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Articles taggués ‘logiciels espions’

Aujourd’hui, les gouvernements peuvent agir en toute impunité, sans qu’aucune réglementation n’ait été mise en place.

David Kaye, expert en surveillance de l’ONU, a réclamé un moratoire international sur la vente des logiciels d’espionnage. Comme l’explique Reuters, dans son rapport publié mardi dernier, il estime que les gouvernements utilisent ces logiciels, fabriqués par des entreprises privées, de manière abusive.

  • Les Droits de l’Homme sont clairement en jeu

L’expert des Nations Unies a écrit que « la surveillance de certaines personnes, très souvent des journalistes, des militants, ou encore des personnalités de l’opposition, peut conduire à des détentions arbitraires, parfois à la torture et éventuellement à des exécutions extrajudiciaires ». Il explique qu’il aurait reçu des témoignages détaillés décrivant l’utilisation de ces logiciels par certains gouvernements.

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Par pour siecledigital.fr

En savoir plus :

Source https://siecledigital.fr/2019/06/24/lonu-veut-un-moratoire-pour-la-vente-des-logiciels-despionnage/

Crédit Photo : Shutterstock

 

Attention aux logiciels espions grand public …

Posté par Arnaud Pelletier le 11 septembre 2017

Les fabricants promettent aux acheteurs qu’ils pourront surveiller leur conjoint, leur enfant ou leur salarié, mais flirtent dangereusement avec la légalité. La France serait leur plus gros marché en Europe.

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Le marché du logiciel espion est loin d’être anecdotique. mSpy, le géant du marché, revendiquait en 2013 déjà au moins un million d’utilisateurs dans le monde. La société FlexiSPY compterait, elle, 130 000 clients dans le monde, selon des pirates qui s’en sont pris à l’entreprise. La société éditant Hoverwatch prétend que sa solution a été installée sur 12 millions d’ordinateurs. Sur leurs sites, TopEspion et SpyStealth revendiquent respectivement 100 000 et 150 000 clients, sans que ces chiffres puissent être vérifiés.

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  • Une utilisation quasi systématiquement illégale.

Est-il légal d’utiliser ces logiciels ? A lire les sites des fabricants de logiciels espions, il serait possible d’utiliser leurs logiciels en restant dans les limites du droit français lorsqu’il s’agit, par exemple, d’espionner ses employés, ses enfants ou son conjoint.En réalité, surveiller son conjoint sans son consentement est illégal. Le code pénal prévoit, d’une part, un an de prison et 45 000 euros d’amende pour avoir intercepté les communications privées d’autrui ou installé un logiciel permettant de le faire. D’autre part, les textes interdisant le piratage peuvent aussi s’appliquer. Là aussi, la sanction est claire : deux ans de prison et 60 000 euros d’amende. En mai, la Cour de cassation a justement confirmé la condamnation pour ces deux chefs d’accusation d’un avocat qui avait installé un logiciel espion sur l’ordinateur de sa femme.

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Par Martin Untersinger pour lemonde.fr

En savoir plus :

Source http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/09/le-marche-florissant-et-sulfureux-des-logiciels-espions-grand-public_5183172_4408996.html

Crédit Photo : Shutterstock

 

Web surveillance et marché trouble des logiciels espions …

Posté par Arnaud Pelletier le 2 juin 2017

privéeC’est un marché qui peut se révéler très lucratif, mais qui goûte peu la transparence. Depuis moins d’une dizaine d’années, des chercheurs et des ONG révèlent l’existence de logiciels espions perfectionnés, développés par des entreprises privées et vendus dans le monde entier à des services de renseignement étatiques et à des forces de police. A l’heure où les outils de communication numériques prennent de plus en plus d’importance dans les enquêtes criminelles et antiterroristes, ces sociétés leur fournissent des sésames censés ouvrir les portes de n’importe quel ordinateur ou téléphone.

Un marché qui fait, aussi, des victimes collatérales. Des activistes, des chercheurs et des journalistes sont régulièrement la cible de ces logiciels indiscrets sous certains régimes autoritaires.

Qui sont ces fabricants de « mouchards » ? Qui sont leurs clients ? Que font ces « armes » numériques ? Plongée dans l’univers opaque des logiciels espions.

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Par Florian Reynaud pour lemonde.fr

En savoir plus

Source http://www.lemonde.fr/grands-formats/visuel/2017/05/23/mercenaires-de-la-surveillance-le-marche-trouble-des-logiciels-espions_5132526_4497053.html#HqHoc451tGVus0ev.99

Crédit Photo : Shutterstock

Ces logiciels espions capables de tout savoir de vous …

Posté par Arnaud Pelletier le 9 décembre 2010
MOUCHARDS

Mireille, en instance de divorce, se fait espionner par son mari via son téléphone ou son ordinateur. Une pratique illégale qui se répand pourtant au rythme des progrès techniques. Rencontre avec le directeur d’une société basée à Martigny, qui commercialise ces logiciels espions capables de tout savoir de vous.

Par un jour d’automne dans la vallée du Rhône, le mari de Mireille* lui annonce qu’il ne l’aime plus. Quelques semaines plus tard, il quitte la maison. Mais Mireille constate que des messages ont disparu de sa boîte mail. Son mari lâche des bribes d’information qu’il ne devrait pas connaître en ne vivant plus sous le même toit qu’elle… «Pourquoi Michel est-il venu à la maison», demande-t-il par exemple.

En instance de divorce, Mireille finit par contacter un avocat qui constate que quelqu’un s’est introduit dans son compte mail. «C’est une atteinte aux droits de la personnalité», explique Sébastien Fanti, avocat spécialiste du web. Des affaires en cours du même type que celles de Mireille, il y en a une dizaine sur sa table. «Pénétrer dans le compte de quelqu’un d’autre relève du Code pénal. L’espion risque un casier judiciaire et une amende définie en fonction de son revenu. Mais les gens utilisent toujours plus ces technologies qui permettent de réunir des informations susceptibles de leur faire gagner leur divorce.»

Plainte et enquête

Pour réussir à porter plainte, Mireille doit obtenir des preuves, notamment de l’identité de l’espion. «Pour cela, nous demandons à des informaticiens de poser des «pièges, explique Sébastien Fanti. Un logiciel d’espionnage, par exemple, qui relèvera l’adresse informatique de la personne qui se connecte illégalement à votre mail. Une fois la plainte déposée, la police peut ouvrir une enquête. Elle séquestre alors l’appareil piraté pour en retirer toutes les informations possibles.»

Tous les appareils sont des mouchards potentiels

Mais Mireille n’a pas seulement des craintes à propos de ses courriels. Elle se demande si son mari a accès au contenu de son ordinateur, si ses téléphones sont écoutés… Est-elle paranoïaque? Pas forcément. Depuis plus d’une année, une société basée à Martigny commercialise des logiciels espions (voir interview page 3) qui permettent de lire vos sms, d’écouter vos conversations et même d’entendre grâce au micro de votre téléphone portable tout ce qui se passe dans la pièce où vous êtes.

«Le contact humain face à face est la situation de communication dans laquelle le moins de paramètres sont susceptibles d’être modifiés», analyse un informaticien valaisan spécialiste de l’espionnage et de la sécurité qui souhaite rester anonyme. En d’autres termes, tous les outils de communication sont susceptibles d’être piratés (voir infographie) et le meilleur moyen de s’assurer de la confidentialité d’un échange reste la discussion de vive voix. «Heureusement, il n’est pas forcément évident d’installer ces logiciels.» L’entreprise mar- tigneraine les vend pourtant avec le mode d’emploi, répond à une hotline en cas de problème… «Pour infiltrer un smartphone, il faut l’avoir dans les mains pendant quelques heures. Il faut modifier le téléphone de manière à avoir accès au code source. Cette manipulation déplace des icônes, etc. Si on veut que la cible ne s’aperçoive de rien, il faut le temps de tout remettre en place», précise notre spécialiste.

Une forme de harcèlement

S’assurer de la fidélité de son conjoint, préserver son bas de laine en cas de divorce ou harceler une ex, les raisons de recourir aux technologies d’espionnage sont multiples. Des pratiques qui sont considérées par la loi comme du harcèlement moral, une partie aujourd’hui reconnue des violences domestiques. Depuis juillet 2007, le Code civil suisse permet aux victimes de harcèlement de demander diverses mesures de protection, comme l’interdiction de s’approcher du domicile ou de prendre contact avec la victime. Sous le terme juridique de harcèlement, on trouve diverses réalités dont l’acte d’observer et de traquer autrui. Le canton du Valais ne possède aucun chiffre par rapport à ces individus intrusifs.

[…]

* Prénom d’emprunt

Par MARIE PARVEX pour lenouvelliste.ch

En savoir plus :

http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/valais/quand-votre-conjoint-se-prend-pour-big-brother-9-236229

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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