Articles taggués ‘réunion’
Le métier d’enqueteur privé ou ARP ?
Le détective est un enquêteur de droit privé qui effectue, à titre professionnel, des recherches, des investigations et des filatures.
Il ne doit pas être confondu avec le terme anglophone de « détective », qui désigne un fonctionnaire de police chargé de conduire les enquêtes officielles. Un fonctionnaire de police est dans tous les cas un enquêteur de droit public.
En France, la profession dispose désormais d’un authentique statut la classant dans les professions libérales, l’assimilant à une profession de sécurité, la plaçant sous le contrôle des autorités administratives avec délivrance d’un agrément de l’État.
Il aura fallu, pour assainir, moraliser, revaloriser, contrôler et règlementer cette activité, pas moins d’une directive européenne de 5 lois, 7 décrets deux arrêtés ministériels, sans compter de nombreuses circulaires ministérielles.
La profession a une vocation essentiellement juridique et, si elle ne permet pas encore aux justiciables économiquement faibles de bénéficier, à l’instar de l’Italie, de l’aide judiciaire, elle comble déjà un vide juridique du droit français en recherchant des preuves dans le cadre des procédures civiles et commerciales où il n’existe pas de juge d’instruction, et dans lesquelles les services de police et de gendarmerie n’ont pas qualité, compétence et droit d’intervenir.
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Par la rédaction de kel-emploi.sfr.re
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Source http://kel-emploi.sfr.re/pages/dossier-140-le-m%C3%A9tier-d-enqueteur-priv%C3%A9.html
L’usage de la war room en entreprise …
Les entreprises utilisent de plus en plus les outils décisionnels des responsables politiques. War Room et Shadow cabinet sont deux exemples illustratifs de cette tendance
Dans le suivi de gestion et la prise de décision des dirigeants, il est un outil d’un grand intérêt : la War Room. Le terme peut sembler guerrier mais historiquement il l’est bien puisqu’il fait référence explicitement au cabinet de guerre du premier ministre britannique Winston Churchill. Caché sous-terre pour éviter les dangers des bombardements nazis, ce cabinet était non seulement le lieu de réunion des ministres et généraux clés mais aussi le centre de recueil des données essentielles. Centralisation des informations de la guerre, les différentes salles de réunion de ce cabinet étaient constituées de tables disposées autour de grandes feuilles de papier visuelles permettant de partager l’information et de prendre des décisions : carte d’Etat-major sur les champs de bataille, graphiques en bâton sur les pertes, etc.
Le principe d’une War Room de direction générale s’inscrit dans la même logique. Les papiers ont été remplacés par des écrans numériques mais la philosophie reste proche. Les données clés du tableau de bord sont affichées sur l’écran principal de la pièce. Des écrans annexes donnent des focus particuliers, des informations temps réels (fil d’information), etc. Face aux écrans, le Comité de Direction siège en ayant un accès partagé aux données permettant des analyses communes, les débats nécessaires. Au final, cela crée un environnement favorable au processus de décision.
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Par Jean-Michel Huet, Directeur Associé de BearingPoint pour lesechos.fr
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