’est très utile pour rechercher les adresses ou les numéros de téléphone des gens. » Connaissances parfaites des règles de droit, utilisation des astuces d’antan, mais aussi des avancées technologies, attention, les détectives des temps modernes sévissent en ville.
Au fil des filatures…
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Par E.B. pour larepubliquedespyrenees.fr
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/02/10/profession-detective-prive,179900.php