Articles taggués ‘déstabilisation’
Le Flash Ingérence Économique DGSI Juin 2021 …
La Direction Générale de la Sécurité Intérieure publie chaque mois le « Flash » Ingérence économique.
Les « flash » de l’ingérence économique évoquent des actions dont des sociétés françaises sont régulièrement victimes. Ayant vocation à illustrer la diversité des situations auxquelles les entreprises sont susceptibles d’être confrontées, il est mis à disposition par la DGSI pour accompagner la diffusion d’une culture de sécurité interne.
Nouveau flash n°75 : Le dénigrement commercial, facteur de pertes de marchés et de déstabilisation financière.
Par la DGSI afin de diffuser une culture de sécurité économique.
En savoir plus : https://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/DGSI
Cybervandalisme : perte de contrôle des données privées, confidentielles et/ou stratégiques …
Parmi les risques immatériels liés à la cybercriminalité, le cybervandalisme, qui consiste notamment à piller les données d’une entreprise soit pour les revendre, soit pour opérer un chantage, est sans conteste le plus dévastateur.
L’imagination sans limites des cyberdélinquants, et leurs tristement célèbres méfaits, concernent toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Il s’agit là d’un effet pervers de l’utilisation exponentielle de solutions informatiques, avec des chaînes de prestataires worldwide et des équipements nomades, qui augmentent le risque de perte de contrôle des données privées, confidentielles et/ou stratégiques. Les sociétés de services en ligne font de parfaites cibles, ce que la récente attaque du site de rencontres extra-conjugales AshleyMadison.com confirme, avec le vol de données (très personnelles) de près de 37 millions d’utilisateurs.
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Par VALERIE LAFARGE-SARKOZY et Aline Bourcereau pour business.lesechos.fr
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Crédit Photo : Shutterstock
LCP : Affaire Renault et Intelligence Economique …
Ca Vous Regarde : Affaire Renault : espionnage ou bidonnage ?
Il aura fallu qu’éclate l’affaire d’ « espionnage industriel » dont est victime Renault pour que les politiques français s’intéressent à la question de l’intelligence économique.
Le droit français apparaît particulièrement lacunaire dans ce domaine devenu essentiel dans une économie mondialisée et toujours plus compétitive. Alors que le terme d’intelligence économique regroupe l’ensemble des activités destiné à collecter légalement des informations technologiques majeures, son pendant illégal est encore très mal encadré. Pourtant les entreprises françaises doivent faire face à une véritable « guerre économique ». L’affaire Michelin qui avait déjà secoué le monde industriel en 2008 n’aura pas suffi pour faire avancer la législation à ce sujet. Le 13 janvier dernier, le député du Tarn (UMP) Bernard Carayon dépose une proposition de loi cosignée par plus de 100 parlementaires pour remédier à ce vide juridique, et calquer la législation française sur celle des Etats-Unis, de l’Allemagne ou encore du Japon déjà dotés d’une protection aboutie.
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Invités :
Hervé Séveno, président du Syndicat Français de l’Intelligence Economique
Olivier Darrason, président de la Compagnie européenne d’intelligence stratégique
Philippe Vasset, rédacteur en chef d’Intelligence Online
Thibault de Montbrial, avocat au barreau de Paris
Diffusion : du lundi au jeudi à 20h50
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Intelligence économique et bonnes pratiques ?
Le descendant du dernier roi de France, le prince Charles-Philippe d’Orléans, 37 ans, a été condamné mercredi à deux mois de prison avec sursis pour « faux et usage de faux » dans une affaire l’opposant à un laboratoire pharmaceutique.
Le prince, gérant d’une société d’intelligence économique, était poursuivi avec un de ses collaborateurs et deux responsables d’un laboratoire monégasque pour avoir participé à une opération de déstabilisation visant le laboratoire Théa à Clermont-Ferrand (centre).
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En 2005, des mails et un rapport falsifié, mettant en cause la fiabilité d’un collyre fabriqué par Théa, avaient été envoyés à différentes autorités ainsi qu’à des établissements hospitaliers.
L’enquête avait permis d’identifier les adresses IP ayant servi à envoyer ces courriers électroniques, dont l’une au nom de Charles-Philippe d’Orléans.
Selon les enquêteurs, cette opération de déstabilisation avait été menée par Institutions et Entreprises, la société d’intelligence économique dirigée par le prince, et Europhta, un laboratoire concurrent de Théa.
Cette SARL avait pour mission de mettre à disposition de ses clients des moyens et ressources en matière d’analyse stratégique des marchés.
AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gWdo9Cklr9FWfO0znT-zKLUj6j1w