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100% des entreprises sont cyber-attaquées …
D’après une étude réalisée par le cabinet PAC, toutes les entreprises sont cyber-attaquées et s’intéressent de plus en plus à la détection des menaces, toujours trop tardives.
Absolument toutes les entreprises interrogées par le cabinet PAC dans le cadre de son étude Incident Response Management ont subi une cyber-attaque à un moment ou un autre, dont les deux tiers dans l’année écoulée. La découverte d’une cyber-attaque prend, dans plus des deux tiers des cas, entre un et six mois. Et l’entreprise met un temps similaire à se remettre en état.
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Par Franck Salien pour cio-online.com
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Crédit Photo : Shutterstock
«Detekt», un outil de détection des logiciels d’espionnage …
Un nouvel outil permettant aux journalistes et aux défenseurs des droits humains d’effectuer une analyse sur leur ordinateur afin de trouver d’éventuels logiciels espions connus a été lancé jeudi 20 novembre 2014 par Amnesty International et une coalition d’organisations de défense des droits humains.
Détection des logiciels de surveillance
Detekt est le premier outil mis à la disposition du public qui puisse détecter, sur les ordinateurs et les appareils mobiles, les principaux logiciels de surveillance connus, dont certains sont utilisés par des gouvernements.
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Amnesty International utilisera ses réseaux afin d’aider les militants du monde entier à en savoir plus sur Detekt et à passer leurs appareils au crible afin d’y déceler la trace éventuelle de logiciels espions. L’organisation effectuera par ailleurs des tests avec ses partenaires et réseaux qui sont fortement exposés au risque d’être pris pour cible par ce type de logiciels dans leur pays.
Par la rédaction de amnesty.ch/fr
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Démocratisation des pratiques d’espionnages ? (Radio)
Attention risque de grosse paranoïa ! Sarkozy-Buisson, Cahuzac et consorts… Des écoutes ou des enregistrements compromettants de politiques sortent quasiment tous les jours. Leurs auteurs ne sont pas vraiment des pros. Et on finit par se demander si c’est devenu banal d’enregistrer son prochain.
Se prendre pour un espion ? Facile aujourd’hui ! Dans le catalogue des outils à disposition, l’application magnéto ou dictaphone de votre smartphone, le logiciel qui pirate le téléphone de qui vous voulez (à condition de l’avoir eu en mains 5 minutes) ou celui qui géolocalise votre enfant. Sur le web ou en boutique, on peut même aller plus loin, avec des caméras planquées dans un bouton de chemise, une cravate ou des lunettes. Prix accessibles (à partir de 50 euros) et bonne qualité technique: on en vend de plus en plus.
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Par Marie Blondiau pour lemouv.fr
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Facebook espionne nos discussions … afin de chercher des pédophiles …
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Le réseau social utilise un outil pour espionner automatiquement les discussions privées de tous les membres. Cette méthode a fait ses preuves, elle est à l’origine d’une première arrestation.
Reuters a indiqué qu’une arrestation avait eu lieu suite à l’espionnage d’une conversation sur le réseau social Facebook. Un homme âgé de 30 ans discutait avec une adolescente de 13 ans à l’aide du chat. La discussion indique qu’ils devraient se rencontrer après l’école. Les faits sont donc jugés douteux et le logiciel de surveillance transmet la requête. Cette dernière mentionne un écart d’âge assez important entre les deux personnes, ce qui laisse penser à la présence d’un prédateur sexuel. L’arrestation a donc eu lieu aux États-Unis, un modérateur de Facebook avait pris la responsabilité d’appeler la police.
Joe Sullivan a donc déclaré « nous n’avons jamais voulu mettre en place un environnement où nous avons des employés qui fouillent dans des conversations privées, il est donc vraiment important d’utiliser une technologie avec un très faible taux de faux positifs ». L’agence Reuter mentionne que la société avait souhaité jusqu’à maintenant rester en retrait et agir en toute discrétion. Cette dernière pourrait être expliquée comme l’indique generation-nt par une mauvaise interprétation. Cet agissement pourrait être perçu comme de l’espionnage.
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Par Reuters sur 24matins.fr
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source http://www.24matins.fr/facebook-predateur-sexuel-20982
Les 007 du 06 …
par Christophe Alix
L’espionnite via le mobile, c’est très mal mais qu’est-ce que c’est tentant… Dans un récent sondage TNS Sofres pour le compte de l’Association française des opérateurs mobiles (Afom), 80% des personnes interrogées s’offusquaient que l’on puisse espionner les SMS, les messages ou le journal d’appels de ses proches. Ce qui n’empêchait pas plus d’un Français sur quatre (27%) de reconnaître qu’ils avaient déjà cédé à cette peu glorieuse tentation. Le gros souci, c’est que ces apprentis espions risquent d’être de plus en plus tentés. Plus besoin d’attendre que son conjoint soit sous la douche pour fouiller en catimini son mobile. Voici venu le temps de petits logiciels en vente sur la Toile pour quelques centaines d’euros, et parfois moins, qui permettent de surveiller à distance un mobile en écoutant les conversations, interceptant les SMS et les courriels. Avec quelques références en la matière, repérées par le Parisien (du 8 mars) : MM-Pro (300 euros) du suisse Promibs et le pack Spyphone vendu sur Espion-on-Line, un site français basé en Irlande. Installer ces mouchards n’est pas encore totalement un jeu d’enfant, mais il est clair que ces outils hier très onéreux et réservés aux e-007 de l’écoute mobile sont sur la voie d’une démocratisation. Tour d’horizon de ces espions du 06.
Comment ça s’installe ?
Pour pouvoir espionner un mobile, il est indispensable de l’avoir eu en main le temps de lui fourguer le mouchard. Si les services secrets et les polices du monde entier savent comment pirater un mobile à distance, en général avec la collaboration active de l’opérateur, il n’est pas possible pour un particulier d’y parvenir autrement qu’en installant dans la machine un logiciel dont on prendra ensuite soin d’effacer toute trace dans les menus. Cela peut, par exemple, parfaitement se concevoir lorsque c’est l’entreprise qui fournit le téléphone à ses collaborateurs. Conçus pour les smartphones (téléphones intelligents) comme l’iPhone, les Blackberry et plus généralement tous les mobiles disposant d’un minidisque dur (un bon tiers des ventes en France en 2010), ces logiciels nécessitent parfois quelques manipulations un tantinet techniques pour pouvoir fonctionner. Dans le cas des iPhone, il faut d’abord « jailbreaker » (déverrouiller) le mobile afin qu’il puisse accepter le programme. Opération délicate mais que certaines boutiques exécutent facilement moyennant finance. Dans le cas d’autres « environnements » plus ouverts, comme pour les téléphones fonctionnant sous les systèmes Symbian (Nokia) ou Windows Mobile, les protections sont moindres et l’opération moins complexe.
Que peut-on espionner ?
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À qui s’adressent ces logiciels et où les trouve-t-on ?
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Sont-ils légaux ?
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Cette espionnite se limite-t-elle aux mobiles ?
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Paru dans Libération du 16 mars 2010