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France 5 : LES NOUVEAUX DÉTECTIVES …

Posté par Arnaud Pelletier le 20 octobre 2010

Détective privé sur France 5.fr

Auteur : CAROLE CHEYSSON
Durée : 52 minutes
Réalisateur : CAROLE CHEYSSON
Production : POISSONS VOLANTS (LES)
Participation : FRANCE TÉLÉVISIONS

Prochaine diffusion :

Vendredi 5 Novembre 2010 à 00:47

Le Resume

Formation universitaire obligatoire, agrément préfectoral, contrôle de la direction centrale du renseignement intérieur et, bientôt, dit-on, reconnaissance comme « auxiliaires de justice » : les détectives ont changé de visage.

Au-delà des adultères, leurs enquêtes s’étendent aujourd’hui des conflits familiaux à la fraude à l’assurance, en passant par le vol en entreprise, ou la surveillance préventive des employés…

Leurs compétences se sont multipliées à la demande de clients dont la suspicion est aiguisée par une société de plus en plus sécuritaire.

Sophie et Stéphanie, 23 ans, abordent la profession via leur cursus universitaire. Cours de filature et de psychologie du fraudeur sont au programme, avant d’intégrer un cabinet de détectives pour un stage.

Frédéric et Jérôme, plus aguerris, enquêtent déjà sur le terrain. En les suivant dans leurs exercices de filatures, ou lors d’une rencontre avec la « cible » pour trouver des preuves, le téléspectateur découvre une profession à l’éthique très personnelle, qui permet aux détectives de s’aventurer sur des terrains que la justice peine à atteindre.

En savoir plus :

http://documentaires.france5.fr/documentaires/les-nouveaux-detectives

Et aussi :

Le Figaro.fr

Loin du mythe, ce documentaire se penche sur les méthodes modernes des enquêteurs privés.

Il faut se faire une raison. Aujourd’hui, les détectives n’ont plus rien à voir avec les Rouletabille, Nestor Burma ou autres Jack Palmer, borsalino enfoncé jusqu’aux yeux, trench au col relevé, lunettes noires pour ajouter au cliché. Ils ressemblent à n’importe quel passant, sans signe distinctif, ce qui est justement l’objectif de tout bon enquêteur: savoir se fondre dans la foule pour mener une filature. Aujourd’hui, on ne s’improvise plus détective, on suit des études couronnées par un diplôme universitaire. Et si «dénoncer la mauvaise moralité des gens», comme le dit l’un d’eux, reste leur fonds de commerce, «les nouveaux détectives», pour reprendre le titre du documentaire de Carole Cheysson diffusé dans le cadre du magazine «Le Monde en face», foulent bien d’autres territoires. Ils enquêtent également dans le monde des entreprises, sur des litiges entre salariés et employeurs.

À l’université, on apprend aux étudiants les bases pour devenir un fin limier – «80 % de la réussite d’une mission dépend du premier entretien avec le client», «la filature est le point de départ de toute enquête», «un bon enquêteur doit savoir dire non, on n’est pas des James Bond on ne peut pas tout faire» – et les règles d’or à suivre – «la mission passe avant tout, on met de côté son petit confort, on est le plus naturel possible». Une fois leur diplôme en poche, les futurs experts de la planque font des stages dans des cabinets d’investigation. Comme Sophie, généalogiste de formation, ou Stéphanie, dont le père est à la Direction centrale du renseignement intérieur, toutes deux âgées de 23 ans.

«Faire une enquête, c’est comme chasser»

Carole Cheysson a suivi les deux jeunes femmes au cours de leurs premières filatures, cornaquées par des «pros» et deux détectives plus aguerris, Frédéric et Jérôme. «J’ai un parcours totalement atypique, explique ce dernier. J’ai été électricien sur des plateaux télé, employé dans une très grosse discothèque, j’ai vendu du fromage en Suisse et j’ai un BTS de commerce.» Son client l’a chargé de localiser une jeune femme qui lui a escroqué 70.000 euros, soi-disant pour ouvrir une pizzeria qui n’a jamais vu le jour.

L’aspect le plus intéressant de ce documentaire réside dans l’opposition entre la police et les enquêteurs privés. Ces derniers agissent quand il s’agit d’un contentieux civil ou commercial (domaine dans lequel la police n’a pas de pouvoir d’intervention) et il leur est interdit de toucher à ce qui relève du pénal. En théorie. Car souvent, une investigation peut conduire à empiéter sur le travail de la police. Et, comme le souligne Éliane Chantepie, présidente de chambre à la cour d’appel de Paris, «faire une enquête, c’est comme chasser. Quand on commence, on a envie de poursuivre. Le but est d’aboutir». Reste un autre paramètre primordial, peu présent dans le film, celui de l’argent. Avoir recours à un enquêteur privé coûte «très cher». Pourtant certains n’hésitent pas à sortir leur carnet de chèques, estimant que les détectives sauront mieux répondre à leurs demandes, car moins respectueux des lignes jaunes. D’autant que Google, Facebook et autre Twitter leur facilitent désormais la tâche.

Par Isabelle Nataf

Source :

http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2010/10/19/03012-20101019ARTFIG00344-les-nouveaux-sherlock-holmes.php

Des « privés » sur la trace des salariés

Posté par Arnaud Pelletier le 19 février 2008

Pour établir la preuve qu’elles sont victimes de fraudes, certaines entreprises ont recours aux services de détectives privés. Une pratique aux contours juridiques flous.

La fraude en entreprise – du coulage de marchandises au vol d’informations stratégiques – est devenue un fléau tel que certaines entreprises n’hésitent pas à employer des sociétés privées pour démasquer les indélicats. Filatures, écoutes, photos volées, leurs méthodes n’ont parfois rien à envier aux « privés » de roman policier. « Les directions font appel à nous pour établir la matérialité d’une faute lorsqu’elles ont des soupçons », explique Alain Letellier, secrétaire général du CNSP-ARP, syndicat majoritaire dans la profession.

Les demandes des entreprises sont aussi variées que la palette des escroqueries est large. Mais la concurrence déloyale, le détournement de clientèle et le vol de marchandises comptent parmi les missions les plus fréquemment traitées par les détectives privés. Une agence enquête ainsi depuis des semaines sur un nouveau concurrent de son client : une entreprise d’agroalimentaire qui se targue de produire éthiquement des produits « bio ». « Nous avons remonté toute la chaîne de production jusque dans les pays de l’Est pour démontrer les infractions tant au niveau sanitaire que social. Le but est de prouver qu’il y a approche commerciale déloyale. » Coût pour l’entreprise : près de 15.000 euros, mais le jeu en vaut visiblement la chandelle. Devant des pratiques qui mettent en péril la survie de l’entreprise, les directions ne lésinent pas sur les moyens. Pour Charles Pellegrini, ancien chef de l’Office central de répression du banditisme passé au privé, le vol de clientèle dans des sociétés de télécommunication, où le taux de turnover des commerciaux est extrêmement élevé, est un phénomène massif qui ne peut souvent être attesté qu’après une minutieuse enquête. Il vient, lui, de boucler un dossier où deux commerciaux d’une société de recouvrement sont partis avec l’intégralité des dossiers clients. « Ils ont remonté une société après un bref passage à l’étranger. » Faire appel à ces professionnels de l’investigation permet de dénouer des situations parfois extrêmement délicates, comme ce PDG d’une PME de 300 personnes que les actionnaires familiaux soupçonnent d’être manipulé par un réseau lié à la prostitution en Thaïlande.

Des conséquences pour l’image

Pour Olivier Gallet, fondateur d’un cabinet spécialisé dans la prévention des fraudes, le recours à des officines privées est, dans certaines situations, le seul recours. « J’ai été contacté par un dirigeant de PME qui constatait des disparitions dans son stock. La gendarmerie ne voulait pas intervenir tant qu’il n’avait pas d’éléments plus concrets. Il était résigné à faire lui-même la planque le soir, je lui ai conseillé de faire appel à un détective », explique-t-il. Police et gendarmerie se montrent souvent peu intéressées par ce genre d’affaires. Or, pour certaines fraudes comptables « artisanales », il est difficile de remonter la piste des fraudeurs sans une enquête de terrain.

Reste que ces investigations frôlent bien souvent l’illégalité. Olivier Gallet ne le cache pas à ses clients. Si ce sont des informations qui aident à prendre des décisions, il est difficile d’en faire état devant les tribunaux. « Il est impossible de licencier un commercial dont un détective aurait établi qu’il va à la pêche sur ses heures de travail. Les informations collectées sans que le salarié soit prévenu sont considérées comme irrecevables par le droit du travail », prévient Sylvain Niel, avocat chez Fidal. Tout en restant flous sur les moyens qu’ils mettent en oeuvre, car ils portent souvent atteinte à la vie privée, les détectives jouent les équilibristes pour ne pas trop flirter avec la ligne jaune. « Je demande toujours au départ que le cadre juridique de mon intervention soit défini par l’avocat de mes clients. A charge pour lui d’expurger tout ce qui peut prêter le flanc aux critiques devant un tribunal », affirme Alain Letellier. « Mais, dans l’immense majorité des cas, ces affaires ne passent pas par la case judiciaire et se terminent par une négociation à l’amiable. » Conscientes des éventuelles conséquences sur leur image, les entreprises sont parfois bien contentes de ces règlements en toute discrétion.

LUCIE DELAPORTE  –  Les echos.fr

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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