Blog de l'information stratégique
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Articles taggués ‘strategie’

L’usage de la war room en entreprise …

Posté par Arnaud Pelletier le 12 octobre 2011

Les entreprises utilisent de plus en plus les outils décisionnels des responsables politiques. War Room et Shadow cabinet sont deux exemples illustratifs de cette tendance

Dans le suivi de gestion et la prise de décision des dirigeants, il est un outil d’un grand intérêt : la War Room. Le terme peut sembler guerrier mais historiquement il l’est bien puisqu’il fait référence explicitement au cabinet de guerre  du premier ministre britannique Winston Churchill. Caché sous-terre pour éviter les dangers des bombardements nazis, ce cabinet était non seulement le lieu de réunion des ministres et généraux  clés mais aussi le centre de recueil des données essentielles. Centralisation des informations de la guerre, les différentes salles de réunion de ce cabinet étaient constituées de tables disposées autour de grandes feuilles de papier visuelles permettant de partager l’information et de prendre des décisions : carte d’Etat-major sur les champs de bataille, graphiques en bâton sur les pertes, etc.

Le principe d’une War Room de direction générale s’inscrit dans la même logique. Les papiers ont été remplacés par des écrans numériques mais la philosophie reste proche. Les données clés du tableau de bord sont affichées sur l’écran principal de la pièce. Des écrans annexes donnent des focus particuliers, des informations temps réels (fil d’information), etc. Face aux écrans, le Comité de Direction siège en ayant un accès partagé aux données permettant des analyses communes, les débats nécessaires. Au final, cela crée un environnement favorable au processus de décision.

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Par Jean-Michel Huet, Directeur Associé de BearingPoint pour lesechos.fr

En savoir plus :

http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/management/organisation/221138118/usage-war-room-entreprise

A QUOI SERT L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE ?

Posté par Arnaud Pelletier le 10 octobre 2011

La sphère économique est l’un des terrains où les Etats se livrent bataille.

La mondialisation, la libéralisation des échanges et l’apparition de grandes firmes multinationales rendent cet environnement encore plus concurrentiel.

Le Dessous des Cartes questionne le concept d’intelligence économique, outil de puissance au XXIe siècle.

Le Dessous des Cartes, magazine de géopolitique écrit et présenté par Jean-Christophe Victor, produit et diffusé par ARTE.

  • Le management de l’information utile

Il existe trois modes de management de l’information utile représentés par ces trois cercles : le renseignement économique, la protection du patrimoine, qu’il soit intellectuel, scientifique ou matériel ; et les pratiques d’influence comme le lobbying ou la diplomatie commerciale.

  • Le renseignement économique

C’est un ensemble de méthodes et de pratiques, qui vise à acquérir les données et les informations. Les sources sont surveillées en exploitant le web, les bases de données, les conversations et même les rumeurs sur les réseaux sociaux, ou évidemment la presse professionnelle et généraliste, les colloques scientifiques, et les salons professionnels. L’objectif est de transmettre les données pertinentes et les informations stratégiques aux services de l’État et aux entreprises.

  • Le réseau Echelon

Prenons un exemple de système complet de renseignement, qui a été mis en place par les États-Unis. Les capteurs géants, qu’on appelle souvent les « grandes oreilles », sont dissimulés dans des radômes. Ils couvrent le monde entier grâce à la localisation des États fondateurs du réseau Échelon. Le dispositif est complété par l’écoute des principaux satellites de télécommunications comme Inmarsat et Intelsat, et des capteurs sur les câbles sous-marins.

  • Le réseau français

La France possède aussi son propre réseau. Les principales stations d’écoute se trouvent en France métropolitaine, comme à Domme en Dordogne, mais aussi dans l’Outre-mer, comme en Nouvelle Calédonie ou à Kourou en Guyane. Le dispositif français à l’étranger est complété par : le réseau UBIFRANCE, mais aussi par les Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises présentes dans 74 pays.

  • La protection de l’information et du patrimoine

Notre deuxième cercle est la protection de l’information acquise ou générée, et celle du patrimoine matériel. Car le réseau Internet a rendu vulnérables les entreprises, autant que les systèmes gouvernementaux.

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Par Jean-Christophe Victor pour ARTE.

Le Dessous des Cartes, magazine de géopolitique écrit et présenté par Jean-Christophe Victor, produit et diffusé par ARTE reste unique en son genre dans le paysage audiovisuel français depuis presque 20 ans.

En savoir plus :

http://ddc.arte.tv/

http://ddc.arte.tv/nos-cartes/a-quoi-sert-l-intelligence-economique

L’intelligence stratégique pour booster la croissance des PME …

Posté par Arnaud Pelletier le 5 octobre 2011

Les décideurs agissent en fonction des informations qui leur parviennent. Et elles sont de plus en plus nombreuses. Leur agilité à gérer ces flux d’information – également appelée business intelligence ou intelligence stratégique – sera donc primordiale dans le processus de développement de leurs affaires.

Veille concurrentielle, renseignement d’affaires ou encore espionnage économique. L’intelligence stratégique renferme bien des concepts… et quelques fantasmes. Sa finalité ? Traiter la multitude d’informations disponibles légalement afin de pouvoir anticiper le futur et accompagner en connaissance de cause les choix stratégiques d’une entreprise.
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  • Dans les PME aussi

Et pourtant, le travail d’accompagnement des entreprises en croissance porte généralement davantage sur des éléments inhérents aux processus d’innovation, de financement, de marketing ou d’organisation. L’intelligence stratégique n’est, elle, que rarement évoquée, parce que considérée comme trop conceptuelle pour les patrons de PME. Une erreur, selon Claude Lepère, qui rappelle que les techniques de gestion de l’information ne sont pas du ressort exclusif des (plus) grandes entreprises et qu’elles peuvent également être déclinées à l’échelle des PME. « Il faut garder à l’esprit que l’innovation au sens où on l’entend généralement – nouveaux produits, nouveaux marchés – est trop restrictive : le concept doit être élargi à tout ce qui améliore l’activité de l’entreprise. »

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  • Gestion de l’information
Un des points souvent appréhendé par les décideurs est celui du temps consacré à la recherche de l’information. Or, une meilleure efficience des outils de gestion de l’information engendrerait une économie de temps, qui pourrait alors être consacré au développement des affaires. « Les patrons d’entreprise sont pragmatiques et sont bien conscients qu’on vit aujourd’hui dans un monde où le volume d’informations qui leur parvient frise l’overdose. Parmi les principaux ‘polluants’ : les courriels ! Ils se sont imposés dans les entreprises comme nombre d’éléments de communication innovants, sans pour autant qu’un objectif de plus grande efficacité ne soit instauré au départ. »

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  • Rétention de l’information

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Par Jean-Marc Damry pour trends.levif.be
En savoir plus :

Dit Papa ! C’est quoi l’Intelligence économique ?

Posté par Arnaud Pelletier le 28 septembre 2011

Et bien c’est simple fiston !

L’intelligence économique c’est :

 

La société SEDULO présente ici de manière ludique  ce qu’elle entend par « Compétitive Intelligence », une vidéo très sympa pour petits et grands …

Par : http://www.sedulogroup.com

Source :

http://www.youtube.com/watch?v=bj1q4zunuN0&feature=player_embedded

Espionnage économique : la guerre des services secrets …

Posté par Arnaud Pelletier le 19 septembre 2011

Infiltrer des sociétés de hautes technologies pour voler des secrets industriels, espionner pour mieux gagner des marchés : la guerre économique est bel et bien lancée ! Le journal de l’Intelligence Économique d’Ali Laïdi a enquêté sur les heures les plus sombres de l’espionnage industriel transatlantique.

A la chute du bloc communiste en 1991, les services secrets de l’Alliance Atlantique sont en pleine crise d’identité. Privés de leur ennemi soviétique, il leur faut trouver un nouveau combat.
France, Etats-Unis, Royaume-Uni … les Etats comprennent que le nouvel ordre mondial reposera dorénavant sur leur prospérité économique. Les services secrets du monde entier partent donc à la conquête des marchés. Ils n’hésitent pas à infiltrer des entreprises étrangères afin de leur voler leurs secrets technologiques.

Au début des années 80, la DGSE française (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) entreprend ainsi d’infiltrer 49 entreprises américaines. Des ingénieurs français se font embaucher chez IBM, Hewlett Packard ou encore Texas Instrument, et tentent d’accéder à des secrets industriels américains. Le gouvernement français est pris en flagrant délit par la CIA, qui crie à la trahison.
L’espionnage technologique n’a cependant rien d’extraordinaire estime Jean Guisnel, journaliste au Point et co-auteur du documentaire réalisé par David Korn-Brzoza : « L’espionnage c’est une culture. C’est aussi de nouvelles expériences. Dans les années 80, tout le monde faisait de l’espionnage économique. Et aujourd’hui encore il y a des entreprises qui sont pénétrées par des services étrangers dans tous les pays. C’est une constante avec des priorités variables ».

[…]

Par Victoire MEYNIAL pour france24

En savoir plus :

http://www.france24.com/fr/20110507-espionnage-economique-guerre-services-secrets-cia-fbi-dgse-dst-renseignements-france-etats-unis

Intelligence économique. Mythes et réalités …

Posté par Arnaud Pelletier le 16 septembre 2011

Il est à noter la sortie remarquée de l’ouvrage : Intelligence économique. Mythes et réalités chez CNRS dont l’auteur est Nicolas Moinet.

Le pitch :

Encensée, fantasmée, décriée, ultramédiatisée et pourtant méconnue, l’intelligence économique n’a rien de commun avec ce nouvel avatar de Big Brother que nous décrivent complaisamment adeptes de la théorie du complot et autres amateurs de caricatures orwelliennes. Loin des stéréotypes qui entourent trop souvent ce sujet sensible, Nicolas Moinet signe une analyse remarquable sur une activité dont les premiers balbutiements remontent à la Seconde Guerre mondiale et qui marque aujourd’hui en profondeur le développement de nos sociétés en réseaux.

Acquisition d’informations stratégiques, soutien aux conquêtes de marchés par les entreprises, capacité d’imposer internationalement des normes, des images et des valeurs, activités de veille et de protection des données confidentielles : art de la gestion des connaissances autant qu’art de la guerre, l’intelligence économique consiste d’abord et surtout à comprendre un environnement complexe et à prendre la bonne décision. Nicolas Moinet nous rappelle qu’elle obéit uniquement à des sources et des moyens légaux, et se distingue donc de l’espionnage industriel. Il nous montre également que l’intelligence économique interroge la notion de « capitalisme cognitif » qui est au cœur de la mutation actuelle des rapports de force économiques.

Enfin, études de cas à l’appui, il fait de la communication la clé de l’agilité stratégique, redonnant à cette dimension oubliée la place qui lui revient.

[…]

Par Nicolas MOINET

Professeur des universités à l’IAE de Poitiers
Responsable du Master Intelligence Economique & Communication Stratégique (ICOMTEC)
Chercheur au CEREGE & chercheur associé à l’Institut des Sciences de la Communication – CNRS
 

En savoir plus :

http://www.cnrseditions.fr/Communication/6468-intelligence-economique-nicolas-moinet.html

L’intelligence économique et ses dérives …

Posté par Arnaud Pelletier le 6 septembre 2011

L’entreprise face aux fuites d’informations
Sécurité et stratégie
Alain Juillet et Jean-Pierre Vuillerme
L' » affaire Renault « , dans laquelle trois cadres ont, en janvier 2011, été soupçonnés d’avoir vendu des informations stratégiques et confidentielles à un tiers – ce qui s’est finalement révélé faux -, a rappelé combien la protection de l’information était, dans le monde de l’entreprise, une question fondamentale. Non seulement le nombre d’attaques portées contre le patrimoine informationnel de l’entreprise a considérablement augmenté au cours des cinq dernières années, mais la menace s’est en outre aggravée avec la dématérialisation de l’information.

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L’industrie, un nid d’espions
L’usine nouvelle
Début janvier 2011, trois salariés du constructeur automobile français Renault étaient soupçonnés d’espionnage industriel. Si, finalement, les soupçons se sont avérés infondés, l' » affaire Renault  » a placé la question de la protection des secrets au cœur des préoccupations actuelles des entreprises françaises. L’usine nouvelle tente, avec des exemples concrets, de montrer que les affaires d’espionnage sont courantes et peuvent prendre diverses formes, notamment malhonnêtes.

La guerre économique à travers les époques
Lettre Prometheus
Christian Harbulot
La période de prospérité de l’Après-guerre a laissé place à des situations conflictuelles entre Etats (qui s’affrontent dans des guerres dites classiques), mais aussi entre entreprises et l’on parle alors de  » guerre économique « . L’auteur rappelle cependant que des formes de guerre économique existent depuis que l’économie a généré des rapports de force liés à des situations de survie.

[…]

Diplomatie économique et compétition entre Etats
Géoéconomie
Eric Dénécé
A l’occasion de la présidence par la France du G20 et du G8, l’analyse des différentes formes de diplomatie économique se retrouve au cœur de l’actualité. En outre, le retour de l’économie comme principal terrain de compétition entre nations amène l’Etat à déployer toutes sortes de stratégies pour soutenir les acteurs économiques nationaux sur leur territoire ou à l’étranger, et les protéger des menaces extérieures.

[…]

Intelligence territoriale : la suprématie américaine
Revue internationale d’intelligence économique
Xavier Leonetti
Dès le début du XXe siècle, le modèle de croissance américain repose sur l’idée que l’information doit être largement diffusée et partagée. De nombreux clusters – ces lieux géographiques désignant des pôles technologiques qui concentrent des savoir-faire -, parmi lesquels la Silicon Valley, ont ainsi progressivement été mis en place. Depuis quelques années, la France – qui accuse un net retard dans les domaines de la création de start-up et de l’implantation de centres de recherche et développement (R&D) – s’inspire de ce modèle.

[…]

Par : Problèmes économiques, No 3025, 31 août 2011.

En savoir plus :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332030255/index.shtml

7 étapes pour appliquer l’analyse stratégique au lobbying …

Posté par Arnaud Pelletier le 29 juillet 2011

Qu’est-ce que l’analyse stratégique ?

Un billet fort intéressant de ilikepm.com

L’analyse stratégique est une théorie développée par Erhard Friedberg et Michel Crozier, tous deux sociologues français et co-auteurs de l’ouvrage (que nous vous recommandons !) « L’acteur et le système, Les contraintes de l’action collective« .

Dans une approche classique suivant les théories des organisations, les individus sont formés et conditionnés par l’organisation. Dans une approche utilisant l’analyse stratégique, les individus exploitent des espaces de liberté qui forment l’organisation.

L’analyse stratégique peut être définie par deux grands postulats : l’organisation est une construction sociale qui résulte des actions des individus et ces individus (ou acteurs) sont définis par l’espace de liberté qu’il existe entre les contraintes dues à l’organisation.

A partir de ces deux postulats, on peut décomposer l’analyse stratégique en 7 étapes :

  1. Identification des problèmes et des enjeux
  2. En déduire les acteurs (individus ou groupes) majeurs
  3. Qualification des acteurs (avec une matrice Caractéristiques / Enjeux / Atouts / Handicaps / Stratégie)
  4. Synthèse des soutiens et des antagonistes (avec un diagramme de synthèse)
  5. Détermination de la zone d’incertitude
  6. Définition du Système d’Action Concret
  7. Proposition des plans d’action correspondants

Afin d’illustrer chacune de ces étapes, prenons un cas d’application concret : l’installation d’un parc d’affaires dans un village

[…]

Par J.L pour ilikepm.com
Lire la suite sur http://www.ilikepm.com/blog/lobbying/2010/09/7-etapes-pour-appliquer-l-analyse-strategique-au-lobbying/#ixzz1TUgOjuyz

L’intelligence économique et l’adaptation …

Posté par Arnaud Pelletier le 22 juillet 2011

Face au monde global, nouveau, auquel sont confrontées toutes les organisations, il nous appartient de nous adapter, de faire preuve d’ingéniosité, d’agilité. A cet égard, la mise en place d’une approche en intelligence économique et l’utilisation judicieuse des nouvelles technologies de l’information contribueront à la prospérité de nos organisations et à la pérennité de nos emplois.

[…]

Qu’entend-t-on par «intelligence économique»? Différentes définitions existent, dont celle de Michael Porter, le gourou américain du marketing, la plus pragmatique: «L’intelligence économique consiste à disposer de la bonne information, au bon moment, pour prendre la bonne décision.»

[…]

Plus généralement, l’objectif de l’intelligence économique est d’aider les dirigeant(e)s de toute structure, qu’il s’agisse d’un organisme public, d’un syndicat professionnel, d’une entreprise, d’une asso­ciation à:

  • reconsidérer la raison d’être de leur activité et la validité de leur stratégie;
  • actualiser leur vision du monde, loin de toute naïveté;
  • anticiper tout changement sur les marchés, les régions et les pays concernés;
  • détecter de nouvelles opportunités de croissance et de développement;
  • pallier toute vulnérabilité liée à la fuite d’informations sensibles;
  • capitaliser sur leur savoir-faire;
  • susciter l’adhésion de l’ensemble du personnel et une participation active au renouveau de l’entreprise, du syndicat, de l’organisme public, de l’association.

[…]

En réponse à cette nouvelle donne, je suggère les étapes suivantes:

  • le suivi d’une formation-sensibilisation ciblée: elle vous permettra de cerner tout le bénéfice lié à la mise en place d’une approche en intelligence économique, de comprendre les «outils» utilisés pour la collecte et la diffusion d’informations, de comprendre les métiers de l’intelligence éco­nomique, de la veille à la communication d’in­flu­ence, à l’e-réputation ou au lobbying, de cerner les opportunités de développement de votre organisation, syndicat, région, entreprise et les sources de vulnérabilité;
  • l’établissement d’un diagnostic personnalisé: un diagnostic général de votre syndicat, association, entreprise… permettra de réactualiser votre mission, votre stratégie, dans une approche collaborative, mais aussi de déceler les défaillances éventuelles de votre structure et les prémices d’un échec;
  • la mise en place de propositions de solutions résultant du diagnostic: un plan d’action précis et un calendrier de réalisation seront rédigés afin que les actions sous-jacentes soient entreprises suivant les priorités, les moyens, les ressources humaines et les budgets disponibles.

[…]

Rassurez-vous toutefois, la mise en œuvre de cette démarche n’est pas très coûteuse au regard du «retour sur investissement», d’autant que de nombreuses régions financent ce type d’actions collectives au bénéfice des entreprises souvent regroupées par filière en clusters, pôles d’excellence ou de compétitivité.

Par Jacqueline Maudoux pour paperjam.lu

En savoir plus :

http://www.paperjam.lu/article/fr/l-intelligence-economique-l-intelligence-de-l-adaptation

Intelligence économique : un axe de développement pour les avocats …

Posté par Arnaud Pelletier le 7 juillet 2011
  • Pourquoi le réseau Gesica a-t-il choisi ce thème de l’intelligence économique pour son congrès 2011 ?

Gérard HAAS : L’intelligence économique se décline selon deux axes, l’un offensif, l’autre défensif.

  1. L’axe offensif consiste en la collecte de différentes informations, utiles et nécessaires, en vue de faciliter la prise de décisions et le développement de stratégies pour les entreprises.
  2. L’axe défensif poursuit l’ambition de développer des stratégies de protection des informations sensibles ou confidentielles détenues par les opérateurs économiques.

Les affaires d’espionnage industriel, qui font régulièrement la une des journaux, prouvent que nos systèmes d’informations restent vulnérables. Or, la valeur d’une entreprise dépend largement des informations stratégiques qu’elle détient et qu’elle protège. Certes si plusieurs projets de loi ont été élaborés aucun n’a été soumis au vote des parlementaires, et force est de constater qu’aucun n’avait pour objectif principal d’encadrer l’intelligence économique, en revanche ils font tous référence à la notion d’information économique à caractère protégé. C’est pourquoi, appréhender l’intelligence économique comme l’art de traiter des informations, qu’il faudra tantôt rechercher, tantôt mettre à l’abri des indiscrets, permet au droit de retrouver une place stratégique.

En pratique, l’avocat est un acteur indispensable et incontournable en matière d’intelligence économique.

  1. Indispensable, il l’est dès lors qu’il s’agit de définir une stratégie de conquête ou défense de marché. N’oublions pas que les avocats, par nature, sont de fins stratèges, et qu’ils n’hésitent pas à utiliser toutes les ressources de leur art pour faire trébucher ou triompher des projets d’entreprises.
  2. Incontournable, aussi puisqu’il accompagne le dirigeant dans le choix des instruments juridiques existants et mobilisables pour déclencher une action offensive ou défensive en fonction des opportunités et des risques tout tenant compte de la licéité des actions possibles.

[…]

  • Si les avocats ont intérêt à se positionner par rapport à l’IE, comment expliquez qu’ils soient encore réticents à utiliser des solutions performantes de traitement automatisé de l’information et de la connaissance ?

[…]

  • Vous animerez lors de ce congrès une conférence sur la solution Gesica intelligence économique, ce qui est assez novatrice. Pouvez-vous rapidement nous présenter l’intérêt de recourir à ce type de solution informatique ?

[…]

Par Gérard Haas pour haas-avocats.com

En savoir plus :

http://www.haas-avocats.com/non-classe/intelligence-economique-un-axe-de-developpement-pour-les-avocats/

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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