Qui sont les mercenaires de la cyberguerre en 2012 ?
Profession : marchand de cyberarmes. Ils sont une poignée dans le monde à vendre leur expertise en piratage informatique. Clients : les agences de renseignement et les entreprises.
Les hackers l’appellent « the Grugq ». Il vit à Bangkok et il est marchand d’armes. Ou, plus exactement, de « cyberarmes ». Il s’agit de codes informatiques conçus pour exploiter des failles dans des logiciels. Une fois la brèche ouverte, l’agresseur peut entrer dans le réseau pour y commettre ses méfaits : voler des fichiers confidentiels, installer un « mouchard » qui lui permettra d’espionner sa victime, ou encore inoculer un virus dans le système pour l’endommager, voire le détruire.
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- Loin de la caricature du geek boutonneux
Cas typique, un client veut monter une opération d’intrusion. Il a besoin de compétences particulières – par exemple des spécialistes de l’attaque à distance.
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- Des pirates « rétribués au résultat »
Mais la véritable activité de ces compagnies est bien plus discrète : elles conçoivent des programmes d’attaque pour le compte de gouvernements. En France, on compte une petite dizaine de sociétés sur ce créneau, telle Vupen.
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- « J’ai formé des policiers au hacking »
Aujourd’hui, les pratiques ont changé. Des scandales ont entaché l’image de grands groupes, à l’instar d’EDF, condamné fin 2011 à verser 1,5 million d’euros à l’organisation Greenpeace pour « complicité de piratage informatique ».
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Par Charles Haquet pour lexpansion.lexpress.fr
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source http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/qui-sont-les-mercenaires-de-la-cyberguerre_361503.html?p=2