Blog de l'information stratégique
De l’enquête à l’Intelligence économique
Enquêtes, Investigations, Intelligence économique,
Renseignement, Numérique, Cyber, Veilles, TIC, SSI …

Articles taggués ‘strategie’

Barbouze, détective, expert en gardiennage, le responsable de la sécurité a gardé pendant longtemps une image peu engageante que l’actualité se charge une fois de plus de remettre au goût du jour dans notre pays. Il est vrai que nos concitoyens ignorent l’évolution de cette fonction confrontée aux mutations technologiques et managériales accompagnant la globalisation. Très peu savent qu’au-delà de ses origines professionnelles le directeur sécurité est un cadre supérieur, comme les autres ou presque, qui doit négocier son budget, convaincre sa direction générale, motiver ses hommes, et imposer les changements requis dans l’organisation.

Une récente étude de la Wharton School a montré qu’il doit faire preuve de leadership, communiquer sa vision et savoir vendre son activité pour répondre aux attentes de sa direction et aux aléas d’un environnement mouvant et incertain. C’est donc un manager aux fonctions classiques, dont les missions se singularisent toutefois par leur sensibilité et leur acuité. A l’heure où les entreprises françaises sont attaquées de toute part : tentative de rachat, d’intimidation, introduction de capitaux mafieux, vol de données, escroquerie…, la sécurité devient un enjeu considérable. Le doute n’est plus permis quand on sait que du 1er janvier 2006 au 13 mars 2009, la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) a constaté 4600 agressions étrangères d’entreprises françaises (vols de brevets, sabotages, attaques d’installations…) sur le sol national. En opposition avec notre naïveté concurrentielle, c’est 2804 entreprises qui ont été touchées dans 150 secteurs d’activités différents.

[…]

Par Alain Juillet, Président du CDSE pour cdse.fr

En savoir plus :

https://www.cdse.fr/spip.php?article886

Avenir de l’intelligence économique en France …

Posté par Arnaud Pelletier le 30 juin 2011

Hier a eu lieu les États généraux de l’Intelligence économique, de nombreuses personnalités étaient présentes, et plusieurs idées fortes sont confirmées :

  • Dès 2013 un module de sensibilisation à l’IE sera obligatoire pour l’enseignement supérieur
  • Le marché de l’IE va doubler dans les 4 prochaines années
  • Une attention particulière doit être portée sur les PME
  • Les rapprochements public/privé vont continuer notamment à travers l’Institut de l’IE
  • L’État renforce son intérêt et son implication dans cette discipline

On a pu voir et écouter entre autre :

M. Olivier BUQUEN
Délégué Interministériel à l’Intelligence Economique

M. Hervé SÉVENO
Président de la Fepie et du Synfie

M. Christian HARBULOT
Directeur de l’Ecole de Guerre Economique

M. Claude GUÉANT
Ministre de l’Intérieur,
de l’Outre-mer, des
Collectivités territoriales et de l’Immigration

Détails de la conférence ici :

http://www.institut-ie.fr/etats-generaux-ie/programme.html

Sur le même sujet :

Intelligence économique: les enjeux pour votre entreprise

Alors que les flux d’informations se multiplient, comment appréhender l’intelligence économique ? Business & Marchés propose un focus sur cinq enjeux majeurs pour les entreprises, qui doivent gérer la recherche, le traitement et la diffusion de leurs données essentielles.

[…]

Source : http://www.businessmarches.com/intelligence-economique-enjeux-entreprise/

Et aussi :

« De plus en plus d’entreprises comprennent l’importance de l’intelligence économique »

Ce 29 juin, à Paris, ont lieu les Etats généraux de l’Intelligence économique (IE). L’occasion de revenir sur l’importance pour une société d’être bien informée aujourd’hui. Entretien avec Charles Pahlawan, le directeur de développement à l’Ecole de Guerre Economique.

L’Usine Nouvelle – Intelligence économique, le terme peut paraître vague encore aujourd’hui. Quelle est votre définition ?

[…]

Source : http://www.usinenouvelle.com/article/de-plus-en-plus-d-entreprises-comprennent-l-importance-de-l-intelligence-economique.N154672

 

Le groupe allemand de chimie Evonik oblige ses dirigeants à mettre leurs téléphones portables dans une boîte à biscuits en fer blanc quand ils participent à des réunions sur des sujets sensibles, par peur de l’espionnage industriel, a dit lundi une porte-parole.

«Les experts nous ont dit que les téléphones portables étaient de plus en plus souvent sur écoute, même quand ils étaient éteints», a expliqué cette porte-parole, Alexandra Boy, qui confirmait une information de l’hebdomadaire économique Wirtschaftswoche.

«La mesure s’applique principalement quand des sujets sensibles sont à l’ordre du jour, surtout de recherche et développement», a-t-elle poursuivi.

La méthode est efficace parce que le fer blanc bloque les radiations électromagnétiques, empêchant toute ingérence extérieure et communication téléphonique ou par courrier électronique.

[…]

Evonik est un groupe industriel diversifié de plus de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires et issu à l’origine des mines de charbon allemandes.

[…]

Par A F P pour canoe.ca

En savoir plus :

http://fr.canoe.ca/infos/insolite/archives/2011/06/20110627-101624.html

L’Intelligence Economique à destination des PME …

Posté par Arnaud Pelletier le 21 juin 2011

Il y a quelques jours, à l’occasion d’un petit déjeuner organisé par Idelux, à Pétange au Grand-Duché de Luxembourg, Pierre-yves Debliquy a animé une conférence sur le thème de l’Intelligence Économique à destination des PME sous le titre « L’intelligence stratégique, le meilleur outil pour devancer vos concurrents et assurer le succès de votre entreprise ».

[…]

Les 3 idées maîtresses passées aux PME à l’occasion de cette conférence sont:

  • faites de l’IE
  • comprenez le Web
  • Google n’est pas le Web

Ces trois messages importants ont été proposés et défendus en passant en revue:

  • les mutations dans le domaine de la gestion d’entreprise, conséquences de la montée en puissance d’Internet
  • les trois piliers de l’intelligence stratégique (la veille, la sécurité de l’information, le lobby et l’influence)
  • les quatre C du Web (Connaître, Communiquer, Collaborer et Commercer)
  • quelques espaces du Web dans lesquels touver des informations intéressantes (youtube, facebook, scribd, slideshare)

La société Brainsfeed a mis en ligne une vidéo de cette présentation :

Conférence Intelligence stratégique – idelux 10… par Brainsfeed

 

Par Pierre-yves Debliquy pour brainsfeed.com

En savoir plus : http://www.brainsfeed.com/archives/2437-Brainsfeed-Lintelligence-strategique,-le-meilleur-outil-pour-devancer-vos-concurrents-et-assurer-le-succes-de-votre-entreprise..html?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+jpperrein+%28jpperrein%27s+shared+items%29

 

Intelligence économique en France …

Posté par Arnaud Pelletier le 17 mai 2011
Sur fond de guerre économique entre États et de concurrence internationale exacerbée entre entreprises, la France a fait le pari de l’intelligence économique. Mais des affaires comme l’escroquerie à l’espionnage chez Renault montrent des failles dans la sécurité et la maîtrise de l’information stratégique au plus haut sommet de l’industrie française. Entre course à l’information et protection des données sensibles, gros plan sur une discipline en pleine mutation.

Le rendez-vous est fixé à Paris, à deux pas de Bercy. Sur le fronton d’un immeuble moderne, une plaque: « Délégation interministérielle à l’intelligence économique ». Bienvenue au cœur du nouvel instrument de la politique économique de l’État français. Lieu stratégique et sensible, c’est ici qu’a élu domicile le délégué interministériel. Son ordre de mission? La préservation de l’emploi, de la compétitivité des entreprises et la lutte contre le pillage du patrimoine industriel français. Ses méthodes? La collecte et l’analyse de l’information stratégique, le lobbying auprès des organismes internationaux et l’investigation. Ses leviers? Huit cabinets ministériels et des relais dans les ambassades. Son chef? Nicolas Sarkozy en personne. C’est d’ailleurs lui qui a fait de l’intelligence économique une priorité pour remettre la France en selle dans la compétition mondiale.

Au sixième étage, deux caméras de surveillance scrutent les couloirs et la minuscule salle d’attente. Sur la table, des revues aux titres évocateurs: « État et sécurité », « Les entreprises face aux fuites de données » ou encore le « Rapport des douanes 2010 ».

[…]

Piratage et espionnage

  • 12 janvier, Renault décide de licencier trois cadres soupçonnés d’espionnage industriel sur les nouveaux moteurs électriques développés par le constructeur, des accusations abandonnées depuis lors.
  • 7 février, le ministre du Budget annonce que le ministère des Finances s’est fait pirater son système informatique alors même que la France présidait le G20.
  • 13 avril, le groupe de défense et d’aéronautique Safran explique, quant à lui, qu’il a été victime de plusieurs cyber-attaques entre 2009 et 2010.

Ces trois affaires ont en commun d’avoir mis en péril la crédibilité de la France et de ses fleurons industriels. Elles montrent aussi que les informations stratégiques sensibles sont devenues des denrées convoitées et que, pour les obtenir, toutes les méthodes sont bonnes. En France, sur vingt secteurs sensibles recensés, quatre concentrent la majorité des attaques informatiques et des tentatives d’espionnage: l’automobile, l’aéronautique, la métallurgie et le nucléaire.

[…]

Concept galvaudé

Pour prendre le pouls du secteur, rendez-vous dans un grand immeuble haussmannien du 9e arrondissement de Paris, pour rencontrer Hervé Séveno, fondateur du cabinet d’intelligence économique « i2F » et président charismatique du syndicat français de l’intelligence économique (Synfie). « Aujourd’hui, l’État français confisque l’intelligence économique au profit d’un microcosme. Il cultive l’opacité et décrédibilise le secteur qu’on associe désormais à un milieu de barbouzes et d’officines. Le concept d’intelligence économique est tellement galvaudé et connoté négativement que j’envisage de demander à mes affiliés de supprimer ce terme et de le remplacer par ‘conseil stratégique’ », fulmine-t-il. Hervé Séveno ne cesse de réclamer un encadrement de la profession pour trier le bon grain de l’ivraie et mettre un terme à la suspicion qui pèse sur le métier.

[…]

Retour aux sources

L’intelligence économique s’est développée en France, il y a une quinzaine d’années, à destination des entreprises. A la base, il s’agit d’un outil d’aide à la décision qui implique une maîtrise de l’information stratégique: état de la concurrence, évolution du marché et risques liés à l’activité. Le travail se fonde sur l’exploitation légale de l’information ouverte et disponible. Mais l’intensification de la concurrence mondiale et la guerre économique entre États ont progressivement associé la discipline aux pratiques d’espionnages et de renseignements.

Mais alors, comment travaillent les entreprises spécialisées dans le domaine? Pour le savoir, direction Montrouge, dans le sud de Paris. A une centaine de mètres du siège de ST Microelectronics, se trouvent les locaux de Geos, un des leaders européens du conseil en intelligence économique. Parmi ses clients, des grands groupes actifs dans les secteurs pharmaceutique, énergétique, de la grande distribution ou des télécommunications.

[…]

Focus sur les pme

Défaut de vision stratégique, absence de protection des données sensibles, faible connaissance du marché dans lequel elles opèrent, les PME sont régulièrement pointées du doigt. « La France commence seulement à sortir du règne de l’amateurisme et de la naïveté. Pourtant, il est impératif d’inverser la tendance afin de freiner le recul de l’économie française qui est passée de la cinquième à la sixième place à l’échelle mondiale. Et pour ça, il faut se baser sur un réseau de PME innovantes et, dans le secteur de l’innovation, la moindre fuite d’informations peut coûter très cher. Idem s’il y a une méconnaissance du marché », explique Christian Coutenceau.

Cette sensibilisation des PME à l’importance de l’information stratégique et à la protection de ses données est justement l’une des missions prioritaires de la délégation interministérielle. Pour ce faire, l’État mise sur la formation. D’ici un an, chaque étudiant à l’université suivra au moins une session de cours sur l’intelligence économique.

[…]

Un seul chiffre pourrait, à lui seul, résumer l’enjeu: 47% des entreprises françaises actives dans les hautes technologies sont, à terme, rachetées par un investisseur étranger.

Par Nicolas Becquet pour lecho.be

En savoir plus :

http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_economie/Intelligence_economique-_la_course_a_l-information.9058585-3261.art?ckc=1

Comment Ben Laden envoyait ses e-mails sans Internet …

Posté par Arnaud Pelletier le 16 mai 2011

Les services secrets américains disposent du plus grand arsenal informatique du monde, et des meilleurs moyens d’espionnage, mais ils n’ont jamais réussi à trouver la trace d’Oussama Ben Laden sur Internet. Conscient d’être traqué aussi dans le monde virtuel, ce dernier avait mis en place un stratagème d’une simplicité déconcertante, mais très efficace.

Comme le note l’agence Associated Press (AP), qui tient ses informations d’officiels américains, Oussama Ben Laden écrivait ses messages sur son ordinateur mais n’avait pas de connexion à Internet dans la maison où il vivait. Il s’appuyait donc sur des personnes de confiance, qui transportaient ses messages sur une clé USB, jusqu’à un cybercafé où ils copiaient-collaient les textes et les envoyaient par e-mail. Ces messagers en profitaient pour copier tout message entrant sur la clé USB, pour rapporter son courrier virtuel à Oussama Ben Laden, qui ne quittait pas sa maison d’Abbottabad.

Des dizaines de milliers de documents

Cette pratique très discrète a protégé le leader terroriste des grandes oreilles de Washington. Mais paradoxalement, elle pourrait désormais beaucoup nuire à al-Qaida. Les membres du commando qui a exécuté Oussama Ben Laden ont retrouvé des centaines de clés USB dans la maison. Toute la correspondance de l’ex-numéro 1 de l’organisation terroriste est archivée et va être exploitée, par la CIA notamment. Il y aurait selon AP des dizaines de milliers de documents, ainsi que des noms et des coordonnées des contacts de Ben Laden.

La méthode comportait plusieurs inconvénients, dont le fait que les intermédiaires avaient accès à l’ensemble des messages. La lenteur du processus, dont on ne connaît pas exactement le rythme, pourrait aussi avoir été un handicap pour l’organisation terroriste.

[…]

Par Guerric Poncet pour lepoint.fr

En savoir plus :

http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/comment-ben-laden-envoyait-ses-e-mails-sans-internet-13-05-2011-1330395_47.php

Député UMP du Tarn, Bernard Carayon a écrit en 2004 un rapport parlementaire «Pour une stratégie de sécurité économique nationale». Il milite pour la mise en place d’une politique publique d’intelligence économique et plaide pour la création d’un «secret des affaires». Réagissant à la cyberattaque massive que le ministère de l’Economie et des Finances vient de rendre publique, il dénonce le manque de moyens alloués à la protection des systèmes d’information.

Cette cyberattaque est-elle une surprise?

Non, car il y a déjà eu ce type de problèmes, très graves. Il y a déjà eu une intrusion, découverte très tard, au secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale.

[…]

D’où cette cyber-attaque peut-elle venir?

Compte tenu de la cible, de l’ampleur de l’attaque, il ne peut s’agir que d’un Etat. Je vois mal une organisation privée, criminelle, cherchant à revendre ses informations aux Etats. Ils le feraient eux-mêmes. Après l’affaire Renault, il est difficile d’incriminer la Chine [la «piste chinoise» a un temps évoquée, celle d’une «manipulation» prime désormais, ndlr]. Ce qui est sûr, c’est que certains Etats, soit libéraux, soit autoritaires, ont formé des milliers de spécialistes de la question.

[…]

Y a-t-il déjà eu des cas comparables?

Cela ne s’est jamais produit à un tel niveau et avec une telle ampleur. Parmi les cas comparables, on peut citer l’attaque contre l’Estonie en 2007, ou celle contre le Pentagone, mais qui relevait d’une initiative privée.

Qui est en charge de la sécurité informatique des administrations?

[…]

Comment améliorer la sécurité informatique en  France?

Il faut une stratégie publique nationale, qui englobe les cas des entreprises, des particuliers et des administrations. Il faut faire évaluer les risques de nos infrastructures.

Sur le plan industriel, il faut regrouper les savoir-faire des grands groupes et des PME en la matière, mutualiser les expertises publiques et privées. Il faut également faire appel à des fournisseurs de confiance, construire une offre industrielle de confiance, pour préserver notre indépendance.

[…]

La France est-elle particulièrement mauvaise dans la sécurisation de ses systèmes d’information?

La sécurité informatique n’est pas une priorité nationale. En Europe, la Grande-Bretagne et l’Allemagne sont les deux seuls pays où il y ait une vraie réflexion sur ces questions.

Par Élodie AUFFRAY pour liberation.fr

En savoir plus :

http://www.liberation.fr/economie/01012324197-en-france-la-securite-informatique-n-est-pas-une-priorite-nationale

Renault : espionnage ou espionnite ?

Posté par Arnaud Pelletier le 17 février 2011

France ô – Toutes les France

Talk show dynamique et percutant sur l’actualité nationale et internationale présenté par Ahmed El Keiy.

Les invités :

Eric Delbecque, chef du département « Sécurité économique » de l’INHESJ

Alain Wang, Sinologue

Nicolas Arpagian, Rédacteur en chef de Prospective Stratégique

Perrine Créquy, chef d’édition du pôle économie du Figaro.fr

Voir la Vidéo :

En savoir plus : http://www.franceo.fr/toutes-les-france/index-fr.php?page=player_video&id_article=554

L’espionnage industriel sur France 5 …

Posté par Arnaud Pelletier le 14 janvier 2011

Les espions sont parmi nous ?

C dans l’air consacre son émission à l’espionnage industriel.

Revoir l’émission sur France 5

Comptes bancaires à l’étranger, sociétés écrans, intermédiaires … Depuis une semaine, l’affaire d’espionnage industriel dans laquelle Renault se dit victime défraie la chronique et relance le débat sur les moyens de la France face à cette pratique.

Le feuilleton de l’espionnage industriel qui secoue le groupe Renault entre aujourd’hui dans une phase juridico-politique. Le constructeur automobile, qui menait une enquête interne depuis plusieurs mois, via une société de sécurité privée et se dit victime d’une fuite orchestrée par une « filière organisée internationale », a annoncé qu’il allait déposer jeudi 13 janvier 2011 une plainte en justice. Sans toutefois préciser quel en était le motif exact ni contre qui elle s’adressait : contre trois de ses cadres dirigeants mis à pied depuis une semaine, contre X ou contre un tiers ?

Si pour l’heure le mystère reste entier, cette affaire est prise très au sérieux par l’Elysée, qui a confié à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) une enquête sur ce dossier d’espionnage industriel présumé. Elle relance également le débat, en France, sur l’intelligence économique et la protection des informations stratégiques.

[…]

Les invités :

Daniel Martin

Fondateur et président de l’Institut international des hautes études de la cybercriminalité (CyberCrimInstitut).

Alain Juillet

Président de l’Académie de l’Intelligence Economique (AIE).

Olivier Hassid

Directeur général du Club de directeurs de sécurité des grandes entreprises (CDES).

Christian Harbulot

Directeur de l’Ecole de guerre économique.

En savoir plus :

Délégué interministériel à l’Intelligence économique depuis septembre 2009, Olivier Buquen revient sur l’affaire Renault et sur les efforts de l’Etat pour aider à la protection des entreprises et des secrets d’affaires.

L’affaire Renault prouve-t-elle que la menace s’intensifie autour des entreprises?
Au-delà du cas Renault, les chiffres le prouvent. Le nombre des incidents survenus sur le territoire français, que nous recensons depuis cinq ans, est alarmant. Il s’élève à plusieurs milliers. Il révèle aussi que tous les secteurs, toutes les régions, et des entreprises de toutes tailles, sont touchés. Le nombre de pays dont les ressortissants se livrent à de l’espionnage industriel est aussi en progression. Le cas Renault illustre donc la nécessité croissante pour toute entreprise de se protéger.

Pourquoi le risque progresse-t-il?
L’économie est mondialisée, la concurrence, plus intense. Elle pousse les entreprises à être plus ouvertes mais sans tomber dans la naïveté. Elles doivent trouver un équilibre : être moins vulnérables sans tomber dans la paranoïa. Des procédures de contrôle existent dans toutes les structures, mais elles ne sont pas forcément opératoires contre des agissements de type fraude ou escroquerie. Or, toute organisation fonctionne sur la base de l’honnêteté de ses salariés. Le risque zéro n’existe pas. […]

Quelles sont les mesures que vous préconisez?
Nous travaillons à un projet de loi afin de renforcer juridiquement la protection des informations stratégiques. Nous avons besoin d’un nouveau cadre, clair et simple, pour assurer une meilleure défense des secrets d’affaires. C’est l’un des deux axes du plan d’action que j’ai proposé au comité directeur de l’Intelligence économique, qui est en quelque sorte mon conseil d’administration. Il est présidé par Claude Guéant et regroupe les directeurs de cabinet de sept des principaux ministères du gouvernement. […]

Mais comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur sécurité?
Nous sommes en train de mettre au point un outil opérationnel qui pourra permettre à tout chef d’entreprise, quelle que soit la taille de sa structure, de définir les risques auxquels elle est exposée.

[…]

La nature des attaques qui menacent les entreprises a-t-elle changé?
Disons qu’elles s’intensifient, que le spectre devient très large. La menace peut venir de fournisseurs pendant une visite de site, d’un stagiaire dont le rapport recèle des informations confidentielles, de prospects, etc.

[…]

Quels sont les cas d’espionnage les plus frappants que vous ayez vus?
[…]

Par Sylvie Andreau pour Le Journal du Dimanche sur lejdd.fr

En savoir plus :

http://www.lejdd.fr/Economie/Industrie/Actualite/Olivier-Buquen-delegue-interministeriel-a-l-Intelligence-economique-revient-sur-l-affaire-Renault-252627/?sitemapnews

Et encore :

http://www.usinenouvelle.com/article/le-tissu-des-petites-entreprises-se-fait-voler-perpetuellement.N144336

Et toujours :

http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-s-alarme-du-nombre-d-incidents-lies-a-l-espionnage-industriel-07-01-2011-128121_28.php

Et enfin :

http://www.daily-bourse.fr/la-dcri-enquete-sur-l-espionnage-industriel-chez-r-Feed-REUnPAE70608U20110107105502.php

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

Note sur les billets de ce blog et droit de réserve

Facebook


Twitter

Abonnez vous