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Articles taggués ‘Renseignement’

Renault ne dispose pas de documents sérieux sur l’espionnage …

Posté par Arnaud Pelletier le 2 février 2011

PARIS (Reuters) – La société Renault ne dispose pas de documents écrits sérieux pour étayer les accusations d’espionnage industriel au profit d’une puissance étrangère portées devant la justice contre trois cadres, écrit mercredi Le Canard enchaîné.

Alerté par des lettres anonymes à l’été 2010, le constructeur automobile a fait mener l’enquête à titre privé par un seul homme, payé 100.000 euros, correspondant à Alger d’une société privée de renseignement, Geos, selon l’hebdomadaire.

Renault ne souhaite faire aucun commentaire, déclare à Reuters son avocat Jean Reinhart.

Le détective a travaillé avec d’autres personnes qui disent avoir piraté des comptes bancaires et a présenté le résultat de son travail à la direction de Renault par téléphone, sans produire la moindre preuve ou le moindre « justificatif présentable », explique l’hebdomadaire satirique.

Renault a licencié ensuite les trois cadres et porté plainte auprès du parquet de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire officielle confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur. Le détective a été licencié par Geos qui lui reproche d’avoir fait cavalier seul.

[…]

La DCRI a demandé à Renault de livrer le nom de son détective, sans succès, car les témoins interrogés s’y refusent. Des demandes d’aides ont été envoyées au Luxembourg et en Suisse pour vérifier les accusations faisant état de comptes bancaires off-shore, alimentés par des sociétés chinoises, dit le Canard.

[…]

Par Thierry Lévêque pour lepoint.fr

En savoir plus :

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/renault-ne-disposerait-pas-de-documents-sur-l-espionnage-01-02-2011-134410_240.php

Une charte pour éviter l’espionnage des consommateurs …

Posté par Arnaud Pelletier le 20 janvier 2011

L’Association nationale des professionnels du marketing (Adetem) et le groupement français des industries de l’information sont à l’origine d’une charte de déontologie qui encadre les études des individus sur le web. Plusieurs associations professionnelles l’ont déjà signée.

« Si on laisse faire, on risque d’aboutir à des dérives », met en garde François Laurent, co-président de l’Adetem (Association nationale des professionnels du marketing). Son association est à l’origine, avec GFII (groupement français des industries de l’information), d’une nouvelle charte de déontologie encadrant le recueil d’informations sur le web.

Le web permettant à tous consommateurs et/ou citoyen de proposer de s’exprimer librement, de nouvelles études se sont développées, fondées sur l’écoute et l’analyse des opinions spontanément émises sur le web. D’où la nécessité de protéger les droits fondamentaux de ceux qui émettent ces opinions…

[…]

« Les professionnels du marketing doivent être responsables », ajoute François Laurent. Si on ne veut pas transformer les études en espionnage, il faut adapter des règles d’éthique aux nouvelles formes de collecte d’information ».

Consultez la charte.

Par François Kermoal pour LEntreprise.com

En savoir plus :

http://www.lentreprise.com/internet-canal-pour-vendre/une-charte-pour-eviter-l-espionnage-des-consommateurs_28689.html

Renseignement, la France sait faire …

Posté par Arnaud Pelletier le 17 janvier 2011

L’intelligence économique est très développée dans l’Hexagone et les principales entreprises du secteur ont connu une forte expansion dans les cinq dernières années.

Les entreprises françaises, victimes, les pauvres, de l’espionnage industriel ? Pas si simple. Depuis quelques jours, le gouvernement sonne le tocsin. C’est la guerre, carrément. « Renault, comme d’autres, est victime d’une guerre économique », affirmait mardi le porte-parole François Baroin, au micro d’Europe 1, reprenant l’expression utilisée par le ministre de l’Industrie, Éric Besson. Et la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a appelé hier les entreprises françaises à prendre « des dispositions pour se défendre ». Sauf que la France se débrouille déjà très bien en intelligence économique.

« Nous sommes plus développés que les autres pays, confirme Olivier Darrason, président de la Compagnie européenne d’intelligence stratégique (Ceis), une des trois sociétés leaders du secteur, avec Geos et l’Agence pour la diffusion de l’information technologique (Adit). Les administrations s’y sont mises depuis les années 1990, des programmes de prévention ont été créés. Il reste des zones vulnérables, mais surtout dans les PME ou les pôles de compétitivité. »

[…]

« Les entreprises du secteur ont connu un fort essor les cinq dernières années, explique Christian Harbulot, directeur de l’École de guerre économique. Les leaders du secteur ont un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros. » Mais selon lui, « des efforts restent à faire, notamment dans les relations avec l’Asie ». Et tandis que le député UMP Bernard Carayon a redéposé mardi sa proposition de loi visant à instaurer un « secret des affaires », les déboires de Renault sont une bonne occasion pour promouvoir l’intelligence économique à la française. « Cette affaire est un choc qui peut être utile et avoir des vertus pédagogiques », se félicite Christian Harbulot.

[…]

Par Mehdi Fikri pour l’humanite.fr

En savoir plus :

http://www.humanite.fr/12_01_2011-renseignement-la-france-sait-faire-462195

Méfiez-vous des faux entretiens de recrutement !

Posté par Arnaud Pelletier le 17 décembre 2010

Vous êtes convoqué à un entretien d’embauche. Ne vous réjouissez pas trop vite. C’est peut-être un faux. Si des entreprises se livrent à cette pratique pour récupérer de l’information sur leurs concurrents, certaines organisent des entretiens bidons pour tester la loyauté de leurs collaborateurs. […]

La pratique des faux entretiens d’embauche est-elle courante ?

E.L. : Le phénomène existe. Cependant, il n’y a pas de chiffres précis. Il est rare que les candidats se rendent compte qu’ils ont en été victimes. Mais il faut bien être conscient que la crise pousse à une concurrence exacerbée entre les entreprises où parfois tous les coups sont pratiqués.

Plusieurs types de faux entretiens sont possibles. Une société peut les faire passer elle-même. Elle peut aussi recourir à un cabinet spécialisé. Certaines se font aussi passer pour un cabinet de chasse et louent, pour passer les entretiens, un bureau dans un quartier d’affaires.

Face à une belle proposition, les candidats parlent naïvement relativement bien.

A.F. : Les faux entretiens sont une réalité et la crise multiplie les risques. Il ne faut pas avoir une vision trop angélique du monde actuel.

Personne n’imagine qu’il peut être victime d’un faux entretien.  Or, aujourd’hui, il y a des méthodes de collections et de centralisation de l’information qui sont redoutables.

Est-il facile pour une entreprise d’obtenir des informations stratégiques lors de ces faux entretiens ?

A.F. : C’est un jeu d’enfants. N’importe quel candidat, dès que vous le mettez en confiance,  va vous dire tout ce qu’il sait sur son entreprise. A chaque fois, je suis estomaqué du nombre d’informations que l’on peut recueillir en faisant passer un entretien même sans avoir de mauvaises intentions.

E.L. : C’est tout le paradoxe de l’entretien. Comment se vendre sans en dire trop. On est toujours tenté de parler beaucoup pour séduire le recruteur voire de s’attribuer le travail des autres. On est naïf en France sur la valeur de l’information.

Quels sont les candidats les plus susceptibles d’être victimes d’un faux entretien ?

A.F. : Pas besoin d’être un cadre dirigeant ou de travailler dans un secteur stratégique, comme l’armement. Prenez un commercial, peu importe son domaine d’activité. Il connaît tous les coûts des produits, les marges, les ristournes possibles…Pour un concurrent,  être en possession de ces données, c’est une véritable mine d’or. Aujourd’hui, les cadres intermédiaires sont les proies les plus faciles. Avec la crise, ils ont soif de reconnaissance et ils se sentent délaissés par leur hiérarchie. Ils n’ont pas toujours le même sentiment d’appartenance que les dirigeants. Pour moi, ils sont le maillon faible de l’organisation. Si vous leur faites miroiter un beau poste, ils vont lâcher un paquet d’informations sensibles.

[…]

Quels conseils donneriez-vous pour détecter un faux entretien ?

E.L. : Si le recruteur pose une question jugée dérangeante par le candidat (projets en cours, données techniques, organisation interne de la société, projets de développement, informations sensibles, …), ce dernier ne doit pas hésiter à dire que pour des raisons confidentielles, il ne souhaite pas y répondre. Il n’y a aucune honte à avoir. Au contraire, cela valorise son profil. C’est une vraie qualité de mettre en avant sa loyauté. De façon générale, rien n’empêche d’évoquer en entretien des projets anciens qui ne sont plus sensibles. Quand aux projets en cours, il est préférable d’en dire le moins possible.

[…]

Les entreprises vont-elles parfois jusqu’à organiser de faux entretiens pour tester la loyauté de leurs collaborateurs ?

A.F. : Bien sûr. Certaines mandatent un intermédiaire pour voir jusqu’à quel point leurs salariés sont fidèles. Ce sont des méthodes particulièrement répugnantes.

E.L. : Disons que certaines entreprises se soucient plus que d’autres de l’application des politiques de sécurité. Dans ces conditions, des audits et tous types de tests peuvent être pratiqués ainsi que des actions de sensibilisation pour montrer aux collaborateurs les risques et les limites.

Les approches des collaborateurs par la voie des faux recrutements sont bien sûr abordées, mais il existe d’autres vulnérabilités qu’un attaquant pourra exploiter : être trop bavard lors de déjeuners entre collaborateurs à l’extérieur de l’entreprise, les comportements en déplacement et dans les lieux publics (où public est pour beaucoup synonyme, à tord, d’anonymat), …

[…]

Par Mathieu Bruckmüller pour Cadremploi.fr, interview de Emmanuel Lehmann, expert en intelligence économique et Arnaud Franquinet, directeur des Ressources Humaines du cabinet de conseil Grant Thornton et membre du cercle RH&IE.

En savoir plus :

http://www.cadremploi.fr/edito/actu-et-conseils/boite-a-outils/entretien-dembauche/les-codes-de-lentretien/d/1/mefiez-vous-des-faux-entretiens-de-recrutement.html#xtor=RSS-614-[twitter

A l’image du « secret défense » la majorité veut créer un « secret des affaires« .

Il pourrait concerner tout ce qui n’est pas protégé par un brevet des bases de données aux savoirs-faire.
Voilà le contenu d’un amendement à la loi LOPPSI 2 qui passe en deuxième lecture aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.

Les entreprises françaises sont-elles mal protégées ?
Faut-il aujouter une loi aux lois existantes ?

Écouter l’émission de France culture en cliquant ci-dessous :

Reportage de Renaud Candelier.

Lien(s)

« Voici les principales mesures que contient le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure. Un article signé Donald Hebert pour le « Nouvelobs.com ».

Le financement des priorités de la LOPPSI 2

Sur le site du « sénat », voici le rapport qui distingue les crédits qui seront destinés à financer spécifiquement les priorités de la LOPPSI 2.

En savoir plus :

Loi LOPPSI 2, l’enjeu du secret dans le secteur des entreprises 3 minutes Écouter l'émissionAjouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile

http://www.franceculture.com/emission-dossier-du-jour-loi-loppsi-2-l%E2%80%99enjeu-du-secret-dans-le-secteur-des-entreprises-2010-12-14.h

Pratiques d’espionnage plus ou moins high-tech selon Wikileaks …

Posté par Arnaud Pelletier le 1 décembre 2010

MONDE – Au programme: vol de mot de passe à l’ONU, Google vs la Chine, le roi d’Arabie Saoudite et les puces sous-cutanée…

Il faudra encore du temps pour digérer les 251.287 documents du département d’Etat américain publiés par WikiLeaks ce week-end. Certains détails lèvent toutefois le voile sur des pratiques d’espionnage au plus haut niveau.

L’espionnage des officiels étrangers à l’ONU

La liste tient sur plusieurs pages. Le département d’Etat américain a notamment demandé à ses diplomates et agents secrets, le 31 juillet 2009 de mettre la main sur les noms, mots de passe et clés cryptées des réseaux privés utilisés par plusieurs délégations (dont la France, la Chine, le Japon et Ban Ki-moon en personne) pour leurs communications. Dans un talk-show américain, lundi matin, un ancien diplomate britannique a minimisé l’importante de ces révélations, expliquant qu’il s’agissait surtout d’un «espionnage bureaucratique». John Bumgarner, de l’U.S. Cyber Consequences Unit, expliquait à 20minutes.fr en 2009 que «tous les pays» recourent au cyber-espionnage politico-industriel.

Base de données biométriques

Wired relève également que des diplomates, surtout en Afrique, étaient chargés de collecter des données biométriques des leaders: ADN, empreintes digitales ou encore scan de l’iris.

Google et la Chine

L’attaque contre Google en Chine, en janvier dernier avaient fait grand bruit. Le département d’Etat s’en était mêlé et le ton était monté entre Pékin et Washington. Des experts avaient pointé un doigt accusateur vers la Chine, mais à aucun moment Hillary Clinton n’avait directement mis en cause Pékin. C’est désormais chose faite: «Le Politburo chinois a dirigé l’intrusion sur les systèmes de Google, selon un contact chinois de l’Ambassade américaine. Ce hacking fait partie d’un effort de sabotage mené par les autorités gouvernementales, des experts privés en sécurité et des pirates recrutés par le gouvernement. Ils se sont introduits sur des ordinateurs du gouvernement américain et de ses alliés occidentaux, du Dalaï Lama et de grandes entreprises, depuis 2002», dit un mémo.

Les suggestions du roi d’Arabie Saoudite

Que faire des détenus de Guantanamo, une fois qu’ils seront relâchés? Le roi Abdallah a fait une suggestion au chef de la lutte antiterroriste américain, John Brenner, tout droit sortie d’un mauvais film d’espionnage: implanter des puces sous-cutanée pour les suivre à la trace.

[…]

Par Philippe Berry, correspondant à Los Angeles pour 20minutes.fr.

En savoir plus :

http://www.20minutes.fr/article/630831/monde-la-fuite-wikileaks-revele-pratiques-espionnage-plus-moins-high-tech

Et aussi :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101130.FAP1761/wikileaks-les-revelations-jettent-un-grand-coup-de-froid-sur-le-partage-d-informations.html

Corruption, mafias et renseignement …

Posté par Arnaud Pelletier le 22 novembre 2010

« Nous savons bien, en Intelligence économique, qu’il faut compter avec les escrocs, les manipulateurs, les idéologues et les criminels qui bouleversent les équilibres économiques, financiers et commerciaux. Parmi les fléaux, la corruption revêt un caractère universel. Elle a existé de tous temps dans les sociétés humaines, depuis la plus haute antiquité, chez les riches comme chez les pauvres et à tous les niveaux des organisations politiques, sociales et économiques. De nos jours, dans le cadre de la mondialisation, les médias du monde occidental évoquent constamment des cas de corruption en relation avec les méfaits de la criminalité organisée, avec les comportements aberrants des « Etats voyous » et des « Etats faillis », ainsi qu’avec ceux de plusieurs puissances privées transnationales devenues de véritables « pseudos Etats ». Enfin, la corruption est un des thèmes favoris des amateurs de scandales politico-financiers puisque les plus authentiques démocraties ne sont pas non plus à l’abri des dérives de certains de leurs citoyens, parfois même de leurs dirigeants.

Sur un tel sujet*, les renseignements les plus précis et les enquêtes les plus fiables coexistent avec des informations fantaisistes et des rumeurs incontrôlables qui désorientent les opinions publiques. Les procédures du secret se confondent alors avec celles du « non-dit » au détriment d’une connaissance objective des faits : la loi du silence fausse la perception des réalités et leurs représentations dans l’imaginaire des peuples.Face à la corruption, à la manière des cancérologues qui s’efforcent essentiellement de renforcer les « défenses immunitaires » des malades, les Etats de droit devraient, en priorité, se consacrer à respecter et à faire appliquer les règles fondamentales qui régissent les structures de base de toutes les sociétés, quitte à les rétablir quand elles ont été négligées ou bafouées. Il s’agirait d’adopter des mesures immunitaires pragmatiques, une sorte « d’hygiène sociale » comparable aux consignes sanitaires qui garantissent la sécurité des malades dans les hôpitaux, ou aux règles internationales qui s’imposent dans le transport aérien.

Il existe bien un service à composition interministérielle créé en 1993, le « Service Central de Prévention de la Corruption » (SCPC) placé auprès du Garde des sceaux, ministre de la justice, pour traiter de la prévention de la corruption et de la transparence de la vie économique et des procédures publiques. Ses missions, précisées par décret, ont donné lieu à des rapports d’activité publiés chaque année par la Documentation française, mais rares sont les Français, y compris dans la politique et la haute administration, qui en connaissent l’existence. Pourtant, en 2006, Noël Pons, ancien membre du service, a publié chez Odile Jacob un essai intitulé « Cols blancs et mains sales » dont l’énoncé des têtes de chapitres suffit à montrer la diversité et l’ampleur des pratiques de la corruption dans l’économie criminelle.

[…]
Amiral (C.R.) Pierre Lacoste*La livraison de Septembre 2010 des « Cahiers de la Sécurité » publiés par l’INHESJ, est consacrée au Renseignement. Dans la rubrique « OPINION », l’Amiral Pierre Lacoste s’interroge sur les relations entre corruption, mafias et renseignement ».

AMIRAL (C.R.) PIERRE LACOSTE

En savoir plus :

http://blogs.lesechos.fr/intelligence-economique/corruption-mafias-et-renseignement-a4385.html

La police met en garde sur l'usage de Facebook et Twitter …

Posté par Arnaud Pelletier le 19 novembre 2010

PARIS — La hiérarchie policière a récemment mis en garde les policiers pour l’usage des réseaux sociaux sur internet, comme Facebook ou Twitter, leur rappelant leurs « obligations déontologiques » et de « secret professionnel ».

Dans une note de service diffusée cet été dans les services de police, que l’AFP s’est procurée mercredi, le Directeur général de la Police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, évoquant Facebook ou Twitter, relève que « de nombreux policiers et personnels administratifs » y sont inscrits et que certains y « détaillent des aspects de leur vie personnelle ou professionnelle ».

« Ces renseignements sont susceptibles d’exposer les intéressés à d’éventuelles actions de malveillance du fait de leur profession », écrit-il, et « peuvent porter atteinte » à leur « réputation » ainsi qu’à celle de la police.

M. Péchenard rappelle donc que tous manquements aux règles de déontologie sont « passibles de poursuites pénales et disciplinaires », appelant par ailleurs les policiers ayant accès à des données classifiées et bénéficiant d’une habilitation « Secret défense » à être encore plus vigilants.

Ces derniers, « par leur présence sur les réseaux sociaux, s’exposent à des tentatives d’approche par des services de renseignement étrangers », prévient encore le DGPN.

[…]

Source AFP

En savoir plus :

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j6FNjKk3FQkzvxIRandyrH3qau_g?docId=CNG.b930bf6b79100d660c1cd57851810a4e.241

La DCRI, la «super agence» du renseignement français …

Posté par Arnaud Pelletier le 4 novembre 2010

DECRYPTAGE – Le point sur cette maison au cœur de nombreuses affaires sensibles…

Pour des agents soumis à la discrétion, ceux de la DCRI se retrouvent bien souvent sur le devant de la scène depuis quelques mois. A la manœuvre dans l’affaire de la rumeur sur Carla Bruni-Sarkozy, au centre de l’enquête sur l’affaire des fuites du Monde dans le cadre du dossier Bettencourt et mis en cause par Le Canard pour la surveillance de journalistes gênants, la maison tenue par Bernard Squarcini est de toutes les derniers dossiers polémiques mettant en cause, de près ou de loin, l’Elysée.

Il faut dire que la Direction centrale des renseignements intérieurs (DCRI) s’occupe des missions les plus sensibles de la République:  contre-espionnage, lutte antiterroriste,  sécurité nationale, surveillance des mouvements de contestations ou d’extrémisme, mais aussi intelligence économique et cyber-criminalité. Un champ d’action élargi pour une maison comptant environ 4.000 membres et dotée d’un budget de 200 millions d’euros.

La frontière de la «défense des intérêts nationaux»

Un bras du renseignement né au forceps en juillet 2008, par la volonté de Nicolas Sarkozy, d’une fusion des Renseignement généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST). L’ambition est de réunir tous les agents dédiés à la surveillance sur le territoire français dans une seule et même maison, à l’anglo-saxonne, dans un nouveau siège, flambant-neuf, à Levallois-Perret.  Objectif: plus de cohérence, moins de doublons, modernisation et adaptation aux nouvelles menaces, notamment l’espionnage économique et la cyber-criminalité. Objectif officieux: mettre fin aux opération pieds-nickelés, rationnaliser le champ d’action des agents pour éviter les scandales qui ont émaillés la vie des deux maisons mythiques qu’étaient les RG et la DST. Avec ce nouveau fonctionnement, le pouvoir des renseignements s’étend et leurs moyens, qui fusionnent, sont plus importants. Pour beaucoup, c’est «le FBI à la française».

[…]

Par Maud Pierron pour20minutes.fr

L'espionnage reste une menace importante …

Posté par Arnaud Pelletier le 27 octobre 2010

Bernard Bajolet, le premier coordonnateur national du renseignement, détaille les risques qui pèsent sur la France et décrypte son rôle à l’Elysée.

Les alertes antiterroristes se multiplient en Europe. Sur quoi se fondent-elles?

Elles reposent sur des éléments convergents qui proviennent d’abord de notre environnement proche, par exemple Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), dont les responsables désignent la France comme la « mère de tous les maux ». Les services sont aussi attentifs au retour éventuel de quelques dizaines de ressortissants occidentaux, après un séjour dans la zone afghano-pakistanaise. Globalement, le climat s’est alourdi ces derniers mois. Nos partenaires européens effectuent les mêmes observations. A ce stade, nos renseignements ne font état d’aucun projet précis et immédiat d’attentat en France, mais une grande vigilance s’impose et notre action se situe autant que possible en amont.

[…]

Les grandes affaires d’espionnage ne font plus la une de l’actualité…

L’espionnage constitue toujours une menace importante, même s’il a changé de nature. Après la chute du mur de Berlin, en 1989, nous avons eu la tentation de baisser la garde. Elle a été relevée, car nous avons constaté une hausse de l’activité de certains services sur notre territoire ou à l’encontre de nos intérêts.

Que recherchent en priorité les espions étrangers?

Les données économiques et scientifiques font aujourd’hui l’objet de toute leur attention, mais ils ne négligent pas, bien sûr, les traditionnelles informations politiques, stratégiques et militaires. Aux méthodes classiques, telles que le recrutement de sources, s’ajoute l’arme informatique. A l’avenir, la guerre sera aussi informatique, compte tenu de la dépendance de nos Etats et de nos sociétés en la matière. Nous constatons, presque chaque jour, des incidents, parfois de grande ampleur, lors d’intrusions dans des systèmes de données ou à l’occasion de visites de délégations étrangères, sans parler des négligences de cadres qui se font voler leur ordinateur professionnel ou une clef USB.

Vous êtes le premier « coordonnateur du renseignement ». Comment harmonisez-vous le travail de services secrets traditionnellement rivaux?

[…]

Je crois pouvoir dire qu’il existe une atmosphère de vraie coopération. Les liens personnels, par exemple entre les directeurs de la DGSE, de la DCRI et moi-même, y contribuent. Je dois également veiller au financement des grands programmes d’investissement technologiques. Et proposer des arbitrages, comme ce fut le cas récemment avec Musis, le programme européen d’imagerie par satellite, qui doit succéder à Helios II B à la fin de 2016, ou pour les priorités de recherche de nos services.

Des voix se sont élevées pour dénoncer la mainmise de l’Elysée sur le renseignement. Fallait-il placer le coordonnateur auprès de la présidence?

[…]

Aujourd’hui, les informations remontent de manière plus systématique au chef de l’Etat. Nous les collectons, puis sélectionnons celles qui nous paraissent devoir être portées à sa connaissance ainsi qu’à celle du Premier ministre. Cette appropriation par le politique s’est aussi traduite par la création de la délégation parlementaire au renseignement.

[…]

Propos recueillis par éric Pelletier et Romain Rosso, pour l’Express.fr

En savoir plus :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-espionnage-reste-une-menace-importante_930385.html

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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