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Articles taggués ‘arnaud pelletier’

BFMTV innove en créant son premier magazine d’information. Pendant deux heures, en plateau ou sur le terrain,Thomas Misrachi reviendra chaque samedi sur les grands événements de la semaine écoulée.

A l’occasion de la sortie de Skyfall, le 23e film d’espionnage britannique de la série James Bond réalisé par Sam Mendes, 7 jours BFM c’est posé la question de la réalité des gadgets de Bond, aujourd’hui en 2012 ?

Interview d’Arnaud Pelletier à l’occasion de la sortie du dernier James Bond, entre cinéma et réalité, les gadgets du film présentent dans la réalité des risques de violation de la vie privée si ils ne sont pas utilisés convenablement …

Par Julia Delage pour bfmtv.com

En savoir plus :

source : http://www.bfmtv.com/emission/7-jours-bfm/

Alors que Facebook retire l’outil « Find your friends », la géolocalisation arrive dans les entreprises. Eldorado pour le business, ou bombe à retardement dans nos vies privées ?

Une interview d’Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé, pour Atlantico à lire sur atlantico.fr

Atlantico : Comment les entreprises peuvent-elles profiter des outils de géolocalisation ?

 

Arnaud Pelletier : Deux usages se distinguent dans les entreprises. D’une part, la sécurité : pour suivre des véhicules qui transportent des marchandises coûteuses, par exemple. D’autre part, la géolocalisation peut avoir usage commercial pur. Il y a eu le web 2.0 avec les réseaux sociaux, désormais, place au web 3.0 : être joignable tout le temps et partager sa localisation. Un exemple simple : vous passez devant un magasin de chaussures. Sur les réseaux sociaux, vous êtes identifié comme un grand sportif. Résultat ? Vous recevez une offre promotionnelle sur votre smartphone. Le web 3.0, c’est tout simplement l’interaction entre la localisation, les réseaux sociaux et l’entreprise.

L’utilisation de la géolocalisation par les entreprises ne risque-t-elle pas de donner lieu à des dérives ?

 

Bien que les usages professionnels de la géolocalisation soient très encadrés, à la fois par la loi et par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés), les risques sont immenses. Qui sont les gens qui reçoivent les informations de géolocalisation ? Des entreprises, des concurrents ? Comment garantir que les récepteurs soient bienveillants ?

[…]

N’en est-on qu’aux balbutiements ? Quelles sont les perspectives d’avenir ?

 

Nous sommes actuellement au tout début de la géolocalisation. Mais l’industrie marketing se saisit de l’outils pour en faire un usage lucratif. Pour reprendre un cliché, la situation française tend à rejoindre les Etats-Unis, où le web interactif est plus développé. Fatalement, des applications qui existent déjà là-bas ne sont pas aussi populaires en Europe, particulièrement en France, qui est peut-être le pays le plus attaché aux libertés individuelles. Nous nous trouverons donc bientôt devant un choix de société.

Par Ania Nussbaum pour atlantico.fr

En savoir plus :

source : http://www.atlantico.fr/decryptage/geolocalisation-ou-fin-vie-privee-403104.html

A écouter sur franceinter.fr :

Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé, est interviewé sur France INTER par Guillaume Erner à propos des métiers du renseignement privé au sein de l’entreprise suite à l’affaire IKEA.

Mon patron m’écoute, coûte que coûte

Rappelons que l’immense majorité des sociétés de ce secteur est honnête et respecte scrupuleusement la loi.

Écoutez l’émission :

ÉCOUTEZ AUSSI L’ÉMISSION ICI

 

Les invités :

 

Jean-Marc Manach
Journaliste
Arnaud Pelletier
Expert en renseignement stratégique, directeur de l’agence « Le privé », société d’enquête et d’investigation pour les particuliers et les entreprises
Sophie Nerbonne
Directrice adjointe de la direction des affaires juridiques de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés)

Service public par Guillaume Erner du lundi au vendredi de 10h à 11h

Formule rénovée pour « Service public », l’émission quotidienne consacrée au quotidien des auditeurs. Une heure pour explorer la société dans tous ses états. Tous les jours, il est question des consommateurs, sous l’angle sociologique, psychologique, économique ou anthropologique.

Des raisons de nos actions aux causes de nos déraisons, « Service Public » tente de comprendre un monde étrange, celui de la collectivité.

Le studio de France Inter :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Guillaume Erner sur franceinter.fr

En savoir plus : http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=308241

source http://www.franceinter.fr/emission-service-public-mon-patron-m-ecoute-coute-que-coute

Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé, est interviewé sur France INFO à propos des métiers du renseignement privé et des dérives possibles suite aux affaires AREVA, IKEA, EURODISNEY ou RENAULT.

Rappelons que l’immense majorité des sociétés de ce secteur est honnête et respecte scrupuleusement la loi.

Écoutez l’émission :

Aussi en cliquant ici :ECOUTER L’EMISSION

Source : http://www.franceinfo.fr/

Et aussi sur le même sujet un article ici :

 

Atlantico : Ikea est accusé d’espionnage sur des employés et des clients via une officine qui aurait eu recours frauduleusement à des fichiers de police. Est-ce une pratique qui vous surprend ?

 

Arnaud Pelletier : Si tout ceci est vrai nous sommes clairement en présence d’un cas illégal et condamnable. Mais cela reste néanmoins l’exception. Au vu de l’ensemble des activités de renseignement privé au niveau national, ces pratiques sont fort heureusement marginales car la profession est réglementée et très surveillée en France.

Évidemment, quand ce type d’affaires sort, cela fait du bruit. L’effet est retentissant médiatiquement, on pense notamment aux affaires EDFBesancenot ou encore récemment AREVA.

On en parle d’autant plus qu’Ikea diffuse une image qui va à l’encontre de ce genre de méthode.

En aucun cas une société privée qui fournit des renseignements d’entreprise n’a accès légalement à ce type d’information. Il ne faut pas croire que des sociétés, aussi grosses soient-elles, ont des accès privilégiés en France. Il existe un fantasme sur l’espionnage massif des salariés en général et des individus en particulier par des sociétés plus ou moins opaques (on lit souvent le mot « officine »).

[…]

Article complet ici : http://www.atlantico.fr/decryptage/big-brother-bureau-entreprise-espionne-ikea-arnaud-pelletier-299897.html?page=0,0

 

Affaire IKEA, dérive ou pratique répendue ?

Posté par Arnaud Pelletier le 1 mars 2012

Interview d’Arnaud PELLETIER, à lire sur atlantico.fr :

  • Atlantico : Ikea est accusé d’espionnage sur des employés et des clients via une officine qui aurait eu recours frauduleusement à des fichiers de police. Est-ce une pratique qui vous surprend ?

Arnaud Pelletier : Si tout ceci est vrai nous sommes clairement en présence d’un cas illégal et condamnable. Mais cela reste néanmoins l’exception. Au vu de l’ensemble des activités de renseignement privé au niveau national, ces pratiques sont fort heureusement marginales car la profession est réglementée et très surveillée en France.

Evidemment, quand ce type d’affaires sort, cela fait du bruit. L’effet est retentissant médiatiquement, on pense notamment aux affaires EDFBesancenot ou encore récemment AREVA.

On en parle d’autant plus qu’Ikea diffuse une image qui va à l’encontre de ce genre de méthode.

En aucun cas une société privée qui fournit des renseignements d’entreprise n’a accès légalement à ce type d’information. Il ne faut pas croire que des sociétés, aussi grosses soient-elles, ont des accès privilégiés en France. Il existe un fantasme sur l’espionnage massif des salariés en général et des individus en particulier par des sociétés plus ou moins opaques (on lit souvent le mot « officine »).

Rappelons que l’immense majorité des sociétés de ce secteur est honnête et respecte scrupuleusement la loi.

  • Quel est la réglementation en France ? Jusqu’où peut-on aller en matière de surveillance dans le monde professionnel ?

En France, il existe une profession réglementée en charge de ces affaires qui s’appelle « Agents de Recherches Privées » (ARP). La loi la décrit comme telle : « Une profession libérale qui consiste, pour une personne, à recueillir, même sans faire état de sa qualité ni révéler l’objet de sa mission, des informations ou renseignements destinés à des tiers, en vue de la défense de leurs intérêts. » Ici, en l’occurrence, les tiers peuvent être des entreprises ou des chefs d’entreprise.

Dans le cadre d’une problématique d’entreprise avec ses salariés, il y a deux cas de figures :

Dans le premier cas, la société agit de façon préventive. Cela ne présente un intérêt que pour les postes importants d’une entreprise car les démarches sont assez onéreuses.

Par exemple, un directeur peut vouloir vérifier la véracité des CV de candidats qui postulent pour un poste à forte responsabilité (en France, 75% des CV qui arrivent chez les recruteurs sont erronés ; de petites omissions à la fausse expérience professionnelle ou aux faux diplômes). Il peut alors demander à un ARP de vérifier si le diplôme, l’expérience ou le niveau de revenu sont authentiques. Nous faisons alors un travail d’enquête. Nous appelons les anciens employeurs, les universités, les écoles. On appelle cela une « enquête de reconstitution de carrière ». Cette enquête est faite à l’insu du principal intéressé. C’est une démarche légitime pour que l’employeur ait accès à la vérité.

Il faut savoir que pour qu’un agent de recherche privé d’une société de renseignement accepte une demande d’enquête, il faut qu’elle soit légitime, légale et proportionnée. Ces trois mots sont très importants car si une des trois conditions n’est pas remplie la dérive est alors possible.

Dans le second cas, la personne est déjà employée au sein de l’entreprise. Il existe beaucoup d’exemples : le chef d’entreprise peut se rendre compte que des vols de marchandises, ou d’informations ont été commis, des commerciaux peuvent être suspectés de collaborer avec la concurrence et même des salariés en arrêt maladie peuvent également travailler pour leur compte avec le fichier client de l’entreprise. Il paraît alors légitime que l’employeur, avant d’entamer une quelconque procédure, mandate une enquête afin de recueillir des preuves préalables.

Le principe réglementaire est le suivant : le salarié d’une entreprise ne peut faire l’objet d’une enquête que s’il en a été auparavant averti via son contrat de travail ou via le règlement intérieur. Une clause du type « dans le cadre de votre activité professionnel, et conformément à votre contrat de travail, vous pouvez faire l’objet de contrôle inopiné, afin de vérifier la bonne exécution des clauses qui nous lient. » Si le salarié n’en a pas été averti au préalable, bien qu’étant en faute, l’employeur ne peut pas utiliser les éléments qu’il aurait recueillis par l’enquête au Prud’homme sous peine d’être débouté de sa demande.

Mais il y a des exceptions, ceci n’est pas valable au pénal. Et selon le contexte, les juges peuvent avoir une interprétation plus souple. Dans le cadre de l’exemple de vol au sein de l’entreprise, l’employeur appelle une société de recherche privée qui va mener l’enquête légitime, légale et proportionnée, qui va montrer que Mr Dupond vole. Si l’entreprise porte plainte au pénal, même si Mr Dupond n’a pas été prévenu au préalable de cette enquête, les éléments vont être retenus par le juge.

Cette démarche est largement utilisée dans les pays anglo-saxons depuis longtemps. Elle est grandissante en France. De plus en plus, les magistrats accordent la recevabilité du rapport d’enquête. Même au-delà de la sphère du privé, l’administration réalise aussi des investigations privées concernant ses fonctionnaires.

Il s’agit bien évidemment d’un contrôle des activités professionnelles de l’employé. Il ne s’agit pas d’aller contrôler ce qu’il fait le week-end. Sa vie privée ne nous intéresse pas.

  • Comment faire en sorte que les investigations n’empiètent pas sur la vie privée ?

En France, la loi est draconienne concernant la protection de la vie privée. Cependant, aujourd’hui même, un juge a accordé gain de cause à des parents qui avaient dissimulé un micro dans le nounours de leur enfant, pour surveiller la nounou de la famille suspectée de maltraitances.

Il faut savoir que tout cela est très complexe, et que la jurisprudence est en perpétuelle évolution. Nous pourrions aussi parler de la surveillance des emails, des réseaux sociaux, tout cela est un peu dans le même esprit. Jusqu’où va-t-on et à partir de quel endroit franchissons-nous la ligne de la violation de la vie privée ? Selon le contexte et les dossiers, la limite peut varier…

Au pénal, on estime que si l’enjeu le justifie, même si la ligne est franchie, les éléments peuvent être reçus. C’est le cas dans l’affaire Bettencourt où l’enregistrement effectué par le majordome a été retenu par les juges.

Depuis la crise, il y a de plus en plus de concurrence déloyale. Certains employés se mettent à leur compte en volant les informations stratégiques de l’entreprise. On fait alors appel à des sociétés privées d’enquête, en toute légalité, qui vont devoir investiguer uniquement sur cet aspect-là et non sur la vie privée de l’employé. Le principe de proportionnalité est alors important.

  • Avez-vous remarqué une recrudescence récente des pratiques de surveillance dans un cadre professionnel ?

Cela a toujours existé et l’évolution s’est faite en même temps que la loi. Pour schématiser rapidement, en 1983, un texte de loi réglemente plus structurellement les métiers de la sécurité privée. En 2003, un nouveau texte modifie le précédent et légifère fortement les ARP en donnant la définition actuelle de l’agent de recherches privées. Ce texte oblige l’ARP à justifier sa qualification et impose une formation préalable à l’exercice du métier, délivrant ensuite un agrément préfectoral, sésame obligatoire pour exercer.

Plus la réglementation a été draconienne, plus le métier est devenu sérieux. Les professionnels sont maintenant scrupuleux et reconnus. Les rapports avec les avocats et magistrats se sont nettement améliorés. Tout cela a favorisé l’expansion des services de ces professionnels du renseignement.

Et enfin, cette année, il y a eu un changement. Le 1er janvier 2012, a été créé le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS) qui est un établissement public qui réglemente et contrôle la profession. La création d’une telle institution était nécessaire car, en France, le secteur de la sécurité privée au sens large affiche une très forte croissance en effectifs et ne cesse de croître en terme de chiffre d’affaires.

 Propos recueillis par Jean-Benoît Raynaud pour atlantico.fr

En savoir plus :

source : http://www.atlantico.fr/decryptage/big-brother-bureau-entreprise-espionne-ikea-arnaud-pelletier-299897.html?page=0,0

Sud Radio – Hacéne enquêtes et investigations

 

14H – 16H  Karim Hacène nous entraîne au coeur des faits divers et catastrophes qui ont marqué nos mémoires. Il les décrypte puis invite les protagonistes à témoigner et à échanger avec les auditeurs. Une autre façon de parler de grands faits divers.

Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé,  est interviewé par Karim Hacène à propos des contres enquêtes-pénales réalisées par des détectives privés en France.

Écouter l’émission du 21/12/11, interview de 15 minutes :

 

Écouter l’interview ici

 

Par Karim Hacène pour sudradio.fr

En savoir plus :

source http://www.sudradio.fr/index.php?id=6&art=231#newsart

Les podcasts des émissions : http://www.sudradio.fr/10/Podcasts/idcat-77/hacene-enquetes-et-investigations/index.php?id=10&idcat=77

Le studio :

Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé, est interviewé par François Sorel pour BFM Business et l’atelier numérique à propos des métiers du renseignement privé et internet.

L’émission est réalisée par l’équipe éditoriale de L’Atelier, cellule de veille de BNP Paribas et média consacré aux nouveaux usages.

2 heures dédiées aux nouvelles technologies et à l’Internet.

Animé par François Sorel, L’Atelier Numérique décrypte toutes les semaines l’actualité high-tech et usages innovants. C’est aussi le passage obligé de tous ceux qui font la toile.

Les rendez-vous réguliers : L’enquête de L’Atelier, Le World Tour des Nouvelles Technologies, Le Crash Test, le Cybergadget ou encore La passion selon Saint Net..

Avec toute l’équipe de L’Atelier : Avec toute l’équipe de L’Atelier : Antoine Sire, Jean de Chambure, Mathilde Cristiani, Renaud Edouard-Baraud, Lila Meghraoua, Frédéric Tardy et Alice Gillet depuis la Silicon Valley, ainsi que ses invités : Guillaume Deleurence, Virginie de Kerautem, Delphine Cuny et Sandrine Cassini.

Écouter l’émission du 12/11/11, interview de 6 minutes :

 

Aussi en cliquant ici :

ECOUTER L’EMISSION

 

Source : http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/latelier-num%C3%A9rique

Et aussi : http://www.atelier.net/fr/radio/shows/latelier-numerique-n-399

Et encore : http://www.scoop.it/t/l-atelier-numerique/p/647594055/arnaud-pelletier-le-blog-de-l-information-strategique

Interviewé par  Alex de Tarlé pour C dans l’Aire, sur France 5, Arnaud PELLETIER nous donne sont point de vue sur l’utilisation des nouvelles technologies dans les problèmes d’espionnage. Il met aussi en garde contre l’utilisation illégale grandissante des logiciels espions afin d’entraver la vie privée d’un tiers.

Agence Leprivé – Arnaud PELLETIER par AgenceDetectivePrive

Internet, téléphone, tout s’espionne …

Malgré la fermeture du tabloïd News of the World, l’empire de presse Murdoch est en péril, et Scotland Yard et le Premier ministre britannique sont ébranlés. Un scandale d’écoutes téléphoniques qui rappelle d’autres affaires qui ont, en leur temps, secoué la France.

Plus de trois ans après un premier procès pour piratage téléphonique (entre autres contre des membres de la famille royale), au Royaume-Uni, The News of the World faisait à nouveau l’objet d’une enquête policière ouverte en janvier 2011.

Début juillet, on apprenait que les messageries d’enfants disparus ou de leurs familles – par exemple : Madeleine McCann -, comme celles de victimes des attentats de 2005 à Londres ou de soldats tués en Irak et en Afghanistan auraient ainsi été espionnées. Dans le même temps, la BBC rapportait que des emails indiqueraient que le tabloïd versait de l’argent à un ou des membres de Scotland Yard pour obtenir des informations.

Fondé en 1843, The News of the World, propriété de News Corporation, paraît pour la dernière fois le 10 juillet, quelques jours avant que l’actionnaire principal, l’Australien Rupert Murdoch, fasse ses excuses sous le titre « Nous sommes désolés » dans l’ensemble de la presse britannique. Malgré cela, la suspicion se propage aux autres titres du groupe de presse, et aux Etats-Unis, le FBI se penche lui aussi sur de possibles écoutes concernant les victimes du 11-Septembre.

Dès lors, on assiste à une avalanche de démissions – le directeur général à Dow Jones du groupe, le patron de Scotland Yard… – et d’interpellations. Parmi ceux à avoir été entendus par la police avant d’être relâchés sous caution, on trouve un ancien journaliste du journal déjà condamné dans la précédente affaire… et plus ennuyeux pour David Cameron : Andy Coulson, son conseiller de communication jusqu’au début de l’année et ex-rédacteur en chef du tabloïd, ou sa prédécesseur, la tout fraîchement démissionnaire du poste de directrice générale de News International, Rebekah Brooks, proche de l’actuel Premier ministre.

Un scandale qui n’est pas sans rappeler certains cas en France, comme dernièrement dans l’ »affaire Woerth-Bettencourt » ou certaines conversations téléphoniques au Monde avaient été contrevers=versées ou plus les célèbres « écoutes de l’Elysée ». Réalisées entre 1983 et 1986 par la cellule antiterroriste, créée par François Mitterrand, elles ont porté sur 3 000 conversations de 150 personnes, dont des journalistes, un avocat et l’auteur Jean-Edern Hallier, et ont été condamnées en parties lors d’un procès qui s’est conclu en 2005.

Une affaire qui a abouti, en 1991, au vote d’une loi impliquant un contrôle strict de l’usage des écoutes téléphoniques au niveau administratif. Ainsi, en France, elles ne peuvent être légales que si elles sont ordonnées par un juge ou le Premier ministre, après avis de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. Dans le cadre privé, elles relèvent du Code pénal et sont punies d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Source : France 5

En savoir plus :

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1775

Les détectives privés engagés par la défense de DSK sillonnent le monde à la recherche d’informations. Arnaud Pelletier, Président fondateur d’une agence d’enquêteurs privés, analyse le fonctionnement de cette profession aux Etats-Unis, et décrit comment elle pourrait avantager Dominique Strauss-Kahn.

  • Atlantico : Comment les détectives privés fonctionnent-ils aux États-Unis et quels rapports entretiennent-ils avec la police et la justice ?

Arnaud Pelletier : Ce qui se passe aux États-Unis serait impossible en France, techniquement et juridiquement. Le travail des enquêteurs privés américains est réglementé et l’accès à la profession différent selon les États. En ce qui concerne le procès DSK qui aura lieu dans le comté de New York, il faut avoir une licence pour pouvoir y enquêter. Historiquement, aux États-Unis, beaucoup d’enquêteurs privés proviennent de la police, du FBI ou du monde du renseignement. Ils ont donc beaucoup de contacts, de relations et un accès aux informations facilité. Le domaine légal de leur enquête est plus important qu’en France. La loi américaine est plus permissive que chez nous, ce qui a donné lieu à un certain nombre d’excès.

Culturellement, ce métier fait partie du quotidien de beaucoup d’Américains. Dès qu’il y a une affaire pénale aux États-Unis, on fait appel à des enquêteurs privés. Pour l’affaire DSK par exemple, si les enquêteurs veulent retourner dans la suite où s’est passé le drame – un lieu difficile d’accès car surveillé -, ils pourraient en faire la demande au juge, qui, dans beaucoup de cas, accepterait au nom de l’accès au droit de la défense et de ses intérêts.

Aux États-Unis, leur rôle est très large, mais tout n’est pas permis. Le métier est réglementé, puisqu’en juillet 2000, un texte de loi a été voté par le Congrès pour encadrer un peu plus l’accès aux informations privées dans le pays.

  • Quelles sont les grandes différences avec le système français ?

On ne peut pas comparer. Le système est complétement différent. Aux États-Unis, il s’agit d’un système accusatoire, alors que nous avons à faire en France à un système inquisitoire. Les enquêteurs privés français font le même travail que leurs homologues américains, mais ils ne sont pas utilisés au même moment. Il faut savoir qu’en France les détectives privés travaillent essentiellement sur des procédures civiles et commerciales, mais peu sur du pénal. Un cas comme DSK n’aurait pas été possible en France.

Dans notre pays, en cas d’affaire pénale, l’enquêteur n’a pas à travailler sur un dossier en cours. Cela reste du domaine de la police. S’il le fait, il peut même être inquiété : s’il approche par exemple des témoins, il peut être ensuite accusé de subornation de témoin. Dans de très rares cas, il est déjà arrivé qu’à la demande du procureur une enquête privée soit mandatée, mais cela relève de l’exception. En revanche les enquêteurs font quand même un travail de recherche sur des affaires pénales mais ils ne le font pas au même moment. Une personne qui veut engager une action en justice ou qui est mise en examen, peut mandater un avocat qui fera lui-même appel à un enquêteur qui effectuera un travail en amont, c’est-à-dire avant la procédure. Il devra trouver des preuves qui serviront à la défense de cette personne. L’avocat s’en servira ensuite pour porter plainte ou défendre son client. C’est une procédure légale et très encadrée, bien plus qu’aux États-Unis.

Les pouvoirs d’un enquêteur en France sont les mêmes que ceux de tout citoyen. Soit il le fait en amont de la procédure, soit en aval. C’est ce qu’on appelle la contre-enquête. Il y a quelques détectives en France qui se sont spécialisés dans ce domaine. A la demande des familles, ils vont refaire l’enquête pour essayer de démontrer qu’il y a eu une erreur. Certains détectives, suite à leurs rapports, ont réussi à faire rouvrir des dossiers sur la base d’éléments nouveaux.

Depuis 2003, en France, une réforme – la LOPPSI ou loi d’orientation pour la sécurité intérieure – a complètement modifié les règles de la profession. Elle l’a réglementée de manière draconienne. Un enquêteur ne va pas enquêter tout seul parallèlement à la justice, puisque s’il se fait prendre, il perd son agrément et donc son métier. A partir du moment où l’enquête est ouverte, il est formellement interdit d’enquêter de manière privée sans en avertir le juge.

  • Une personne qui a les moyens d’engager un détective privé est-elle avantagée ?

Oui, bien évidemment, que cela soit en France ou aux États-Unis. L’avocat qui n’a pas d’éléments ne peut pas défendre son client. En France, l’avocat n’a pas le droit d’enquêter, c’est interdit par la loi. Il est donc obligé de faire appel à un enquêteur. Aux États-Unis, les cabinets d’enquêtes sont intégrés aux cabinets d’avocats. Mais il ne faut pas oublier que l’aide juridictionnelle existe aux États-Unis comme en France et que certains enquêteurs sont rémunérés grâce à cette aide.

Il est évident que pour DSK, tous les moyens sont de son côté, au vu de sa fortune personnelle. L’enquêteur privé ne peut toutefois retourner une situation quand les preuves sont accablantes. Dans un dossier, où la parole de l’un affronte celle de l’autre, il est certain que celui qui peut se payer les meilleurs enquêteurs mais aussi les meilleurs avocats – cela va de pair – va être avantagé. De façon identique en France, lorsqu’un avocat commis d’office plaide contre un ténor du barreau, le procès n’est pas vraiment équitable.

Le travail du détective consiste à recueillir principalement des informations et des interviews et à réaliser des filatures, des reconstitutions et des enquêtes. Il est évident qu’il faut des moyens pour envoyer, comme dans le cas DSK, des détectives en Guinée, en France et à Washington. Ces services coûtent très chers, surtout aux États-Unis.

Interview réalisée par Arthur Vernazobres pour atlantico.fr

En savoir plus :

http://www.atlantico.fr/decryptage/detectives-prives-affaire-dsk-avocat-enquete-penale-105434.html

Arnaud PELLETIER, Agence Leprivé, sur RTL …

Posté par Arnaud Pelletier le 21 février 2011

Les SMS, nouvelle arme des procédures de divorce.

Plus besoin de vider les poches de votre mari ou de votre femme… De plus en plus souvent, les ruptures peuvent être provoquées par la découverte plus ou moins fortuites, de SMS ou de mails compromettants. Quelles conséquences des nouvelles technologies dans les procédures de divorce ? Cela entraîne-t-il une augmentation des divorces pour faute ? Les séparations sont-elles de plus en plus conflictuelles ? RTL a mené l’enquête. Arnaud Pelletier, détective privé dont beaucoup de clients se présentent avec des SMS ou des courriers électroniques comme preuves d’adultère notamment, a débattu du sujet avec les auditeurs lundi matin.

RTL | Vincent Parizot | 21/02/2011 – 09h31

Interviewer en direct sur RTL matin, Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé, débat avec Vincent Parizot et répond aux problématiques des auditeurs à propos de l’utilisation des nouvelles technologiques dans les conflits familiaux …

Écouter l’émission :

Voir la vidéo de l’émission :

http://media.rtl.fr/online/video/2011/0221/7662195614_le-debat-de-rtl-matin-avec-arnaud-pelletier-detective-prive.mp4

Rigoureux et chaleureux, Vincent Parizot dirige la session d’information matinale de la première radio de France, où priorité est donnée à l’information chaude, souvent exclusive. Un « prime-time » riche de la collaboration des 120 journalistes de la station, où se succèdent les meilleurs éditorialistes et qui donne la parole à ceux qui font l’actualité pour multiplier les points de vue et s’enrichir de leurs expériences.

En savoir plus :

http://www.rtl.fr/actualites/article/les-sms-nouvelle-arme-des-procedures-de-divorce-7662114269

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L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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