Archive pour la catégorie ‘Télévision’
EXCLUSIF ! L’espion de l’affaire EDF parle
Philippe Lobjois
Thierry Lorho, 44 ans, ancien agent de la DGSE, est au cœur de la tourmente. C’est lui, le patron de la société Kargus, dont tout le monde parle dans le petit milieu de la sécurité. EDF a utilisé Kargus Consultants pour pirater l’ordinateur de Yannick Jadot, ancien responsable des opérations de Greenpeace France. Le juge d’instruction Thomas Cassuto, au tribunal de Nanterre, a mis en examen Pierre François, ingénieur protection de site d’EDF, ainsi que T. Lorho et l’informaticien qui a pénétré le réseau de Greenpeace. Aujourd’hui, en exclusivité pour lerenseignement.com, Thierry Lorho se justifie : oui, il assume la pénétration illégale, « sur ordre d’EDF ». Et il aimerait que son donneur d’ordre reconnaisse ses responsabilités. « Droit dans ses bottes », Thierry Lorho ne regrette rien : pour lui, Greenpeace est une organisation dangereuse, qui menace les intérêts nationaux.
« J’assume complètement la mise sous surveillance de l’ordinateur du responsable de Greenpeace Yannick Jadot, mais je n’assumerai pas le reste et j’aimerais bien que EDF, qui a commandité l’opération, prenne aussi ses responsabilités. »
Thierry Lorho ne mâche pas ses mots. Sa mise en examen par le juge d’instruction Thomas Cassuto a encore du mal à passer.
Toute l’histoire remonte à 2006, quand EDF, soucieuse de sa sécurité, décide de renforcer ses défenses face à l’ennemi de toujours : Greenpeace. Car quand on est un gros industriel, que l’on gère des centrales nucléaires sur le territoire national, et que l’on est en passe de devenir l’un des géants européens de l’énergie, on ne plaisante pas avec la sécurité.
« Là ou le gouvernement devrait accompagner et protéger ce type d’entreprises, il ne fait rien, continue Thierry Lorho. Aussi les groupes industriels se défendent comme ils le peuvent et se tournent vers le privé. »
Sauf que, en France, l’intelligence économique est mal perçue et souvent assimilée à des barbouzeries d’officines. Pour le consultant en sécurité, le grand public ne se rend pas compte que c’est une véritable guerre souterraine qui se joue à présent entre groupes industriels.
« L’Intelligence économique, c’est vieux comme le monde. Autrefois, on appelait ça espionnage industriel. Je mets au défi quiconque de me citer un seul grand groupe qui ne l’ait pas pratiquée une fois ! »
Et d’envier les pratiques anglo-saxonnes : « Outre-manche, les services de l’État épaulent les entreprises du Royaume sans état d’âme. Eux n’ont pas cet angélisme hypocrite, cette prudence de sainte nitouche que l’on retrouve en France ! »
Et d’évoquer les cas célèbres de guerres industrielles qui opposèrent Airbus et Boeing : « À l’époque se souvient Lorho, la NSA avait été mise à contribution pour écouter les conversations des négociateurs d’Airbus. Et pourquoi s’en priveraient-ils s’ils détiennent les outils ? »
À la question soulevée de savoir si Kargus a espionné Greenpeace en Angleterre, Thierry Lorho répond :
« Nous n’avons pas infiltré Greenpeace Angleterre comme l’on dit ces derniers jours, mais nous voulions savoir comment fonctionne l’organisation. Effectuer une cartographie de Greenpeace et anticiper leurs actions illégales à l’encontre de EDF… »
Thierry Lorho justifie le bien-fondé de son travail pour EDF : « Il y a quelques années, Greenpeace France a été approchée par des militants écologistes algériens, en fait des islamistes durs qui voulaient tout savoir des centrales nucléaires françaises. Démasqués à temps, ces derniers ont été écartés rapidement du territoire français. »
Qu’en aurait-il été s’ils avaient réussi leur coup ?
« Dans le cas dont on parle aujourd’hui, lors de notre enquête, la vraie question pour nous était de savoir qui finance Greenpeace explique Thierry Lorho. Comment savoir qui se cache réellement dans les rangs d’une organisation comme Greenpeace, qui sont les généreux donateurs de l’organisation ? Lorsqu’une organisation humanitaire ou écologiste reçoit des millions d’euros d’une association ou d’une société, elle ne peut plus rien refuser à son généreux donateur, mais si ce donateur se révèle être un pays ou un service secret adverse, l’organisation est pieds et poings liés ! »
La méfiance des consultants en sécurité touche aussi les militants de Greenpeace : « Greenpeace est le type même de l’organisation européenne tentaculaire qui pratique des actions para militaires de type commando. Or la France n’y fait pas attention, et c’est une erreur. Lors de la mise en place d’un convoi de plutonium, on laisse approcher plus facilement des écologistes que des hommes avec des cagoules sur la tête », assène-t-il, et d’ajouter :
« Lorsque les militants débarquent en France pour une action « illégale », ils viennent de toute l’Europe. Hollandais, Anglais, Italiens, Allemands. Et ils ne sont pas tous très pacifiques ! »
Et de rappeler que l’éco-terrorisme est une réalité outre-Manche.
Lorho se défend d’avoir « dérapé » ou outrepassé les ordres : il est resté dans le cadre de sa mission définie par ses donneurs d’ordre, aujourd’hui aux abonnés absents : « EDF aurait dû communiquer sur l’affaire en reconnaissant que oui, c’était illégal de pénétrer l’ordinateur de Yannick Jadot mais que déstabiliser le plus gros groupe européen d’énergie et commettre des actions sur les centrales nucléaires l’était encore plus ! Mais en France, on en est resté au temps du Rainbow Warrior, et on préfère s’auto- flageller… »
Et de conclure : « Personnellement, je n’ai pas à rougir de l’action entreprise contre Greenpeace. Je l’ai fait pour défendre un grand groupe industriel français. Peut-être que cette histoire accélérera la prise de conscience du gouvernement sur ce sujet. Oui, les entreprises françaises ont besoin de se défendre alors que les gouvernements les délaissent, et oui, une vraie politique sur la sécurité du patrimoine industriel devra être pensée ! Que Greenpeace continue de s’occuper des baleines, c’est ce qu’ils font de mieux, mais qu’ils s’éloignent des centrales nucléaires françaises !
Il n’est pas certain que les instances dirigeantes d’EDF apprécient ce soutien sans état d’âme, mais une chose est sûre : le message de leur ex-consultant a le mérite de la clarté.
Philippe Lobjois
Reporter de guerre, Philippe Lobjois est spécialisé dans le journalisme d’investigation. Son dernier ouvrage, Mercenaire de la République, 15 ans de guerres secrètes, co-écrit avec Franck Hugo, paraîtra le 15 mai chez Nouveau Monde éditions.
Publié le 28/04/2009
http://www.lerenseignement.com/00_koama/visu_espionnage/index.asp?sid=339&cid=13312&cvid=20400&lid=1
Le Détective a attiré les téléspectateurs sur TF1
Audiences TV : Le Détective a attiré les téléspectateurs sur TF1
Hier soir, en seconde partie de soirée, TF1 a fait le plein de téléspectateurs avec son nouveau magazine : le Détective. Cette émission nous plonge dans les enquêtes trépidantes d’un détective privé prénommé Eliott.Mardi soir à 22h40, TF1 diffusait un numéro inédit du Détective. Elliot Battit est un authentique détective privé. Dans ce nouveau numéro, ce héros des temps modernes tentera tout d’abord d’aider un père à retrouver sa fille emmenée par son ex-compagne.Eliott épaulera ensuite une famille à la recherche de leur frère disparu du jour au lendemain, il y a seize longues annéesLe programme d’info-divertissement a attiré 2 227 000 téléspectateurs soit une part d’audience de 24,2%.Sur W9, on pouvait suivre à 22h05 un numéro de W9 le Mag. Le magazine présenté par Marie-Ange Casalta s’intéressait cette semaine aux « Gardes du corps : les coulisses d’un métier à haut risque ». Le programme a réuni 394 000 téléspectateurs (2,1% PDA).
Le Détective de retour sur TF1
Ce soir sur TF1, diffusion à partir de 22h40 de l’émission Le Détective avec Eliot Battit
Le Détective de retour sur TF1
© TF1
Le mardi 27 février, à 22h40, Le Détective fera son grand retour sur TF1. Pour rappel, cette émission, créée par la boîte de production de Julien Courbet, nous plonge dans les enquêtes trépidantes d’un détective privé prénommé Eliott.
Dans ce nouveau numéro, cet héros des temps modernes tentera tout d’abord d’aider un père à retrouver sa fille emmenée par son ex-compagne. Eliott épaulera ensuite une famille à la recherche de leur frère disparu du jour au lendemain, il y a seize longues années…
Rediffusions le jeudi 19 à 2h55 et le mardi 24 à 2h00
Résumé des deux affaires traitées :
1re affaire : Je veux voir ma petite fille Depuis plus d’un an, Christophe est sans nouvelles de sa petite fille de 5 ans : bien qu’il ait obtenu le droit de garde, son ex-compagne l’empêche de voir son enfant, qui est aujourd’hui introuvable. L’enquête étant au point mort, Christophe a décidé de faire appel aux services d’Eliot Battit. Le détective reprend l’affaire depuis le début, en étudiant chaque élément, chaque information.
2e affaire : A la recherche de notre frère Michel, 17 ans, a envoyé une lettre à sa famille, dans laquelle étaient écrits ces quelques mots «Je ne veux plus jamais vous voir». C’était il y a seize ans. Depuis, ses proches n’ont plus jamais eu de nouvelles de lui.
Qu’est-ce qui a pu le pousser à agir de la sorte ? Dispute ou lourds problèmes familiaux ? Lui est-il arrivé malheur ? Eliot Battit enquête.
La cybersurveillance est devenue une priorité ministérielle
«La cybersurveillance est devenue une priorité ministérielle»
TRAFIC – Une Cyberdouane a été inaugurée pour «protéger le commerce légal et la sécurité des consommateurs»…
Leurs armes: des mots-clés et des moteurs de recherche. «Nous avons installé un système de veille automatique grâce à des logiciels qui utilisent des associations de mots-clés. Nous effectuons aussi des recherches manuelles à partir des renseignements fournis par les services douaniers», explique à 20minutes.fr Alexandra Borghesi, inspectrice à la Cyberdouane.
La cybersurveillance, une priorité ministérielle
La Cyberdouane n’a pas été créée à partir de zéro. Depuis 1998, une cellule de quatre personnes traquait déjà les fraudes sur la Toile. «Mais depuis deux ou trois ans, on assiste à une explosion du trafic en raison de la démocratisation d’Internet et du e-commerce. La cybersurveillance est donc devenue une priorité ministérielle», précise Alexandra Borghesi.
«En créant Cyberdouane, l’Etat se donne les moyens de protéger avec efficacité le commerce légal et la sécurité des consommateurs», a affirmé le ministre du Budget Eric Woerth, lors de l’inauguration du service.
300 dossiers traités l’an dernier
En 2008, les douaniers ont traité 300 dossiers de trafics illégaux sur Internet. L’une de ces enquêtes, qui a duré près d’un an, a permis de démanteler un réseau de vente en ligne de chaussures de sport et d’articles textiles de grandes marques contrefaites.
L’enquête des douaniers a établi que 4,6 millions d’euros de produits contrefaits avaient été importés et vendus. Ce trafic avait également permis à son initiateur de blanchir 4,4 millions d’euros transférés vers la Suisse.
Sur Internet, les contrefacteurs risquent les mêmes peines que sur le marché: la confiscation des objets contrefaits, des amendes douanières de 1 à 2 fois la valeur du produit authentique et jusqu’à cinq ans de prison et 500.000 euros d’amende au titre des sanctions pénales.
Les infos du 09/10/08 …
Le détective – TF1
Avec 31.8 % de part de marché le 01/07/08 : Julien Courbet s’est félicité de ce petit carton :
TV – fugues et disparitions.
« Ca se discute » en direct le 23 janvier consacré aux fugues et disparitions
Jean-Luc présentera en direct le prochain numéro du magazine « Ca se discute », mercredi 23 janvier à 22h35 sur France 2. Le thème abordé sera les fugues et disparitions.
Chaque année ils seraient environ 50.000 personnes à disparaître mystérieusement. Adultes, adolescents, enfants : que deviennent ceux qui se volatilisent un jour sans laisser de traces ?
La grande majorité d’entre eux sont des mineurs et leur nombre ne cesse de croître. Ainsi, en 2005, les services de gendarmerie recherchaient 6000 mineurs de plus qu’en 2003.
Dans seulement 2 % des cas, il s’agit d’enlèvements criminels. Quand les enfants sont enlevés, c’est dans 80% des cas par un conjoint après un divorce. Lorsque les adolescents disparaissent c’est pour fuguer, fuir une situation familiale trop douloureuse.
Parfois ce sont les adultes qui choisissent de disparaître : pour rompre avec le passé et surtout lancer un appel au secours. On les appelle les disparus volontaires.
Face à ce drame, les familles se sentent souvent abandonnées. Où chercher ? Qui appeler ? Qui croire ? Comment retrouver la trace ?
La gendarmerie met tout en œuvre pour retrouver les mineurs mais lorsqu’il s’agit de majeurs, les proches ont peu de recours. En effet nulle loi ne peut empêcher un adulte de se volatiliser sans laisser d’adresse.
Pourtant, les familles refusent de baisser les bras. Et pour retrouver un fils, une mère, un frère tous les moyens sont bons: radiesthésistes, détectives privés, affichettes… De leur côté, les disparus volontaires affrontent de nombreuses épreuves : recommencer une nouvelle existence, rompre les liens avec les proches, ne pas donner signe de vie.
Sur le plateau de « Ca se discute », familles de disparus et anciens disparus nous font partager leur souffrance et leurs espoirs :
Marie José Depuis 12 ans, sa fille Tatiana 17 ans a disparu. Elle revenait de week-end. Des témoins ne l’ont vu descendre du train, depuis plus aucune nouvelle. Ses parents vivent dans la douloureuse attente. Récemment après des affaires de meurtres dans la région, une enquête vient d’être réouverte.
Jacques 50 ans et sa fille Angélique 27 ans Le 25 février dernier, la femme de Jacques annonce à sa fille qu’elle descend acheter du pain, depuis personne ne l’a revue. Pourtant la veille de sa disparition, elle avait fêté en famille et dans la bonne humeur l’anniversaire de son mari. Rien ne laissait présager sa disparition. Pourtant depuis des années, M. souffrait de dépression et de maux de tête. Jacques ne perd pas espoir et met tout en oeuvre pour la retrouver.
Valérie, 36 ans, ex disparue volontaire A l’âge de 18 ans, Valérie en plein conflit avec sa mère, choisi de disparaître avec son petit ami. Elle change de région, refait faire ses papiers, coupe tous liens avec ses proches. Elle va connaître la dureté de la rue, les foyers, la misère. Au bout de 2 ans, toute jeune maman, elle décide de réapparaître.
Michel 52 ans et son fils 24 ans, fugueur A l’époque, Etienne a 16 ans. En rentrant un vendredi soir, il leur annonce qu’il se rend à une soirée. Le lendemain matin, pas de nouvelle.
Enterrés sous x. Chaque année, il y a plus de 800 à 1000 personnes enterrées sous x. parmi elles des personnes recherchées depuis longtemps par leur famille. Témoignages de familles.