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Les détectives privés pour les Nuls …
Vous êtes passionné par les enquêtes et les aventures de détectives privés, et vous souhaitez en savoir d’avantage sur cette mystérieuse profession ? Vous souhaitez devenir détective privé, ou utiliser les services de l’un d’eux ? Ce guide vous plonge dans un univers parfois mal perçu car souvent méconnu du grand public.
Dans cet ouvrage de référence, vous découvrirez que ce métier est un vrai métier, ancien et rigoureusement réglementé. Car si pour beaucoup de gens le détective privé ne s’occupe que d’affaires de divorce et d’adultères, et qu’il travaille comme un mercenaire prêt à tout pour gagner de l’argent, ce livre vous montrera qu’il n’en est rien. Au contraire, pour exercer ce métier, il faut avoir un bon niveau de connaissance en droit, respecter un code de déontologie officiel, et posséder des qualités humaines. Si les divorces, leur éventuelles complexité, et plus largement même les affaires familiales, sont des éléments du métier encore importants – le cœur de la profession, lui, consiste à apporter la preuve demandée dans le cadre d’une procédure judiciaire ou d’une négociation. Les clients appartiennent autant aux sphères privées : particuliers, chefs d’entreprises, salariés, commerçants, industriels – que publiques : administrations, offices publics, mairies… Bref : toutes celles et ceux qui doivent se défendre face à une situation difficile.
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Par Jean-Emmanuel DERNY et Samuel MATHIS pour pourlesnuls.fr
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Expertises : Enquêteur privé, professionnel de la preuve …
Au sommaire du n°390 d’avril 2014
Expertises des systèmes d’information – Le mensuel du droit de l’informatique et du multimédia.
Interview : Enquêteur privé, professionnel de la preuve, par Arnaud Pelletier
Dans des affaires de concurrence déloyale, de fuite de données ou de contrefaçon, les avocats ou les entreprises font de plus en plus appel à des agents d’enquête privée pour confirmer de façon probante un soupçon en vue de lancer une procédure judiciaire ou de négocier une transaction. Le métier consiste en effet à recueillir des informations ou des renseignements destinés à des tiers, en vue de la défense de ses intérêts, même sans faire état de sa qualité ni révéler l’objet de sa mission. La profession d’enquêteur privé a beaucoup évolué depuis la loi de 2003 qui a imposé des principes d’exercice du métier et des conditions de diplôme, ce qui a conduit à en élever le niveau de compétences. On est bien loin de l’image d’Epinal véhiculée par les films et les romans policiers. Le numérique fait de plus en plus partie du travail d’enquêteur, même si la surveillance des personnes demeure.
Magazine
Noms de domaine : les Etats-Unis privatisent les racines de l’internet, par Sylvie Rozenfeld
Interview
Arnaud Pelletier, par Sylvie Rozenfeld
Doctrine
Loi de programmation militaire : contribution de l’assurance des cyber risques, par Jean-Laurent Santoni
Drones : responsabilité pénale, vie privée et données personnelles, par Blandine Poidevin et Clémence Vancostenoble
Monnaie virtuelle : enjeux et perspectives, par Myriam Quéméner
La Neknomination : un nouveau cyberjeu dangereux ?, par Myriam Quéméner
Base de données : le périmètre de la protection, par Mélaine Lecardonnel
Nom de domaine : l’argument de la gestion d’affaires réfuté, par Radmila Chapuis
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Par Sylvie Rozenfeld pour expertises.info
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Source http://www.expertises.info/
Le métier d’enqueteur privé ou ARP ?
Le détective est un enquêteur de droit privé qui effectue, à titre professionnel, des recherches, des investigations et des filatures.
Il ne doit pas être confondu avec le terme anglophone de « détective », qui désigne un fonctionnaire de police chargé de conduire les enquêtes officielles. Un fonctionnaire de police est dans tous les cas un enquêteur de droit public.
En France, la profession dispose désormais d’un authentique statut la classant dans les professions libérales, l’assimilant à une profession de sécurité, la plaçant sous le contrôle des autorités administratives avec délivrance d’un agrément de l’État.
Il aura fallu, pour assainir, moraliser, revaloriser, contrôler et règlementer cette activité, pas moins d’une directive européenne de 5 lois, 7 décrets deux arrêtés ministériels, sans compter de nombreuses circulaires ministérielles.
La profession a une vocation essentiellement juridique et, si elle ne permet pas encore aux justiciables économiquement faibles de bénéficier, à l’instar de l’Italie, de l’aide judiciaire, elle comble déjà un vide juridique du droit français en recherchant des preuves dans le cadre des procédures civiles et commerciales où il n’existe pas de juge d’instruction, et dans lesquelles les services de police et de gendarmerie n’ont pas qualité, compétence et droit d’intervenir.
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Par la rédaction de kel-emploi.sfr.re
En savoir plus :
Source http://kel-emploi.sfr.re/pages/dossier-140-le-m%C3%A9tier-d-enqueteur-priv%C3%A9.html
Détective privé : une métier examiné à la loupe …
- La profession en chiffres
Entre 1 000 et 1 500 : c’est le nombre de détectives en France.
Du Smic jusqu’à 2 500 € : c’est le salaire moyen d’un détective employé par un cabinet.
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Entre 50 et 100 € de l’heure : c’est ce que coûtent, en moyenne, les services d’un détective. Bien que la profession cultive le secret à ce sujet.
- Devenir détective
Formation incontournable : pour avoir le droit d’exercer le métier de détective, il faut suivre une formation homologuée et enregistrée au Répertoire national de la qualification professionnelle (RNCP). Seuls trois centres la dispensent. : l’IFAR (Institut de formation des agents de recherches) de Montpellier, le centre universitaire Vauban de Nîmes (avec la licence professionnelle « Agent de Recherches Privées — ARP »), et le centre de formation permanente de l’université Panthéon Assas, annexe de Melun (licence professionnelle « Sécurité des biens et des personnes – options enquêtes privée »). Cette formation est devenue obligatoire en 2005. Date de la parution du décret d’application de la loi de 2003.
Agrément indispensable : après avoir décroché cette qualification professionnelle reste à obtenir l’agrément délivré par la préfecture. Elle mène une enquête avant de l’attribuer ou de la refuser.
- Le métier se professionnalise
En janvier 2012 : avec la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2), un Conseil national des activités de la sécurité privée verra le jour au mois de janvier. Il dépendra du ministère de l’Intérieur et se chargera de la délivrance ou de la suspension de l’agrément à la place des préfectures aujourd’hui.
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Une interview d’Alain Bernier, vice-président du Conseil national supérieur professionnel des agents de recherche privée (CNSP-ARP) pour lunion.presse.fr
En savoir plus :
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-metier-examine-a-la-loupe
Dans la peau d’un détective privé …
Pouvoir et abus de pouvoir, amour et infidélité, héritage, disparition, harcèlement… Le détective privé est au cœur de toutes les histoires qui touchent notre société. Exerçant chaque jour un métier indispensable, méconnu, et souvent fantasmé, au service de ceux qui n’ont pas de réponse policière ou judiciaire à leur problème. Charles Cluzet est « enquêteur de droit privé », comme l’on dit officiellement, depuis dix ans. Il vient nous raconter les grands moments de sa carrière de privé.
Comment devient-on détective privé ? Comment trouver le bon ?
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Source : Vivre FM C’est Vous !
(Christophe Bougnot – L’émission qui parle de vous : santé, éducation, vie quotidienne…)
Ecouter l’émission ici :
http://www.vivrefm.com/podcast/2011/05/04/040511-dans-la-peau-d%E2%80%99un-detective-prive/
Détective privé, un métier en plein essor …
À l’image des 40 agents de recherches qui décrochent un diplôme chaque année à Montpellier, l’engouement est réel.
Fini l’autodidacte, gabardine élimée sur le dos et réserve de mauvais whisky sous le bureau. Rien ne distingue ces néodétectives de Monsieur Tout le Monde. Un seul cliché a survécu à la professionnalisation d’un métier rare : le constat d’adultère mais qui ne représente plus que 20 % de l’activité. « Justement, c’est les cocus que j’aime le plus ! », lâche cette étudiante soulevant le rire de ses camarades de promo. L’apprentie “agent de recherches” débute sa formation d’un an à l’Institut de formation montpelliérain (Ifar), dans les locaux du Greta au lycée Mermoz. La première et parmi les seules à délivrer un diplôme reconnu par l’État, avec Nîmes et Paris. Et obligatoire depuis 2003.
Sorte d’Agatha Christie au sourire éclatant, Juliette, 28 ans, bac + 5, qui s’installera à Paris, voit sa nouvelle activité comme le prolongement de son ancien métier de juriste d’entreprise et d’assistante de juge d’instruction. « Souvent, les clauses de non-concurrence ne sont pas respectées… » Dans l’ombre, elle tentera de débusquer ces « injustices ».
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L’engouement est réel : le 21 janvier, 150 détectives et des dizaines de jeunes ont suivi au Corum un séminaire sur la lutte contre l’espionnage industriel, concurrence déloyale, contrefaçon, escroquerie…
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Éternellement jeune, cette profession est vieille comme le monde et évolue à son image. « Certes, l’info primaire est plus accessible qu’avant, notamment sur le net, mais il y aura toujours l’info cachée que l’on obtient avec filatures ou en interrogeant des gens », explique Yves Conversano, président de la Confédération nationale des détectives et directeur de l’Ifar. Surtout qu’un business se fait jour : le monde de l’entreprise. « Notre société moderne vit à pleine vitesse et crée ses propres problèmes et donc ses nouveaux besoins d’investigations. » Exemples : un patron s’interrogera sur l’absentéisme d’un salarié suspect d’élaborer une concurrence déloyale, d’espionnage industriel.
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Peu d’élus…
La France compte 3 000 détective, soit une vingtaine par département (200 à Paris et 80 à Marseille). La formation est sélective : « A Montpellier, sur 200 candidats chaque année, 80 passent un entretien et 20 sont finalement retenus. Il faut de la sagacité, le goût de la recherche et de l’empathie. » Vingt autres candidats suivront, eux, une formation de directeur d’agence. Le cursus est payant (3 200 €/an et 5 200 € pour un directeur d’agence) et peut être subventionné par le conseil régional.
Comment devient-on détective privé ?
Détective privé, voilà un métier qui peut paraitre bien exaltant. Faire des recherches, prendre des photos, espionner les gens semble très simple, et pourtant, c’est loin d’être évident lorsque l’on doit respecter les lois. Devenir détective privé n’est pas ouvert à tout le monde, du moins de nos jours, car ce ne fût pas toujours le cas.
Étapes de réalisation
- Jusqu’en 2003, tout le monde pouvait se déclarer détective privé. Il suffisait effectivement d’être de nationalité française ou d’être ressortissant d’un pays de la communauté européenne, et de n’avoir aucune condamnation dans son casier judiciaire portant atteinte à l’honneur ou à la probité de quelqu’un. Exercer en indépendant n’était ensuite qu’une formalité administrative.
- Depuis cette date, être détective privé nécessite un agrément, ainsi que de la justification de qualifications professionnelles. Ces conditions d’aptitude à exercer ne peuvent être obtenues qu’à l’issue d’ une formation officielle du Répertoire National de la Certification Professionnelle. Cette formation peut être faite par correspondance, en école privée ou en université et permet de devenir détective privé officiellement et légalement.
- Pour accéder à la formation de détective privé, il faut normalement être diplômé de niveau Bac +2, mais les candidats qui peuvent prouver leur réelle motivation pour le métier peuvent y accéder sans diplôme particulier. Il faut […]
- A l’issue de la formation, le candidat obtient un titre de « détective, agent de recherches privées », homologué au niveau III par l’état, et ce titre est le seul à autoriser une personne à exercer le métier de détective privé. On peut donc ouvrir son propre cabinet de recherche, ou bien travailler en […]
http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/59551/comment-devient-on-detective-prive