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Articles taggués ‘influence’

Lagence LEPRIVE peut vous apporter conseils en maitrise de l’information stratégique de votre entreprise :

L’information est devenue stratégique pour devancer la concurrence ou décrocher de nouveaux marchés.

Gérer et protéger cette information constitue un nouvel enjeu : c’est l’intelligence économique (IE).

En savoir plus :

http://www.youtube.com/watch?v=AGQnDj-E0Rw

L'influence en ligne, c'est un vrai métier …

Posté par Arnaud Pelletier le 18 novembre 2009

Pour soigner leur e-réputation, les marques utilisent les « community-managers ». Un créneau en plein essor.

Borey Sok, 26 ans, facture ses services 80.000 euros l’année. Il est community manager (CM) free-lance. Son job se situe quelque part entre VRP, animateur de colos, évangéliste et conseiller marketing en ligne. Borey Sok fédère les internautes autour des marques ou produits de ses clients. Pour cela, il fait beaucoup de veille avant d’investir les forums, les blogs, les sites et les réseaux sociaux (Viadeo, Facebook, Twitter ou Myspace). Hors ligne, il invite des blogueurs « influents » à des soirées spéciales. Parmi les annonceurs qui ont pris contact avec lui, le manager cite des marques de luxe, des opérateurs télécoms ou des acteurs du monde de la musique. Il est aussi allé à la rencontre des compagnies d’assurances, « très réceptives ».

Sur Internet, les marques ont peur. Elles peinent à contrôler leur image. Selon la dernière étude Ipsos, plus d’un tiers des Internautes français se fient aux blogs pour leurs achats. Or, les commentaires des internautes ne sont pas toujours chaleureux, certains peuvent être assassins. Pour limiter les dégâts d’image, les annonceurs embauchent à tour de bras des community managers. « Les blogs sont une fantastique caisse de résonance », explique Xavier des Horts, directeur de la communication de Nokia. Le groupe vient de créer une cellule « Médias Sociaux « , qui compte quatre CM.

1000 euros les deux jours

« Le métier est très récent, il est difficile à définir« , prévient Cathy Vauchelles, CM pour l’agence Mode d’emploi. Une chose est sûre, les community managers sont accros à la Toile. « J’ai eu mon premier ordinateur à 11 ans », reconnaît-elle. Les CM ont souvent entre 20 et 25 ans et sortent d’écoles de commerce (marketing) ou de journalisme. La plupart du temps, ce sont d’anciens blogueurs: « Cela permet d’être mieux accepté par les communautés. Le plus important, c’est le relationnel », explique-t-elle. Et d’ajouter: « Il faut maîtriser l’art du mail, de la formule et avoir l’esprit de synthèse. » Tandis qu’Anne-Claire Cordoniou, CM d’une grande marque de cosmétiques, met en avant la psychologie et quelques compétences techniques.

En France, il n’existe pas de cursus, mais des formations très courtes, qui coûtent 1000 euros pour deux jours. Matthieu Chereau, 30 ans, cofondateur de Yeasty Mobs, un centre de formation, est sur le créneau: « Les marques s’y mettent et il reste encore plein de domaines non exploités. Nous sommes en contact avec le musée du Louvre. Il sera bientôt possible d’être CM dans la culture ou les ONG. » Dans l’information et les partis politiques, c’est déjà possible. Cedric Deniaud, spécialiste du web et blogueur, a récemment été recruté par l’UMP, en tant que « social media strategist ». Son rôle: délivrer aux Internautes un message cohérent sur tous les supports. Gare au revers de baton. Les internautes sont de plus en plus …

En savoir plus :

http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/L-influence-en-ligne-c-est-un-vrai-metier-150436/

Salaires de misère sur Twitter …

Posté par Arnaud Pelletier le 7 septembre 2009

Thomas, cadre trentenaire, recense et publie sur le site de microblogging les offres d’emplois pour cadres aux salaires scandaleusement bas. Son compte? JobDeCrevard.

Vous avez beaucoup d’expérience et vous cherchez un job mal payé? Suivez JobDeCrevard sur Twitter: depuis mardi après-midi, il recense les offres d’emploi les plus mal rémunérées et les plus exigeantes du marché.

« Envoyez vos annonces de jobs sous-payés grâce à la crise à jobdecrevard @ gmail.com. Tous les jours une sélection est publiée. Bienvenue dans un monde de Crevards », est-il expliqué sur le site de microblogging. Une idée qui attire déjà du monde: 254 personnes suivaient ce fil moins de 48 heures après l’apparition du blog.

Derrière ce compte Twitter décapant, un particulier: Thomas (le prénom a été changé), cadre logisticien trentenaire qui, explique-t-il à E24, est « effaré des exigences de certaines annonces et du salaire proposé en face ». Lui-même tente de changer de travail. « Je suis en poste dans une entreprise qui prépare un plan social. Je ne serais pas forcément viré, mais dans ces cas-là, mieux vaut être pro-actif ».

Buzz négatif

C’est donc en cherchant des offres d’emplois avec ses collègues que Thomas tombe sur ces annonces sous-payées notamment sur le site de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). « Au début, ça nous a fait rire. Ensuite, j’ai trouvé que c’était scandaleux. J’ai donc voulu faire une bonne action en utilisant les réseaux sociaux pour faire de la mauvaise publicité aux entreprises qui cherchaient des cadres sous-payés ».

Un exemple? « Chef low-cost de 15 pers bac+5 si possible compétences en commerce, management, gestion, logistique… 24.000 euros par an ». Ou encore: « Directeur usine de 50 pers avec 8 ans d’expérience en Lean Manufacturing et 5S… bac+2, salaire inférieur à 35.000 euros ».

Salaires de misère

Des salaires de misère comparés aux rémunérations proposées en temps normal aux ingénieurs à la sortie d’école. « Un jeune diplômé se voit d’habitude proposer 28.000 euros par an », explique Thomas. Ces entreprises cherchent des « cadres low cost », selon l’expression de Thomas: « en fait, ils recrutent des techniciens pour en faire des cadres à bas coût. Ces annonces ne devraient même pas être sur le site de l’APEC ».

« Communiquer le salaire »

Contactée par E24, l’APEC a précisé qu’elle ne pouvait pas refuser de publier une offre d’emploi, sauf en cas d’enfreinte au code du travail (discrimination par exemple). « On ne fait pas le marché de l’emploi mais nous cherchons à le rendre plus transparent », a expliqué une porte-parole. « C’est pourquoi nous incitons très fortement les entreprises à communiquer le salaire dans leurs offres d’emploi ».

Si la rémunération est inférieure à la pratique, l’APEC a très peu de marge de manoeuvre. « Une fois l’offre reçue, nous ne pouvons que conseiller l’entreprise », ajoute la porte-parole. Mais la société reste la seule à décider de ce qui figurera sur l’offre d’emploi.

Ce phénomène des « cadres low cost » n’est pas nouveau, d’après Thomas. Mais il pourrait bien se développer par ces temps de crise. Avec la hausse du chômage, les entreprises sont de plus en plus en situation de force pour imposer leurs conditions à leurs nouvelles recrues. Surtout auprès des jeunes, qui devraient vivre une rentrée très difficile sur le marché de l’emploi.

Guillaume Guichard

http://www.e24.fr/hightech/mediapub/article128834.ece/Salaires-de-misere-sur-Twitter.html

Les influences américaines

Posté par Arnaud Pelletier le 31 août 2009

On peut observer cinq formes originales des méthodes et canaux de l’influence américaine. Tout d’abord, de quoi s’agit-il lorsque l’on parle « d’influence » ?

L’influence appartient au domaine de l’Intelligence Economique. L’objectif est d’influencer les médias, opinions et gouvernants étrangers dans le but de préserver ou accroître le poids économique et politique, en l’occurrence américain.

Quelques exemples :
Vous souvenez-vous (2004) de l’affaire médiatique du saumon d’élevage européen qui provoquerait le cancer ? Une étude parue dans « Nature » démontrait que le saumon d’élevage européen, de par son alimentation en farine animale (poisson) était dangereux pour la santé, « cancérigène ». Or, cette étude provenait d’un laboratoire américain qui démontrait que l’alimentation en huile de soja, notamment transgénique, et de lin, était préférable.
Et c’est une alimentation qui se fait aux Etats-Unis. Donc, le saumon d’élevage et le saumon sauvage américains sont par contre, eux, sans danger pour la santé du consommateur. Or, le laboratoire dépendait d’une « ONG » dirigée par d’anciens collaborateurs d’entreprises américaines pétrolière et d’huile transgénique. L’étude a été commandée et financée par cette ONG. L’objectif était d’inciter à la consommation de saumon américain et amener les éleveurs européens à l’achat de cette huile de soja et de lin de leurs anciens employeurs… Cette étude oubliait d’informer qu’elle s’était basée sur l’analyse de « 3 » (sic) saumons européens, à la traçabilité douteuse, sans faire le lien avec leur environnement. Enfin, les producteurs d’huile transgénique, de lin et de soja évitent par contre toute étude sur les conséquences pour la santé du consommateur de saumon s’alimentant de leurs produits.

Autre exemple : la grippe aviaire. Grosse affaire médiatique. Impact sur la santé ?… L’important était de paniquer les opinions publiques pour inciter les Etats à se munir d’importants stocks de vaccins anti grippe aviaire.
En fait, la communication provenait « d’études » américaines, et il existait un laboratoire qui produisait ce vaccin. Laboratoire, vous l’aurez compris, américain, appartenant, surtout, au vice-président de l’époque, Dick Cheney.

Je n’aborderai pas des sujets tels que l’instrumentalisation de la Turquie, par nos amis Américains, pour déstabiliser l’Union Européenne concernant son identité, le soutien aux conservateurs polonais qui achètent de l’armement U.S. et s’opposent à la construction européenne, l’encerclement de l’Iran par l’Afghanistan et l’Irak, la déstabilisation de l’ancien pouvoir dictatorial de Saddam Hussein et de sa clique pour dégager l’influence française et rafler les marchés de reconstruction, de l’armement et du pétrole.

Bref, quelles sont ces cinq formes originales de l’influence américaine ?

1 ) La première, la plus cynique, est la manipulation d’ONG et la création de certaines par des « agences » de l’Etat américain. Le journal Le Point m’a surpris en abordant ce sujet fin juillet. Pourquoi surpris ? Parce que cet excellent hebdo connaît une évolution désagréable vers une pravda sarkozienne, donc suit le cheminement « atlantiste ».
En effet, des ONG sont utilisées par l’Etat US. Elles peuvent aborder la question de la santé (pour valoriser des produits US), de la culture (idem), de l’écologie (Greenpeace est financée, en forte partie, par des sociétés pétrolières américaines, c’est pour cela qu’elles ne dénoncent pas , ou alors de façon “cadrée”, les errements de ces sociétés, mais a pour spécialité de dénoncer le nucléaire français…, jamais le nucléaire US et les entreprises US qui construisent des centrales nucléaires…), ou encore de « l’éthique politique ».
En ce moment, certaines ONG (comme Transparency Internationale, Sherpa) dénoncent les dictatures, ou simili démocratie, africaines (surtout le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Gabon). Les dirigeants africains incriminés sont, comme par hasard, des politiques proches de la France. Car en réalité, l’Afrique connaît une guerre d’influence particulièrement violente entre Français, Américains et Chinois. Il s’agit de s’assurer la vente d’armes, de biens manufacturés, et l’achat de matières premières (pétrole, cuivre, etc.).
Ces ONG ne parleront pas de pays africains anglophones…
Nous avons connu par le passé ces tentatives de déstabilisation : le Rwanda et l’ex-Zaïre lié à la France, et l’Ouganda, lié à la Grande-Bretagne et l’Amérique. Au Maghreb, les Américains ont longtemps soutenus et financés les partis islamistes (exp : Front Islamique du Salut en Algérie). L’objectif est toujours de réduire l’influence française pour la remplacer par la sienne.
Les conséquences sont parfois désastreuses…
Je ne veux en aucun cas soutenir les dictateurs africains, mais il ne faut pas pour autant se montrer naïf.

2 ) Autre formule intéressante : la dénonciation des comptes bancaires secrets. Certains médias US et ONG attaquent exclusivement la Suisse et ses banques ces temps-ci. Pourquoi ? Parce que les Américains sont le deuxième pays au monde à posséder ce genre de comptes. L’objectif est de contrôler les banques qui permettent ces comptes. Or, la Suisse n’est pas « contrôlable », il faut donc déstabiliser ses banques pour que les propriétaires de comptes secrets aillent vers des banques, dans les îles Caïmans ou autre par exemples, sous l’œil du Brother US… Pas bête, n’est-ce pas ?

3 ) Il y a aussi les fonds financiers » ou « fonds vautours », avec des directions ou finances liées à l’Etat américains. Ces fonds attaquent une entreprise, déstabilisent ses dirigeants ou propriétaires, influencent les « stakeholders » (parties prenantes, comme les actionnaires). On a eu un bon exemple en France avec GEM Plus : entreprise française leader mondial des cartes à puces, elle a connu une déstabilisation de ses actionnaires, de ses dirigeants (faire croire à une mauvaise gestion, à une passe financière catastrophique), l’intrusion d’un « fonds vautour » qui a progressivement contrôlé (éviction des anciens dirigeants, placer des nouveaux dont certains proviennent de la CIA) l’entreprises jusqu’à délocaliser le siège au Luxembourg et avoir la majorité des parts.
Ces « fonds vautours » s’attaquent à des entreprises dites « stratégiques » (High Tech, forte valeur ajoutée, leaders, etc.) pour l’intérêt des entreprises US et de l’économie américaine. Ce qui me paraît naturel. Mais ces fonds s’attaquent aussi à des Etats fragiles, endettés, comme en Afrique ou Amérique du Sud, afin de « contrôler » leurs dettes et les assujettir (Congo Brazzaville).

4 ) Autre moyen efficace : la religion. Les mouvements Evangéliste, Pentecôtiste, ou autres courants protestants prosélytes. Ces mouvements se sont insinués en Amérique Latine et en Afrique depuis plus de deux décennies. On retrouve le lien entre la droite américaine et leurs alliés « puritains ». La stratégie est un peu à la jésuite d’hier : influencer les dirigeants politiques, faire de la charité et du prosélytisme pour « cadrer » les populations. Ainsi, les catholiques d’Amérique Latines connaissent bien cette concurrence qui soutient parfois même des candidats politiques… Il ne s’agit pas du simple pratiquant qui est un vrai croyant, mais des responsables de ces courants religieux parmi lesquels l’ont retrouvent fréquemment des employés d’agences américaines (un peu à la façon du parti communistes d’avant 1989)…

5 ) Dernière formule, la plus discrète mais la plus ravageuse pour nos entreprises : la bataille des normes. Il s’agit ici de normes de construction, de qualité, de contrôle. Les anglo-saxons sont très en avance dans ce domaine qui détermine le cadre de la production et du management industriels, par les « ISO ». Français et Européens se sont réveillés tardivement et peinent à imposer leurs normes. Or, cela concerne l’avenir même de l’activité industrielle de tous pays, de leur indépendance économique.

Il ne s’agit en aucune façon ici de faire un article suintant l’anti américanisme. Je ne suis pas un « anti américain primaire », ni même secondaire. L’objet de ces mots est de faire le constat des pratiques d’influences américaines afin de ne pas se coucher plus idiot ou naïf ce soir quand on entend parler d’ONG, d’OPA, de spiritualité, de management, etc.
Dans ce domaine de l’influence, les Américains ont toujours été efficaces et précurseurs. Et Russes, Chinois et Européens peuvent l’être aussi. Mais quand on parle d’Européens, la réalité est l’Etat nation : Allemand, Français, Britannique, etc.
Le manque d’Europe, de politique économique européenne, de structuration étatique européenne, nous laisse faibles par rapports aux USA, Chine, Russie, Brésil, Inde, etc. car il s’agit de taille et de capacité de puissance, d’unité de commandement et de politique…

Hier, la France « influençait », comme en Afrique. L’abbé Charles de Foucauld œuvrait pour la République… Mais nos moyens sont bien légers au regard de la concurrence internationale et des capacités de nos concurrents.
Encore une fois (sur ce blog), la question concerne l’Europe, la politique économique, les enjeux territoriaux, bref, nous parlons d’Intelligence Economique.

Et nos économies européennes, nos dirigeants, ne travaillent pas souvent en « bonne intelligence »…

http://www.blogdudemocrate.org/

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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