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Articles taggués ‘fichier’

Vos droits sur vos données personnelles (VIDEO) …

Posté par Arnaud Pelletier le 4 février 2015

internetAlors que 84% des français se déclarent inquiets de l’usage qui peut être fait de leurs données personnelles, beaucoup d’entre eux méconnaissent leurs droits prévus par la loi Informatique et Libertés.

[…]

Il s’agit de mieux accompagner les citoyens dans l’exercice de leurs droits en leur expliquant les démarches qu’ils ont à effectuer. Le plus souvent, ils doivent s’adresser directement auprès des organismes détenteurs de données (réseaux social, banque, administration…) en utilisant les modèles de courrier qui sont mis à disposition. En cas de non réponse ou de réponse insatisfaisante, la CNIL est à leurs côtés.

[…]

Par la rédaction de la CNIL sur cnil.fr

En savoir plus :

Source http://www.cnil.fr/vos-droits/exercer-vos-droits/

Crédit Photo : Shutterstock

 

 

Sécurité des données : les salariés pas assez vigilants …

Posté par Arnaud Pelletier le 13 novembre 2014

sécurité donnée salariéLes salariés de nos entreprises sont de drôles d’oiseaux. Une étude Hiscox/IFOP révèle, en effet, que bien qu’ils soient sensibilisés à la sécurisation des données, ils continuent d’adopter des pratiques à risques.

72% des sondés se considèrent correctement sensibilisés quant à la nécessité de protéger leurs données professionnelles. Ce sont pourtant les mêmes qui adoptent des pratiques qui peuvent s’avérer dangereuses pour les données de l’entreprise.

Les salariés équipés d’au moins un appareil mobile professionnel sont d’ailleurs les plus concernés par ces pratiques risquées, puisqu’ils sont 77% à déclarer transporter des fichiers professionnels sur une clé USB ou un disque dur externe (contre 63% pour l’ensemble du panel) et la moitié (53%) partage des fichiers en ligne via un service de cloud (contre 39% pour l’ensemble du panel).

[…]

Par la rédaction de infodsi.com

En savoir plus :

Source http://www.infodsi.com/articles/151889/securite-donnees-entreprises-salaries-traitent-encore-question-dessus-jambe.html

Crédit Photo : Shutterstock

Quand l’État vend ses fichiers de carte grise …

Posté par Arnaud Pelletier le 15 décembre 2010

C’est une loi votée discrètement il y a quelques mois qui a ouvert la brèche : l’État a désormais le droit de céder à des sociétés privées, moyennant prix à débattre, tous les fichiers de carte grise, c’est-à-dire la mine d’informations livrées par les automobilistes quand ils immatriculent leur nouvelle voiture.
Une information révélée par Le Parisien ce matin, alors que les députés examinent aujourd’hui un amendement qui prévoit une enquête préalable sur les acheteurs de ces fichiers.

C’est une gigantesque base de données que s’apprête donc à vendre l’État : à chaque immatriculation de véhicule, vous livrez en effet vos nom et prénom, votre adresse, date de naissance et des infos sur votre voiture (type, date de sa première mise en circulation et puissance). Des informations stratégiques pour opérer des campagnes de marketing.

De fait, cette loi, adoptée le 29 avril 2009, a trois objectifs : permettre aux constructeurs automobiles de procéder très vite à des campagnes de rappel quand la sécurité d’un modèle de voiture est en jeu, utiliser ces données également à des fins « statistiques, scientifiques ou historiques« , et surtout les utiliser pour « enquêtes ou prospections commerciales« . Quant au tarif pour s’offrir ces précieux fichiers, il est à négocier, mais doit rester « raisonnable« .

[…]

Par Cécile Quéguiner pour france-info.com

En savoir plus :

http://www.france-info.com/france-societe-2010-12-14-quand-l-etat-vend-ses-fichiers-de-carte-grise-et-nos-coordonnees-avec-503364-9-12.html

Et aussi :

http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-etat-peut-vendre-les-fichiers-personnels-de-carte-grise-14-12-2010-1190546.php

L'employeur et l’ordinateur du salarié …

Posté par Arnaud Pelletier le 5 novembre 2009

Dans un arrêt du 29 octobre 2009, la Cour de cassation confirme sa position sur le droit de l’employeur de procéder à la lecture et à la récupération des fichiers professionnels en l’absence du salarié.

Dans cette affaire, l’employeur avait licencié son responsable commercial marketing pour faute lourde, après avoir ouvert l’ordinateur du salarié en son absence et récupéré les fichiers qu’il contenait. La cour d’appel estimait que l’huissier qui avait procédé à l’ouverture et établi le constat, avait accédé en premier lieu à un répertoire portant les initiales du salarié. De ce fait, ce répertoire et le sous-répertoire qui mentionnait pourtant le nom d’une entreprise concurrente et apportait la preuve de la faute, devaient être tous deux considérés comme personnels et l’huissier n’aurait pas à les ouvrir.

La Cour de cassation, quant à elle, estime que les fichiers contenus dans l’ordinateur mis à la disposition du salarié au sein de l’entreprise ont un caractère professionnel. Dès lors, et si le salarié n’a pas protégé les répertoires et fichiers par un mot de passe ou ne les a pas identifiés comme étant personnels, l’employeur est en droit de les ouvrir hors la présence de l’intéressé.

Source : Cour de cassation, Chambre sociale, 21 octobre 2009, pourvoi : 07-43.877.

Les fichiers de police provoquent un nouveau débat …

Posté par Arnaud Pelletier le 20 octobre 2009

La-croix.com

En quoi ces deux nouveaux fichiers se distinguent-ils ?

Deux nouveaux fichiers créés ce week-end des 17 et 18 octobre par le ministère de l’intérieur recenseront des informations personnelles

Les forces de l’ordre disposent déjà de fichiers dits « d’antécédents », qui traitent toutes les données sur les infractions constatées et leurs auteurs. Ce sont les fichiers « Stic » pour la police ou « Judex » pour la gendarmerie. La police dispose également d’autres outils, tels que le fichier des personnes recherchées (FPR). Les deux nouveaux fichiers sont, eux, des outils de « renseignement » c’est-à-dire qu’ils concernent des personnes susceptibles de commettre des troubles ou candidates à des emplois sensibles.

Pourquoi ces nouveaux outils ?

Les Renseignements généraux et la Direction de surveillance du territoire ont été regroupés l’an dernier dans un grand service du renseignement intérieur qui traite du terrorisme ou de l’espionnage économique. Mais une partie des anciens Renseignements généraux a été rattachée à la Direction de la sécurité publique. Il s’agit par exemple d’anticiper les troubles lors de manifestations, de surveiller les groupes sectaires ou les activistes radicaux. C’est pour ces fonctionnaires qu’ont été mis en place ces fichiers qui font débat.

Rapporteur du groupe de travail sur les fichiers de police, le criminologue Christophe Soulez estime qu’ils sont « indispensables » et qu’il devenait urgent de les mettre en place. « Les responsables du renseignement risquaient de ne plus avoir d’outil pour travailler. On ne peut pas leur reprocher de mal anticiper, comme ce fut le cas à Poitiers, et ne pas leur en donner les moyens. »

Ces fichiers sont-ils différents d’Edvige ?

Edvige, à lui seul, répondait à différentes finalités : renseigner sur les personnalités publiques, sur les candidats aux emplois sensibles et sur les auteurs potentiels de troubles. Les nouveaux décrets créent deux fichiers clairement distincts, l’un dans le but de prévenir des troubles publics, l’autre de mener des enquêtes administratives. Edvige autorisait le recensement de certaines données « sensibles » sur la santé, la sexualité, les opinions, les origines ethniques. Le nouveau décret est beaucoup plus restrictif (lire ci-contre). En revanche, il reprend, à quelques nuances près, l’objectif d’Edvige de ficher les mineurs de 13 ans.

Dans quelles circonstances les mineurs pourront-ils être fichés ?

Dans le cadre du fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, des données personnelles pourront être traitées (état civil, nationalité, profession, adresse, numéro de téléphone, adresses électroniques, activités publiques, comportement et déplacements, personnes entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec l’intéressé, etc.).

Cette disposition s’applique aussi aux mineurs, à condition qu’ils soient âgés d’au moins 13 ans et que leur activité individuelle ou collective indique qu’ils peuvent porter atteinte à la sécurité publique. La conservation des données est, dans ce cas, limitée à trois ans après le dernier événement faisant apparaître un risque de trouble, contre dix ans dans le cas des adultes. Cette inscription de personnes mineures sur un fichier de renseignement, hors de toute condamnation, est une nouveauté.

Faut-il redouter un fichage ethnique ?

C’est l’autre point qui pose problème. Dans son décret instaurant le fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, Brice Hortefeux autorise, dans le cas des personnes potentiellement dangereuses, la collecte, la conservation et le traitement de données « sensibles ». Elles concernent notamment « l’origine géographique » de l’individu. Selon le ministre de l’intérieur, il ne s’agit en aucun cas d’enregistrer des informations concernant l’origine raciale ou ethnique.

Une circulaire adressée dimanche aux préfets justifie cette collecte de renseignements sur l’origine géographique : « L’appartenance à un même quartier ou le partage d’un lieu de naissance peuvent jouer un rôle déterminant dans les phénomènes de bandes. » En tout cas, le décret assure qu’il est « interdit de sélectionner dans le traitement une catégorie particulière de personnes » à partir des données sensibles : origine géographique ; signes physiques particuliers ; d’activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales.

Qui sera concerné par les enquêtes administratives ?

L’un des deux décrets prévoit la création d’un fichier pour faciliter « les enquêtes administratives liées à la sécurité publique ». Il contiendra des éléments (état civil, adresse, nationalité, etc.) recueillis dans le cadre desdites enquêtes, qui visent à s’assurer que le comportement de la personne n’est pas incompatible avec une fonction ou une mission, par exemple un emploi dans un aéroport ou une centrale nucléaire.

Ces informations seront inscrites au fichier, quand bien même le comportement en question a une motivation politique, religieuse, philosophique ou syndicale, précise le décret. Les mineurs de plus de 16 ans (autrement dit en âge de travailler) sont, eux aussi, concernés par le nouveau dispositif. Dans leur cas comme dans celui des adultes, les données peuvent être conservées pendant une durée maximale de cinq ans.

Qui aura accès à ces fichiers ?

Les professionnels du renseignement pourront y avoir accès, ainsi que certains policiers individuellement désignés et spécialement habilités. En particulier, « les fonctionnaires des groupes spécialisés dans la lutte contre les violences urbaines ou les phénomènes de bandes ». Toutefois, tout policier ou gendarme peut, avec l’autorisation de sa hiérarchie, faire une demande motivée de consultation du fichier. Christophe Soulez insiste sur le principe de traçabilité qui concerne tous les fichiers de police. « On sait qui a consulté une fiche, quand et pour quel motif. Ces renseignements sont conservés plusieurs années. »

Quels contrôles protègent les citoyens ?

Les fichiers de police sont tous placés sous un double contrôle hiérarchique et font l’objet d’une surveillance de la part de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Les citoyens disposent d’un recours indirect, c’est-à-dire qu’ils doivent passer par la Cnil pour consulter leur fiche. Le problème est que le nombre de sollicitations est tel qu’il faut attendre de longs mois pour …

Bernard GORCE et Denis PEIRON

En savoir plus :

http://www.la-croix.com/Les-fichiers-de-police-provoquent-un-nouveau-debat/article/2398306/4076

Un quart des 58 fichiers de police n'ont aucune existence légale

Posté par Arnaud Pelletier le 12 mai 2009

Un rapport parlementaire très critique réclame un débat public sur chaque nouveau fichier. Revue de détails.

Au commissariat du Xe arrondissement de Paris (Audrey Cerdan/Rue89)

En 2008, le fichier Edvige avait lancé la polémique. Deux parlementaires remettent les pieds dans le plat avec un rapport sur les fichiers de police baptisé « les défis de la République ». Résultats : 58 fichiers existent, un quart n’ont aucune base légale. Les plus mal tenus ne sont pas forcément ceux auxquels on pense…

Premier bilan : 58 fichiers pour la police et la gendarmerie

Le rapport de l'Asemblée nationale sur les fichiers de police

Delphine Batho (députée PS des Deux-Sèvres) et Jacques-Alain Bénisti (député UMP du Val-de-Marne) se sont visiblement amusés à explorer les bas-fonds informatiques des commissariats et casernes. Policiers ou gendarmes, ils ont toujours inventé des fichiers de travail, béquille indispensable à leurs enquêtes.

Est-ce pour dépassionner le débat ? En tout cas, les deux parlementaires dressent le même constat :

  1. Les fichiers de police sont très utiles, lorsqu’ils sont bien faits : le taux d’élucidation des affaires grimpent en flèche avec un bon fichier.
  2. Il en existe beaucoup plus que prévu : 58, alors que la mission de contrôle présidée par Alain Bauer en 2006 n’en recensait qu’une quarantaine. De là à voir une France mise en fiches…

Voilà pour les premières surprises, à la grande satisfaction de Jacques-Alain Bénisti. (Voir la vidéo)


Et cela devient une manie. Prenez Octopus, fichier créé en 2008 par la préfecture de police de Paris. Octopus ? Outil de centralisation de traitement opérationnel des procédures et des utilisateurs de signatures. En clair : un fichier d’identification pour les taggeurs !

Ou encore Lupin, pour Logiciel d’uniformisation des prélèvements et identification, en phase expérimentale à Paris. Lupin sert à faire des rapprochements sur les modes opératoires des… cambrioleurs.

Un contrôle plutôt laxiste : 25% des fichiers n’ont aucune base légale

Ces deux fichiers, Octopus et Lupin, n’ont pour l’instant aucune base légale : pas de décret, pas de loi, aucun texte ne justifie leur existence. Comme un quart des fichiers recensés par les députés qui, du coup, réclament en choeur une régularisation massive. Autrement dit, ils souhaitent que la création ou la disparition de tous les fichiers de police fassent désormais l’objet d’une loi, avec débat public.

Cela permettrait par exemple d’éviter de découvrir l’existence d’un fichier de suivi des titres de circulation délivrés aux personnes sans domicile ni résidence fixe (FSDRF). En clair, le fichier des gitans, opéré par la gendarmerie, dont les individus fichés ne sortent qu’à trois conditions :

  1. Etre sédentarisés depuis six mois.
  2. Avoir plus de 80 ans, en l’absence de sédentarisation.
  3. Etre mort.

Pour Delphine Batho, spécialiste des questions de sécurité au PS, les fichiers les plus mal tenus ne sont pas ceux auxquels on pense. Le FNAEG, fichier des empreintes génétiques, est à la fois bien tenu, efficace et bien contrôlé. Même s’il souffre d’un certain engorgement (2 635 individus fichés en 2002, 806 356 en 2008) qui ralentit son fonctionnement.

Le Stic, Système de traitement des infractions constatés, est le plus décrié. Trop gros et avec trop d’erreurs : chaque année en France, il est consulté pour vérifier l’accès à un million d’emplois. (Voir la vidéo)


Au chapitre des réformes à mener, les deux députés sont d’accord pour proposer la suppression du fichier des personnalités. Ceux fichés en raison de leur activité politique, syndicale, associative, leur appartenance religieuse… etc.

Ficher les mineurs ? Et si oui, comment ?

Le point qui sépare les deux rapporteurs a été au centre de la polémique Edvige : faut-il ficher les mineurs ? Et si oui, selon quels critères ? Au passage, le lecteur apprend (p.75) que « environ 3000 mineurs » étaient déjà dans l’ancien fichier RG, dont « près de 600 pour la seule finalité “sécurité du territoire” ».

Pour le député UMP, il faut prévoir la possibilité d’inscrire des mineurs n’ayant commis aucun délit, mais qui présentent un risque lorsque :

« En raison de leur activité individuelle ou collective, ils peuvent porter atteinte à la sécurité des personnes et des biens. »

En revanche, la députée PS pose comme conditions d’être déjà fiché pour des antécédents judiciaires (Stic ou Judex, son équivalent gendarme) et ceux qui peuvent :

« En raison de leur activité individuelle et collective, porter atteinte à la sécurité des personnes et des biens, par le recours ou le soutien actif apporté à la violence, ainsi que les personnes entretenant ou ayant entretenu un lien direct et non fortuit avec ceux-ci. »

Le débat sera sans doute tranché par la loi, donc à l’issue d’un débat public.

L’avenir ? Un fichier de prévention des crimes et délits

Quelle que soit la solution retenue pour les mineurs, l’avenir s’appelle Gevi, pour Gestion des violences urbaines. Créé en 1996 par la préfecture de police de Paris, ce fichier de renseignement sert à repérer les personnes « susceptibles d’être impliquées dans des actions de violences urbaines ».

Définition un peu vague, mais résultats garantis selon les rapporteurs. Avec 7300 fiches, le Gevi permet d’identifier très précisément, par des sociogrames, la composition des bandes. Et donc d’anticiper leur comportement en cas de manifestation risquant de dégénérer par exemple. Or, ce dispositif s’articule parfaitement avec la récente proposition de Nicolas Sarkozy de créer un délit « d’appartenance à un groupement ».

Dernière avancée : le droit à l’oubli, soutenu à l’unanimité. Un mineur fiché, qui n’aurait pas récidivé pendant trois ans, se verrait effacer des fichiers.

Photo : au commissariat du Xe arrondissement de Paris (Audrey Cerdan/Rue89)

http://www.rue89.com/2009/04/11/un-quart-des-58-fichiers-de-police-nont-aucune-existence-legale

Les Infos du 09/09/08

Posté par Arnaud Pelletier le 9 septembre 2008
Actualités
 
Information judiciaire pour corruption contre des présumés « juges ripoux » :
 
Le fichier Edvige point par point :
 
Un fichage généralisé se dessine en Europe :
 
Les principaux fichiers de la sécurité :
 
Suisse : le GAR dépose plainte pour espionnage
 
L’incroyable trajectoire de l’espionne de Securitas :
 
Les polices municipales dégainent le Taser :
 
Social
 
L’allègement notable de la taxe professionnelle :
 
Exonération temporaire de la TP pour les petites entreprises (commerciales, artisanales et libérales) :
 
Extension du statut de conjoint collaborateur :
 
La VAE met la pression sur l’ANPE :
 
RSI : aide aux cotisans en difficulté
Une circulaire du régime social des indépendants (circulaire RSI n° 2008/042 du 7 juillet 2008) précise les orientations 2008 de l’aide aux cotisants en difficulté. Elle présente en annexe le formulaire de demande d’intervention du fonds d’action sociale.
 
Liens utiles
 
Avec cette solution Open Source, retrouvez la trace de portables (PC ou Mac) volés. Le logiciel espion repère les machines dés qu’elles se connectent à Internet :
 
 

Edvige : ce qui inquiète

Posté par Arnaud Pelletier le 8 septembre 2008

Edvige : ce qui inquiète

Samuel Laurent (lefigaro.fr)
08/09/2008 | Mise à jour : 10:54 |

Des policiers en patrouille. (Photo Figaro/Marmara)
Des policiers en patrouille. (Photo Figaro/Marmara)

Des voix de plus en plus nombreuses, jusqu’au sein du gouvernement, s’inquiètent du nouveau fichier national recensant les personnes susceptibles de «porter atteinte à l’ordre public». Le point sur les dispositions qui font débat.

Qui est Edvige ? Edvige est l’acronyme de exploitation documentaire et valorisation de l’information générale». Ce fichier est né d’un décret en date du 1er juillet 2008. Edvige est officiellement, une simple «reprise» des fiches déjà mises en place par les Renseignements généraux. Il résulte de la fusion des RG avec la direction de la surveillance du territoire (DST). Il est rattaché à une nouvelle section de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), la sous-direction de l’information générale (Sdig).

Objectif : collecter des informations sur «les individus, groupes, organisations et personnes morales qui, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l’ordre public», mais aussi sur les «personnes physiques ou morales ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif». Autre objectif donné par le ministère de l’Intérieur : parer à la hausse de la délinquance des mineurs.

Qui concerne-t-il ? Le décret permet, «sous réserve que ces informations soient nécessaires au gouvernement ou à ses représentants pour l’exercice de leurs responsabilités », de collecter des informations sur «des personnes physiques âgées de 13 ans et plus», ce qui est une nouveauté qui vaut à Edvige les foudres de la commission nationale informatique et libertés. On ne connaît pas le nombre de personnes déjà fichées par les renseignements généraux.

En quoi est-il différent des fiches des renseignements généraux ? Depuis 1991, les RG étaient autorisés à collecter des informations sur des personnalités ayant «sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique». Edvige va plus loin, puisqu’il autorise à collecter des renseignements sur toute personne «jouant un rôle» politique, social, religieux, économique, ainsi que toutes les personnes «susceptibles de troubler l’ordre public».

Quelles sont les données collectées ? Les RG étaient déjà autorisés à collecter l’état civil, les adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques, les «informations fiscales et patrimoniales», ainsi que les «signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement», les origines ethniques, les opinions politiques, philosophiques et religieuses. Edvige autorise en outre à collecter des données relatives à la santé et à l’orientation sexuelle. Des données qui seront, après intervention de la Cnil, collectées uniquement «de manière exceptionnelle», assure l’Intérieur.

Dans quelle condition sera-t-il utilisé ? Comme pour les fichiers des renseignements généraux, le but d’Edvige est d’«informer le gouvernement et les représentants de l’Etat». Mais Edvige peut également être utilisé pour certaines enquêtes administratives, par exemple pour un concours de la fonction publique.

Pourquoi la polémique éclate-t-elle maintenant ? Le grand public a failli n’avoir pas connaissance de la création d’Edvige. C’est la Cnil qui a exigé que le décret instaurant ce fichier soit publié. Dès sa naissance, Edvige était donc objet de polémique. Les militants hostiles au fichage ont rapidement mis en place une pétition sur Internet. Elle dépasse lundi matin les 122.000 signatures.

Mais la polémique autour d’Edvige est survenue lorsque la classe politique a commencé à évoquer l’affaire. Suivant l’exemple d’une vingtaine d’associations, François Bayrou, le président du Modem, a notamment porté plainte au Conseil d’Etat le 1er septembre dernier, tandis que le PS demande le retrait du fichier. La présidente du Medef, Laurence Parisot, s’est également déclarée «troublée parce que nous sommes en train de découvrir» et a réclamé, lundi sur RTL, des «explications».

Des voix discordantes s’élèvent jusqu’au sein du gouvernement. Le ministre de la Défense, Hervé Morin a ainsi estimé ce weekend qu’il s’agissait «d’un curieux mélange des genres», et s’est interrogé publiquement sur «l’utilité» de «centraliser des informations relatives aux personnes physiques ayant seulement sollicité un mandat politique ou syndical?». Michèle Alliot-Marie lui a rétorqué qu’elle était prête à le «rassurer».

Quelles suites ? Le Conseil d’Etat, saisi de multiples recours, devrait se prononcer fin décembre sur la validité du décret instituant Edvige.

Les infos du net …

Posté par Arnaud Pelletier le 24 avril 2008
Les perquisitions fiscales sont jugées illégales :
 
Le fichier des empreintes génétiques contient 717000 profils :
 
La garde à vue facile :
 
La justice et la gendarmerie mettent en place un site Internet pour relancer l’enquête sur la disparition de Jonathan :
 
MAM suspend le logiciel « Ardoise » :
 
Disparition des numéros de départements : la résistance s’organise
 
La déclaration 2008 dans les boîtes aux lettres à partir de lundi :
 
Bénéficiaires d’assurance-vie et petits-enfants :
 
Guichet fiscal unique pour les particuliers à partir de 2009 :
 
Litige après un prêt d’argent : quelques conseils
 
Etude ecrime Websense sur les professionnels de la sécurité :
 
Histoires corses : le cerveau du « casse du siècle » retrouvé 16 ans après
 
A consulter pour faire un tour dans la généalogie :
 
Qu’est ce que le RFID ?

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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