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Sécurité des paiements électroniques avec les QR codes …
Le nombre d’escroqueries au code QR* augmente en Chine, mettant en lumière les failles de sécurité existant dans les moyens de paiement électronique. En remplaçant les codes des commerçants légitimes par des copies malveillantes, les fraudeurs peuvent accéder aux informations personnelles des consommateurs et réaliser des actions non souhaitées sur leurs comptes bancaires.
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Un code QR peut contenir jusqu’à 4 296 caractères alphanumériques et dispose d’un système de redondance permettant la correction d’erreurs. Cependant, l’œil humain n’est pas en mesure de détecter un code frauduleux, et il est relativement aisé pour les fraudeurs de manipuler un code QR et de le modifier. Ainsi selon LIU QingFeng, membre du conseil d’administration de la société informatique iFlytek, près d’un quart des virus informatiques en Chine seraient transmis par le biais de ces codes.
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*QR (abréviation de l’anglais Quick Response) signifie que le contenu du code peut être décodé rapidement après avoir été lu par un lecteur de code-barres, un téléphone mobile, un smartphone, ou encore une webcam.
Par France Diplomatie sur diplomatie.gouv.fr
En savoir plus :
Le TGI de Paris accorde un droit de copie en échange de 20 000 euros
Recopier un site n’est pas constitutif de contrefaçon dès lors que les éléments repris ne sont pas originaux. Mais cette reproduction relève du parasitisme lorsqu’elle crée un risque de confusion dans l’esprit du public. C’est pourquoi, dans un jugement du 28 mai 2009, le TGI de Paris condamne l’exploitant d’un site qui avait copié de nombreux éléments d’un site concurrent à 20 000 euros de dommages et intérêts. Il n’a cependant prononcé aucune mesure d’interdiction : le site litigieux peut donc continuer à être exploité. Le tribunal accorde ainsi implicitement un droit de copie à 20 000 euros.
Les juges rejettent les demandes fondées sur l’atteinte aux droits patrimoniaux et moraux. Ils estiment que le demandeur n’apporte pas la preuve « que son site est révélateur de sa personnalité et dépasse la mise en œuvre d’un savoir-faire ». Pour établir l’absence d’originalité du site, ils procèdent à une analyse très détaillée des éléments reproduits et donnent ainsi des critères pour déterminer si un site internet peut être considéré comme une œuvre de l’esprit. Ils relèvent notamment que les termes utilisés par les deux sites pour présenter leur activité sont « nécessaires ou extrêmement banals ». Ils en déduisent qu’ils ne sont pas empreints de la personnalité de leur auteur. Il en est de même pour la police de caractère, les couleurs et la résolution des images utilisées qui sont celles qui apparaissent par défaut. Quant à la présentation des rubriques en colonnes, elle se retrouve dans de nombreux sites internet.
Enfin, les juges ont expressément indiqué que la charge de la preuve du caractère original de l’œuvre revenait au demandeur.
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Les bronzés 3 : prison avec sursis pour six pirates de 21 à 53 ans
Au moment où le projet de loi Hadopi va être discuté devant le Parlement, l’affaire « Les bronzés 3 » nous montre que le phénomène du téléchargement illégal de films sur internet n’est pas l’apanage d’adolescents désargentés et désocialisés, boulimiques de sons et d’images. Dans un jugement du 12 février 2009, le TGI de Nanterre a condamné trois salariés de TF1, un informaticien, un agent d’Air France et un infirmier à un mois de prison avec sursis. Ils ont également été condamnés à indemniser le préjudice subi par les parties civiles.
Ils doivent verser 15 000 euros de dommages-intérêts à Studio Canal, en qualité de distributeur exclusif du film. Le tribunal lui a octroyé une indemnisation forfaitaire, refusant sa base de calcul. Le Syndicat de l’édition vidéo numérique et la Fédération nationale des éditeurs de films sont également indemnisés car le préjudice subi en raison de la diffusion anticipée du film sur internet est avérée. Josiane Balasko, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte reçoivent chacun un euro au titre du préjudice moral en qualité de co-auteurs, scénaristes et acteurs. Alors que Marie-Anne Chazel et Christian Clavier voient leur demande rejetée. SA TF1 est également déboutée de ses demandes, en raison de son manque de vigilance et de sa désorganisation qui, selon le tribunal, ont contribué à son préjudice.
C’est notamment à partir d’une copie de très bonne qualité détenue par la chaîne de télévision que le film s’est retrouvé en téléchargement sur des forums et des sites d’échanges, juste après sa distribution en salle mais en avant celle en vidéo. L’enquête a permis de remonter jusqu’à une secrétaire du laboratoire de transfert de TF1 qui avait obtenu le film de sa supérieure hiérarchique, comme cela se pratique couramment. Cette dernière avait justement autorisé le vidéothécaire à réaliser une copie numérique du film.
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