Blog de l'information stratégique
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Articles taggués ‘espionnage industriel’

L’espionnage industriel des PME …

Posté par Arnaud Pelletier le 24 juin 2011

L’espionnage industriel ne frappe pas que les grandes entreprises et les multinationales. La police judiciaire de Caen enquête […]

Une société d’ingénierie en technologies innovantes de la région caennaise vient de porter plainte suite à la disparition, notamment, d’un disque dur.

L’équipe, composée de scientifiques, aurait évalué son préjudice (ses trouvailles) à un million d’euros !

Par Briac Trébert pour cotecaen.fr

Source : http://www.cotecaen.fr/2011/06/15/exclusif-un-vol-estime-a-un-million-deuros-a-caen/

Quels sont les risques pour les entreprises ?

Vols (de fichiers, de dossiers, de brevets, de secrets de fabrication…), intrusion physique et dans les systèmes informatiques, mise hors services des ressources informatiques, déstabilisation, mise en cause au plan légal, risque financier.

L’intelligence économique, c’est quoi ?

Pas de confusion. L’intelligence économique, complètement légale, n’a rien à voir avec l’espionnage. Elle constitue à la fois, un rempart aux actions offensives, dont peuvent faire l’objet les entreprises, et un outil pour obtenir des informations de manière transparente. Elle repose sur la veille, la protection des informations, et l’influence sur un marché donné. L’intelligence économique est un outil au service de la stratégie de développement de chaque entreprise.

Se mettre à l’intelligence économique

La région Rhône-Alpes compte trois mille entreprises innovantes. Autant de cibles éventuelles.

Si les grands groupes ont pris toutes leurs dispositions, c’est parfois plus difficile pour les PME. « Les chefs d’entreprise doivent comprendre que c’est un avantage concurrentiel de disposer de systèmes de sécurité efficace », confie un spécialiste de l’intelligence économique,« c’est également un moyen d’avoir une politique offensive ». Dans ce domaine, et grâce à l’ensemble des politiques initiées, la France rattrape son retard sur ses voisins européens. Mais la partie n’est pas gagnée.

[…]

Les techniques utilisées

Pressions, chantages, (avec documents ou vidéos compromettants), pillages de travaux universitaires, vrais faux stagiaires, salariés espions, faux appels d’offres, pressions judiciaires, « sonorisation » de locaux de l’entreprise…

Par la rédaction pour leprogres.fr

En savoir plus :

http://www.leprogres.fr/rhone/2011/02/26/quels-sont-les-risques-pour-les-entreprises

Le scandale de la pseudo affaire d’espionnage industriel chez Renault permettra-t-il aux entreprises de mieux évaluer les risques de l’espionnage industriel ? Il est temps de mettre en œuvre une démarche de protection du patrimoine informationnel.

Culturellement, il est vrai que le secteur privé tend à considérer la sécurité avec un désintérêt certain, la plaçant aux marges de ses activités et y consacrant des ressources financières et humaines encore limitées. Pourtant, l’État s’est engagé depuis quelques années à mieux sensibiliser le secteur privé aux enjeux de la sécurité et de l’intelligence économique.

L’espionnage industriel est pourtant connu depuis longtemps. Il n’est pas une nouveauté de ce siècle marqué par une explosion des flux d’informations. De même, la déviance des relations concurrentielles n’est pas propre aux grands groupes industriels, et des PME peuvent très bien être touchées par l’espionnage industriel dès lors que leurs activités les mettent en possession d’informations ou de savoir-faire exclusifs.

On constate cependant un retard français important, même si le développement du secteur de l’intelligence économique et de la gestion des risques ces dernières années a renforcé la préoccupation légitime des entreprises pour la sécurisation de leur patrimoine. L’analyse des circuits de décision, la due diligence, la sécurisation des réseaux informatiques ou la lutte anti-contrefaçon sont autant de nouvelles pratiques destinées à protéger le savoir-faire et les produits de l’entreprise dans un contexte de concurrence internationale accrue. Mais c’est surtout la généralisation des outils de communication numérique qui donne toute sa raison à la confidentialité du patrimoine informationnel.

[…]

La direction centrale du renseignement intérieur, l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Plusieurs registres d’actions sont parallèlement déployés. Au niveau législatif, l’État garantit naturellement la propriété industrielle et intellectuelle, complétée par l’action de plusieurs services. La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) intervient ainsi dans les entreprises pour les sensibiliser sur les risques qu’elles peuvent rencontrer (vole de données électroniques et piratage informatique, déficit de communication interne, etc.) et renforcer les compétences professionnelles des personnels dans le domaine de la sécurité. L’action de la DCRI se concentre sur les secteurs hautement stratégiques, ceux où la souveraineté de la France est engagée ou dans lesquels l’entreprise dispose d’une position leader qu’il faut préserver.

Parallèlement, une agence nationale de sécurité des systèmes d’information a été créée en 2009 afin de sensibiliser les entreprises à la sécurité des réseaux. Cette agence assure une « mission d’autorité nationale » dans ce domaine et a la charge de « proposer les règles à appliquer pour la protection des systèmes d’information de l’État et de vérifier l’application des mesures adoptées ». L’agence est a donc à l’avant-garde de la défense informatique et constitue le principal « réservoir de compétences qui doit pouvoir mettre son expertise et son assistance technique au profit des administrations et des opérateurs d’infrastructure vitale ».

[…]

Par Fernand Pri pour lecercle.lesechos.fr

En savoir plus :

http://lecercle.lesechos.fr/node/34922

  • Lutte contre l’espionnage industriel.

L’affaire de protection des données chez Renault et la démission de son directeur général, Patrick Pélata ont relancé la question de la sécurité dans le milieu des entreprises.

Trois experts se sont penchés sur les liens entre entreprises et espionnage industriel et les risques de dérives des directions de multinationales en matière de protection des données. Pour Bertrand Warusfel (pour l’ISAD), il faut mettre en place en amont une véritable politique de sécurité de l’information.

Encore faut-il que les multinationales acceptent de participer à la moralisation des affaires, répond Marjorie Lebrun (IRSEM).

Peut-être, leur lance Ali Laïdi (IRIS), mais l’espionnage industriel est un concept dépassé, […]

En savoir plus :

http://www.lemonde.fr/idees/ensemble/2011/04/20/jusqu-ou-les-entreprises-peuvent-elles-aller-dans-la-lutte-contre-l-espionnage-industriel_1510025_3232.html

  • Vidéo sur le même sujet :

mercredi 16 mars 2011
L’attaque des pirates fantômes ?

Talk show dynamique et percutant sur l’actualité nationale et internationale présenté par Ahmed El Keiy.

En savoir plus et voir la vidéo :

http://www.franceo.fr/toutes-les-france/index-fr.php?page=player_video&id_article=570

 

L’espionnage industriel priorité du cybercrime …

Posté par Arnaud Pelletier le 1 avril 2011

L’activité d’espionnage économique est aussi vieille que l’économie elle-même. Avec l’avènement de l’Internet dans les entreprises, elle devient l’une des principales activités des cybercriminels, rapporte McAfee.

Un nouveau rapport publié par l’éditeur de solutions de sécurité Mcafee en partenariat avec l’entreprise Scien Applications International Corporation (SAIC) montre un accroissement significatif des activités d’espionnage industriel via Internet aux fins de dérober des secrets commerciaux ou de la propriété intellectuelle dans les entreprises.  L’éditeur indique que ce domaine tend à devenir la priorité des hackers.

« Les cybercriminels préfèrent désormais revendre des informations sensibles sur les entreprises à des concurrents ou à des gouvernements plutôt que des numéros de cartes bleues. Cela rapporte plus d’argent ».

[…]

Plus ennuyeux, « il devient extrêmement difficile de faire la différence entre des personnes effectivement autorisées à consulter ces données et des pirates », précise Scott Aiken de SAIC. « Les attaquants disposent souvent d’identifiants parfaitement valides qui leur permet d’infiltrer les réseaux en toute impunité. »

Un quart des entreprises interrogées ont subi un impact négatif consécutif à un vol d’informations comme un ralentissement ou un abandon de fusion/acquisition ou encore le décalage voire l’annulation d’un lancement de produits.

[…]

La Chine, la Russie et le Pakistan sont considérées comme les pays les moins sûrs au contraire des Etats-Unis, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne. Parmi les challenges à relever dans le futur, plus de 60% des entreprises considèrent que la gestion de la sécurité sur les mobiles est un enjeu clé.

Par Stéphane Larcher pour linformaticien.com

En savoir plus :

http://www.linformaticien.com/actualites/id/20214/l-espionnage-industriel-priorite-du-cybercrime.aspx

Renault : l’affaire d’espionnage industriel tourne court …

Posté par Arnaud Pelletier le 25 février 2011

Tout en annonçant un audit sur « la sécurité du groupe », Carlos Ghosn tente de changer de sujet et défend désormais les bons résultats de l’entreprise.

L’affaire d’espionnage industriel chez Renault tourne au vaudeville. Carlos Ghosn attendait des preuves, ce sont en fait des démentis qui lui parviennent. Alors que les accusations portées contre trois cadres de l’entreprise s’effondrent, le patron de Renault a demandé jeudi 24 février un audit interne des systèmes d’informations et de sécurité du groupe automobile français.

[…]

  • Les trois cadres clament leur innocence

Depuis le début de l’affaire, les trois cadres clament leur innocence et les premiers éléments obtenus tendent à leur donner raison. Selon le Canard Enchaîné, l’enquête préliminaire de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) montre que la direction du constructeur automobile s’est laissée emportée sur de fausses pistes.

[…]

  • Pas de trace de compte bancaire

La piste du Liechtenstein semble, elle aussi, conduire à une impasse. Renault a accusé Michel Balthazard, membre du comité de direction, d’avoir reçu 550.000 euros versés par les Chinois sur un compte secret à la banque princière LGT. La banque a indiqué ne pas être au courant d’une demande de renseignement de la part des autorités françaises. Une source proche du dossier avait cependant précisé ne pas avoir trouvé de compte bancaire ou de fondation au nom des trois cadres licenciés de Renault.

[…]

  • Plainte contre X de Renault

L’affaire a éclaté début 2011 avec la mise à pied puis le licenciement des trois cadres haut placés, à la suite d’une enquête interne consécutive à l’envoi de courriers anonymes.
Selon RTL, l’un de ces courriers vise Michel Balthazard, qui était membre du comité de direction de Renault. L’auteur de cette lettre assure avoir été témoin de conversations lors desquelles Michel Balthazard aurait évoqué des détails du programme de Formule 1 de Renault et sur la conception des monoplaces. Il n’aurait livré aucun secret sur la voiture électrique, selon la radio.

[…]

Pas L. M. – Nouvelobs.com

En savoir plus :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110224.OBS8617/renault-l-affaire-d-espionnage-industriel-tourne-court.html

Internet : nouvelle menace, vols de voitures, vols de données …

Posté par Arnaud Pelletier le 26 janvier 2011

L’espionnage n’est plus une affaire de spécialistes ultra formés.

Au-delà du vol de voitures, on voit combien il est facile d’ouvrir un véhicule sans effraction (vie privée), donc en toute furtivité, afin par exemple, de copier ou voler les données d’un PC portable (protection des données privées) resté dans le coffre (commercial itinérant qui va de client en client), à l’heure où on ne cesse de parler d’espionnage industriel, la vigilance est d’autant plus importante …

Vols de voitures, nouvelle menace : Internet

La vidéo liée à l’article « Vols de voitures, la nouvelle menace vient d’internet » publié dans Auto Plus le 25 mai 2010 (n°1133 ) a suscité de vives réactions. Certains d’entre vous nous reprochent notamment de donner un « mode d’emploi » aux voleurs. Malheureusement, nos contacts réguliers avec les services spécialisés de la police (qui nous alertent à ce sujet depuis plus d’un an), ainsi que les courriers de lecteurs victimes de ces méthodes, nous permettent d’assurer que les voleurs n’ont pas attendu cet article pour prendre connaissance de l’existence de ce type de produits ou pour savoir comment s’en servir !

[…]

Par La rédaction d’Auto Plus pour videos.autoplus.fr

En savoir plus :
http://videos.autoplus.fr/video/iLyROoaf8M6z.html

Délégué interministériel à l’Intelligence économique depuis septembre 2009, Olivier Buquen revient sur l’affaire Renault et sur les efforts de l’Etat pour aider à la protection des entreprises et des secrets d’affaires.

L’affaire Renault prouve-t-elle que la menace s’intensifie autour des entreprises?
Au-delà du cas Renault, les chiffres le prouvent. Le nombre des incidents survenus sur le territoire français, que nous recensons depuis cinq ans, est alarmant. Il s’élève à plusieurs milliers. Il révèle aussi que tous les secteurs, toutes les régions, et des entreprises de toutes tailles, sont touchés. Le nombre de pays dont les ressortissants se livrent à de l’espionnage industriel est aussi en progression. Le cas Renault illustre donc la nécessité croissante pour toute entreprise de se protéger.

Pourquoi le risque progresse-t-il?
L’économie est mondialisée, la concurrence, plus intense. Elle pousse les entreprises à être plus ouvertes mais sans tomber dans la naïveté. Elles doivent trouver un équilibre : être moins vulnérables sans tomber dans la paranoïa. Des procédures de contrôle existent dans toutes les structures, mais elles ne sont pas forcément opératoires contre des agissements de type fraude ou escroquerie. Or, toute organisation fonctionne sur la base de l’honnêteté de ses salariés. Le risque zéro n’existe pas. […]

Quelles sont les mesures que vous préconisez?
Nous travaillons à un projet de loi afin de renforcer juridiquement la protection des informations stratégiques. Nous avons besoin d’un nouveau cadre, clair et simple, pour assurer une meilleure défense des secrets d’affaires. C’est l’un des deux axes du plan d’action que j’ai proposé au comité directeur de l’Intelligence économique, qui est en quelque sorte mon conseil d’administration. Il est présidé par Claude Guéant et regroupe les directeurs de cabinet de sept des principaux ministères du gouvernement. […]

Mais comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur sécurité?
Nous sommes en train de mettre au point un outil opérationnel qui pourra permettre à tout chef d’entreprise, quelle que soit la taille de sa structure, de définir les risques auxquels elle est exposée.

[…]

La nature des attaques qui menacent les entreprises a-t-elle changé?
Disons qu’elles s’intensifient, que le spectre devient très large. La menace peut venir de fournisseurs pendant une visite de site, d’un stagiaire dont le rapport recèle des informations confidentielles, de prospects, etc.

[…]

Quels sont les cas d’espionnage les plus frappants que vous ayez vus?
[…]

Par Sylvie Andreau pour Le Journal du Dimanche sur lejdd.fr

En savoir plus :

http://www.lejdd.fr/Economie/Industrie/Actualite/Olivier-Buquen-delegue-interministeriel-a-l-Intelligence-economique-revient-sur-l-affaire-Renault-252627/?sitemapnews

Et encore :

http://www.usinenouvelle.com/article/le-tissu-des-petites-entreprises-se-fait-voler-perpetuellement.N144336

Et toujours :

http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-s-alarme-du-nombre-d-incidents-lies-a-l-espionnage-industriel-07-01-2011-128121_28.php

Et enfin :

http://www.daily-bourse.fr/la-dcri-enquete-sur-l-espionnage-industriel-chez-r-Feed-REUnPAE70608U20110107105502.php

La France, championne de l’espionnage industriel ?

Posté par Arnaud Pelletier le 5 janvier 2011

Documents diplomatiques de WikiLeaks :

[…]

La France, plus encore que la Chine et la Russie, est le pays le plus actif en matière d’espionnage industriel chez ses alliés européens, rapporte mardi le journal norvégien Aftenposten sur la foi de télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks. »L’espionnage français est tellement étendu que les dégâts (qu’il provoque, Ndlr) pour l’économie allemande, dans leur totalité, sont plus importants que les dégâts provoqués par la Chine ou la Russie« , selon une note non-datée de l’ambassade des Etats-Unis à Berlin.

Aftenposten, qui a obtenu par un moyen non connu en décembre la totalité des 250.000 documents diplomatiques de WikiLeaks, reproduit aussi, en norvégien, les propos en ce sens du patron d’un groupe allemand cité par une note de l’ambassade. »La France est l’empire du Mal en ce qui concerne le vol de technologies, et l’Allemagne le sait », aurait déclaré en octobre 2009 Berry Smutny, directeur général du petit fabricant allemand de satellites OHB Technology.OHB Technology s’est fait connaître du grand public en janvier 2010 en remportant aux dépens d’Astrium, filiale du géant EADS, un contrat pour la construction de plusieurs satellites destinés au programme de navigation Galileo, futur « GPS » européen.

[…]

Par AFP sur lalibre.be

En savoir plus :

http://www.lalibre.be/actu/international/article/633867/wikileaks-la-france-championne-de-l-espionnage-industriel.html

Et aussi :

http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2011-01/la-france-championne-de-l-espionnage-industriel-en-europe-selon-6210734.html

Et encore :

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/la-france-pointee-du-doigt-pour-espionnage-industriel-en-europe-04-01-2011-1212957.php

Toutes les écoutes téléphoniques ne sont pas autorisées.

Posté par Arnaud Pelletier le 2 octobre 2009

Du Canard Enchaîné à la cellule élyséenne…

Toutes les écoutes téléphoniques ne sont pas autorisées. Ou ne relèvent pas en tout cas d’une nécessité judiciaire ou administrative. Qui ne se souvient pas des micros posés dans les locaux du journal satirique Le Canard Enchaîné ? Ou encore des pratiques plus que douteuses de la cellule élyséenne alors dirigée par un ancien patron du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie), Christian Prouteau. Dans le premier comme dans le second cas, les interceptions téléphoniques étaient davantage politiques : le besoin de savoir….

« Détective », pas « espion »
Quant aux détectives privés, pratiquent-ils l’écoute téléphonique ? « Pas moi. Notre activité professionnelle est méconnue. Elle est très réglementée », insiste Antoine Vignolet, ancien détective privé parisien, aujourd’hui installé en région havraise. « Ecouter un téléphone fixe avec les moyens de la justice paraît impossible. Ecouter sur les portables coûte très cher. Autour de 500 000 euros de matériel je crois. Ce sont plutôt les cabinets d’intelligence économique qui font ça, par besoin de renseignements pointus. Si des dérives ont parfois lieu, elles touchent surtout le domaine de la grosse industrie. C’est une autre dimension. Je pense à ces boîtes américaines employant des anciens de la CIA. Un détective peut tenter d’installer un système d’écoute de type micro une fois ou deux, puis il se fera piéger, sera rayé des agréments en préfecture, son cabinet fermera. Non… Nous pouvons vivre correctement en respectant le cadre dans lequel nous avons droit d’agir. On peut vouloir savoir qui rencontre qui à un déjeuner. Mais en s’intéressant à ce qui se dit au téléphone, on tombe dans l’espionnage. »
Les détectives, en revanche, « sont parfois sollicités pour des détections d’écoutes, ça m’est arrivé dix fois, peut-être », dit Antoine Vignolet. Ainsi, pour vérifier si un client n’est pas surveillé via un micro VHF, on peut utiliser un détecteur. « On fantasme beaucoup sur les écoutes, mais aujourd’hui, l’un des gros risques pour les entreprises et même les particuliers, est la pénétration informatique. »
A. R. et R. L.

Article paru le : 1 octobre 2009

http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/230290/Du_Canard_Enchaine_a_la_cellule_elyseenne

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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