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Archive pour la catégorie ‘Revue de presse’

La géolocalisation des «amis» sur Facebook arrive en France …

Posté par Arnaud Pelletier le 4 octobre 2010

Depuis leurs smartphones, les membres de Facebook peuvent désormais indiquer où ils se trouvent. Et révéler la position de leurs amis, si ces derniers n’y prennent pas garde.

Facebook était déjà très bien informé sur les goûts et les amitiés de ses membres. Il pourra maintenant aussi tout connaître de leurs déplacements. Depuis jeudi, son nouveau service de géolocalisation, Facebook Lieux, a été activé en France, un mois après son lancement aux Etats-Unis.

Facebook Lieux fonctionne sur la base du volontariat. Quand ils le souhaitent, les membres du site peuvent indiquer l’endroit où ils se trouvent depuis l’application iPhone de Facebook ou le site optimisé pour les smartphones. Leur positionnement est obtenu grâce à la puce GPS présente dans de nombreux téléphones, ou par un procédé de triangulation, qui devine grossièrement l’endroit où l’on se trouve selon sa position par rapport aux antennes GSM.

Un puissant outil marketing

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• Qui peut voir mes localisations dans son flux d’actualités

Par défaut, seuls ses amis peuvent voir les endroits où l’on se localise. Un réglage permet de partager également cette information aux amis de ses amis, à tout le monde, ou de la restreindre à certaines personnes (Personnaliser les paramètres » Lieux dans lesquels j’indique me trouver). Vos lointaines connaissances n’ont pas forcément besoin de savoir où vous partez en vacances.

• Qui peut voir me voir dans chaque lieu

En cliquant sur chaque lieu (un restaurant, un hôtel, etc.), on y retrouve la liste des membres de Facebook qui s’y sont signalés récemment, même s’ils ne figurent pas dans nos amis. Pour plus de confidentialité, on pourra choisir de s’ôter de ces listes (Personnaliser les paramètres»M’inclure dans la liste des personnes présentes).

• Qui peut me localiser avec lui

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Par Benjamin Ferran pour Le Figaro.fr

En savoir plus :

http://www.lefigaro.fr/web/2010/09/30/01022-20100930ARTFIG00614-la-geolocalisation-des-amis-sur-facebook-arrive-en-france.php

C’est un projet de loi particulièrement ambitieux, qui pourrait changer jusqu’à la nature des services Web que nous utilisons aujourd’hui. L’administration Obama entend demander l’an prochain au Congrès d’imposer à tous les services de communication leur mise en conformité avec les demandes de mise sur écoute des services de police. Facebook, Skype ou encore BlackBerry, devraient ainsi changer la manière dont fonctionnent leurs services, pour que le Federal Bureau of Investigation (FBI) ou la National Security Agency (NSA) puissent mettre sur écoute les communications que ceux-ci font transiter.

[…]

Depuis l’attentat raté de Times Square, en mai dernier, les services de renseignement américains ont accéléré leurs demandes : le principal suspect utilisait en effet un service de communication en pair à pair, qu’ils n’auraient pu mettre sur écoute.

CONTRAINTE TECHNOLOGIQUE

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La question de la surveillance des services décentralisés et cryptés s’est également posée de manière accrue cet été, lorsque plusieurs pays, dont l’Arabie saoudite, ont demandé à RIM, le constructeur des BlackBerry, de leur donner les clefs de son système de cryptage. Le constructeur canadien a finalement accepté d’installer des centres de relais en Arabie, permettant au gouvernement de consulter les données transitant sur son territoire sur réquisition judiciaire. Des discussions sont également en cours entre RIM et le gouvernement indien ; en 2008, lors des attentats de Bombay, les terroristes avaient utilisé des téléphones BlackBerry pour pouvoir communiquer sans être écoutés.

Le Monde.fr

En savoir plus :

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/09/27/les-etats-unis-veulent-renforcer-leurs-capacites-d-espionnage-du-web_1416457_651865.html

Le Monde.fr

Divorce : si vous faisiez appel à un détective privé ?

Posté par Arnaud Pelletier le 30 septembre 2010

La profession de détective privé nourrit un grand nombre de fantasmes. S’il lui arrive encore parfois de suivre un mari frivole, l’enquêteur permet avant tout à l’avocat de monter un dossier complet et objectif. Explications à la loupe.

A quoi sert le détective privé dans une procédure de divorce ?

[…]

Jusqu’en 1975, l’adultère était pénalisé ; de grosses sommes d’argent pouvaient alors être en jeu. Le détective pouvait donc régulièrement être amené à suivre ce genre d’enquête. Aujourd’hui, apporter la preuve d’une infidélité représente une partie infime du travail du détective. Comme nous l’explique le détective Didier Rauch, l’activité des détectives se concentre sur deux grands axes en matière de divorce :

-L’obtention de mesures provisoires auprès du juge : parfois, les épouses (oui, c’est souvent dans ce sens…) n’ont pas conscience de leur train de vie. Elles dépensent sans compter et lorsque vient le temps d’évaluer le montant d’une prestation compensatoire, elles ne savent pas combien demander. Le détective les aide alors à faire les comptes et à démontrer leur train de vie. D’autant plus que certains époux manipulateurs sont prêts à simuler un licenciement, à travailler au noir ou à contracter des dettes afin de ne pas avoir à payer de prestation compensatoire. Là encore, le détective peut intervenir pour prouver ces actions.

– L’évaluation du patrimoine des époux. Lors d’un divorce, les époux mariés sous le régime de la communauté universelle doivent évaluer l’intégralité de leur patrimoine afin de le partager équitablement. Or, l’un des époux peut dissimuler une partie de son patrimoine (grâce à des intérêts cachés dans des entreprises, des comptes bancaires à l’étranger, des montages juridiques off-shore…) Le détective privé doit alors aider la partie flouée à évaluer l’étendue du patrimoine de son conjoint en auditionnant le voisinage, en récupérant des documents dans un ordinateur familial, en se référant aux matrices cadastrales…

Quelle est la valeur juridique des preuves apportées par un détective privé ?

Si dans le langage courant on parle de détective privé, le terme juridique exact est « Enquêteur de droit privé ». Il travaille en étroite collaboration avec les professionnels de justice tels que les avocats et les huissiers. Le rôle de l’enquêteur est d’apporter un début de preuve. Mais il ne peut en aucun cas établir un constat car il s’agit d’une compétence de l’huissier de justice. Les détectives ont donc un rôle de « mandataire en recherche de preuves ». Ils aident leurs clients à étayer le dossier qu’ils vont présenter à leur avocat. Ainsi, le juge aura le maximum d’éléments pour arbitrer au mieux dans la procédure de divorce. Evidemment, l’enquêteur de droit privé est tenu au secret professionnel.

[…]

Aujourd’hui, tout détective est agréé par la Préfecture de son département où tout un chacun peut consulter la liste officielle des Agents Privés de Recherches. Il doit répondre à des conditions de moralité, de formation et d’aptitudes professionnelles.

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Par Claire Frayssinet pour Femme Actuelle.fr

En savoir plus :

http://www.femmeactuelle.fr/amour/divorce-rupture/divorce-si-vous-faisiez-appel-a-un-detective-prive-00757

Kroll, intelligence économique et énergies renouvelables …

Posté par Arnaud Pelletier le 29 septembre 2010

Magouilles dans les énergies renouvelables. Des filous inspirés par le filon d’Éole fraudent et accaparent une part significative du budget européen pour les énergies propres en montant des projets bidons.

Dans une interview mi-septembre à Energy Tribune (www.energytribune.com) un site texan d’information qui se consacre à l’économie de l’énergie et fait autorité, un certain Jason Wright, l’un des patrons opérationnels du célèbre cabinet d’investigation et d’intelligence économique Kroll, vient d’apporter une contribution originale au débat sur les énergies renouvelables.

Chargé de réaliser des audits de projets et de sites actifs d’énergie « verte » pour le compte d’organismes publics et privés de financement, Jason s’est lâché sans fausse pudeur : « Le secteur de l’énergie a toujours fourni de nombreux exemples de corruption ; mais la pression de l’Union Européenne pour réduire les niveaux de pollution au carbone a indiscutablement favorisé une mentalité de ruée vers l’or que constituent les subventions de l’Union en faveur d’énergies alternatives ».

Kroll, qui prêche bien sûr d’abord pour sa paroisse, affirme que la mafia et plus généralement le crime organisé, se sont accaparés une part significative du budget européen (6 milliards d’euros) investi dans les énergies propres.

Toutes les enquêtes menées conduisent aux mêmes conclusions selon Wright : un accroissement spectaculaire des fraudes et des activités criminelles liées aux projets de fermes éoliennes en Italie, en Espagne, Roumanie, Bulgarie et plus généralement, dans tout le Sud-Est de l’Europe. Pour l’instant.

[…]

Par Patrick Mendelewitsch pour Bakchich.info

En savoir plus :

http://www.bakchich.info/La-mafia-plane-dans-le-vent,11927.html

Un conseil stratégique et économique ?

Posté par Arnaud Pelletier le 28 septembre 2010

A 20 mois des élections présidentielles, Enquête & Débat lance une série d’entretiens intitulés “Si j’étais président”. Que feraient les personnalités interviewées si elles étaient demain aux commandes de la France ? Nous avons posé la question à Christian Harbulot, directeur de l’École de Guerre Économique, spécialiste des enjeux stratégiques en France et dans le monde.

Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de Guerre Economique, inaugure une série d’émissions « Si j’étais président » en vue de la présidentielle de 2012. Il explique ce qu’il ferait s’il était président, autant de conseils pour les futurs candidats à la présidentielle et pour le Président de la République déjà aux affaires. Retrouvez les autres émissions sur Enquête et débat (www.enquete-debat.fr)


Si j’étais président Christian Harbulot 22 juillet 2010
envoyé par enquete-debat. – L’info video en direct.

Quelques extraits de la vidéo :

« Le grand problème français, c’est une classe politique totalement clientéliste qui n’a aucune vision stratégique du pays.»

« Qu’est-ce qu’on fait à partir du territoire en France ? Aucune force politique en France n’est capable d’imaginer quelque chose en ce domaine. »

« Il faut qu’on sorte de tous les sentiers battus. Si on reste dans la configuration actuelle, on n’y arrivera pas. C’est une évidence, et on le voit déjà : des zones entières en France sont en pleine désertification, sans aucune chance de rebond économique. »

[…]

En savoir plus :

http://www.enquete-debat.fr/archives/christian-harbulot-la-classe-politique-francaise-est-totalement-clienteliste-elle-na-aucune-vision-strategique-du-pays

La sécurité du système Blackberry ?

Posté par Arnaud Pelletier le 27 septembre 2010

Peut-on faire confiance au Blackberry ?

Les entreprises se méfient de plus en plus de la sécurité du système Blackberry, craignant des attaques d’espionnage industriel. 01netPro fait le point sur la question, témoignages à l’appui.

Que reprochent les gouvernements ?

Certains Etats, comme la France ou l’Allemagne, estiment que le niveau de sécurité n’est pas suffisant. Ils voient d’un mauvais œil les données circuler sur le réseau privé de RIM, le constructeur de ce smartphone, qui assure le chiffrement et dont les serveurs sont situés à l’étranger (Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada). A mots couverts, ils redoutent que les flux puissent être décryptés par les services de renseignement affiliés au réseau Echelon (Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande). En France, les Blackberry sont interdits d’utilisation dans les ministères depuis 2007. En Allemagne, celui de l’Intérieur a envisagé le même bannissement durant l’été 2010.

D’autres, comme l’Inde, l’Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis, trouvent que le système Blackberry est trop sécurisé et les empêchent de surveiller les flux de leurs concitoyens. Ils ont menacé RIM d’interdire les services Blackberry s’il ne les laissait pas accéder aux flux chiffrés. Les arguments avancé : la lutte antiterroriste ou le respect des lois islamiques. En réalité, les citoyens ordinaires sont également dans leur ligne de mire, comme aux Emirats arabes unis où certains se sont retrouvés en prison pour avoir voulu organiser des manifestations via la messagerie instantanée Blackberry Messenger. RIM discutent avec ces pays pour trouver une solution. Il aurait finalisé un accord avec l’Arabie saoudite. Avec l’Inde et les Emirats, le constructeur serait toujours en cours de négociation.

[…]

Licencié à cause de Facebook : ce que (ne) dit (pas) le droit …

Posté par Arnaud Pelletier le 24 septembre 2010

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Petit rappel des faits : Trois salariés ont échangé sur Facebook des propos critiques envers leur entreprise. Une personne ayant, en tant qu’«amie» sur Facebook, accès à ces propos, les a reproduits et transmis à l’employeur. Ce dernier à licencié les salariés concernés pour «incitation à la rébellion» et «dénigrement de l’entreprise».

La question de la validité de ce licenciement est complexe. Le conseil des prud’hommes n’a pas pu trancher faute d’accord entre les juges. Et les avocats spécialistes de ces questions semblent également assez perplexes (voir ici et ).

[…]

Que dit la jurisprudence ?

En matière de diffamation et d’injure, les délits diffèrent selon que les propos sont tenus de façon publique ou privée. Et la jurisprudence a établi les contours de ce qui était privé ou public : en substance, en droit de la presse, les tribunaux jugent que les propos sont publics lorsqu’ils sont adressés à « diverses personnes qui ne sont pas liées entre elles par une communauté d’intérêts » (Cass. Crim 24.01.1995 / Cass.civ. 23.09.1999). Tel est par exemple le cas d’une «lettre ouverte» adressée à certaines personnes, mais pouvant parfaitement être lue par d’autres (car cette lettre n’était pas confidentielle).

De prime abord, on semble pouvoir considérer que les « amis facebook » d’un utilisateur ne constituent pas des personnes liées par une communauté d’intérêt, ce qui plaiderait vers le caractère public des propos publiés sur un mur Facebook …

Il en serait peut-être  autrement de propos publiés sur un espace Facebook créé spécifiquement pour débattre d’un sujet précis («groupe Facebook») : par exemple, si des salariés d’une entreprise créent un groupe Facebook pour parler d’un sujet précis, et que seuls les membres du groupe peuvent avoir accès aux propos échangés, on pourrait considérer que les membres de ce groupe sont bel et bien liés par une communauté d’intérêt et que leurs échanges sont dès lors privés…

Outil de communication nouveau, Facebook pose certes des questions inédites et qui ne manquent pas de susciter débat, voire incompréhension. Mais comme souvent dans ce type d’affaires, il y a de bonnes chances qu’émergent des réponses juridiques adaptées avec du bon sens et à la condition que les juridictions se plongent dans le fonctionnement concret de ces nouveaux outils que sont les réseaux sociaux.

Quant aux utilisateurs, il devraient, comme dans toute situation juridique nouvelle (donc incertaine !) adopter l’attitude la plus prudente possible et considérer, par défaut ,que tout propos publié sur Facebook est —jusqu’à nouvel ordre?— public…

Vincent Dufief

En savoir plus :

http://loi.blogs.liberation.fr/dufief/2010/05/peut-on-%C3%AAtre-licenci%C3%A9-pour-des-propos-tenus-sur-facebook-cette-question-est-au-c%C5%93ur-dune-affaire-actuellement-pendant.html

Les programmes d’espionnage et de vol de données sont en hausse …

Posté par Arnaud Pelletier le 22 septembre 2010

Au cours du premier semestre 2010, G Data a identifié 1.017.208 nouveaux logiciels malveillants, soit une augmentation de 51 % par rapport au premier semestre 2009. Une croissance forte qui devrait conduire à l’apparition de plus de 2 millions de nouveaux codes nuisibles sur l’ensemble de l’année 2010. Si la tendance générale est à la hausse, toutes les familles de virus ne suivent pas cette croissance. Les adwares (logiciels publicitaires) en baisse sont remplacés par des spywares (logiciels espions) en augmentation. La collecte et le vol de données personnelles s’affirme comme l’une des principales activités des cybercriminels.

Les cybercriminels conçoivent et distribuent toujours plus de programmes nuisibles. Dans son rapport de sécurité semestriel, le G Data SecurityLabs constate qu’il est déjà apparu durant le premier semestre 2010 plus de nouveaux malwares que ceux créés sur toute l’année 2008.

Une forte croissance qui se veut aussi plus structurée. Les développements se réalisent aujourd’hui principalement sur des logiciels de vol de données. Ainsi, les logiciels espions (spywares) ont connu une augmentation de 51 % comparé au deuxième semestre 2009. Cette catégorie, avec les enregistreurs de frappes et les chevaux de Troie bancaire, occupe maintenant une place prépondérante.

[…]

Rapport de sécurité G Data : Les programmes d’espionnage et de vol de données en hausse

septembre 2010  par G DATA

En savoir plus :

http://www.globalsecuritymag.fr/Rapport-de-securite-G-Data-Les,20100907,19351.html

Détective privé : « Ma vie c'est celle des autres ! » …

Posté par Arnaud Pelletier le 21 septembre 2010

[…]

Suspicions d’adultère : 60 % des affaires

Le mythe du détective est un peu écorché lorsqu’on apprend que « 60 % des affaires concernent des suspicions d’adultère », comme l’explique le détective Daniel Samuel, ancien militaire à la retraite comme beaucoup de ses collègues.

C’est d’ailleurs l’objet de la filature que Boniface Alfonsi a engagée, hier, depuis trois jours (1). La cible est un jeune homme, la trentaine, vendeur de profession, et surtout soupçonné d’infidélité par son épouse. Il est en congé et a « l’habitude de venir boire un verre dans ce bar », sur le port. Il est 8 h 30. « L’intuition féminine, ce n’est pas qu’une formule… », glisse Boniface. L’expérience parle : « Neuf fois sur dix, elles ont raison. » Assis au bar d’à côté, il patiente, « 80 % de mon travail. »

L’homme ne boude pas la routine et arrive à 10 h 38… accompagné. Neuf fois sur dix… Boniface entre dans le bar, simule un appel et tente de prendre des vidéos avec son Ipod. L’initiative est un succès mais la cliente est au courant de ce rendez-vous : l’escorte de son mari est une amie. L’homme l’a croisée par hasard, a averti sa femme et lui a proposé de venir les rejoindre. « Jamais vu ça ! Mais tant mieux », conclut Boniface, qui doit partir sur Aubagne, pour une autre filature.

80 euros de l’heure forfait semaine à 3 000 euros

La cliente va débourser « environ 1 500 euros » pour cette sollicitation. Le tarif oscille entre 60 et 80 euros de l’heure suivant les détectives, et Boniface propose un forfait à 3 000 euros pour la semaine. « Si les gens sont prêts à payer, c’est parce que le dossier qu’on délivre ensuite est un énorme apport devant le tribunal, surtout dans les affaires de divorce » (lire ci-dessous).

C’est aussi l’avis de François Taillefer du cabinet Ad Vitex Investigations, qui compte dans son palmarès « un corbeau auteur de lettre anonyme débusqué grâce à une comparaison d’écritures. Une enquête incroyable. »

Si la majorité des enquêtes reste loin des complots et autres machinations machiavéliques qui remplissent les romans, l’engagement des détectives reste le même, conséquent. « Je ne fais que ça, 7 jours sur 7. J’ai une à cinq affaires par jour et en rentrant le soir, je ne pense qu’à mon travail, raconte Boniface. Ma vie, c’est celle des autres. » Élémentaire.

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Est-ce que ça compte au tribunal ?

Que vaut le dossier constitué par le travail d’un détective privé devant le tribunal ? Eh bien, tout dépend du cadre, pénal ou civil, de l’affaire. Dans le cas d’un constat d’adultère (dépénalisé en 1975), le bilan de l’enquêteur « peut peser très lourd », selon Martine Attal, avocate spécialisée dans les affaires familiales. Les photographies éloquentes, sans ambiguïté, demeurent des armes redoutables. « Mais même si le mari ou la femme n’est pas pris(e) en flagrant délit, il ou elle devra répondre, par exemple, de la venue quasi quotidienne de la voiture de l’amant(e) supposé(e) devant son lieu de travail. Et l’affaire se corse pour la défense. Alors qu’au départ, il n’y a rien de probant », souligne Me Attal.

[…]

Dans des affaires de concurrence déloyale entre sociétés, l’appel d’un huissier peut cependant être bénéfique pour renforcer le poids du dossier élaboré par le détective. « En trente ans de carrière, je n’en ai jamais vu. C’est une pratique peu courante dans les affaires pénales. Je vois mal une juridiction se plier au seul travail émanant d’une enquête privée, assure M. Mira, procureur de la République adjoint au tribunal de grandes instances de Toulon. Seuls les services de gendarmerie et de police sont mis à profit lorsqu’une enquête est lancée. »

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Les astuces à la loupe

Règle n° 1 et absolue : « Ne jamais croiser le regard de sa cible. » Pour peu qu’elle soit physionomiste, « c’est foutu, vous pouvez abandonner la filature ».
Pour épier de près dans la rue, se servir des vitrines, glaces, miroirs et s’en tenir aux reflets.
Ne jamais fixer la cible par-derrière, principalement la nuque. « L’homme possède un instinct très fort, et se sent observé facilement ».
Notez vos habits tous les matins pour une filature de plusieurs jours : « Jamais la même tenue. »
Prendre les photos dans son rétroviseur. « Avec les nouvelles technologies, c’est plus facile de prendre une personne en simulant un appel. Mais ce n’est pas la même qualité » (pour les filatures à moto principalement).
Éviter les questions directes lorsque vous devez recueillir des informations par le voisinage. « Aborder la conversation avec un autre sujet ».
Toujours une voiture entre vous et la cible : « Ne jamais apparaître dans le rétroviseur central. »

Dimitri Vetsel
Var-Matin

DCRI et presse …

Posté par Arnaud Pelletier le 14 septembre 2010

La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a bien vérifié un renseignement sur des fuites dans la presse concernant l’affaire Bettencourt et a saisi le parquet le 2 septembre, en mettant en cause un haut fonctionnaire, a annoncé lundi à l’AFP le Directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard. Le quotidien Le Monde a annoncé qu’il allait porter plainte contre X pour violation du secret des sources, accusant l’Elysée d’avoir utilisé les services du contre-espionnage pour identifier la source qui donnait des informations au quotidien.

Source : 20 Minutes.fr

http://www.20minutes.fr/ledirect/596452/affaire-monde-dcri-verifie-renseignement-fuites-presse

Et aussi :

[…]

ENQUÊTE DE L’IGS EN COURS

« Sur la base de cette vérification et uniquement à [ma] demande, le directeur de la DCRI, Bernard Squarcini, a saisi le procureur de la République par une note en date du 2 septembre », relève M. Péchenard. « Les services de police n’ont donc fait que leur travail », conclut-il. Enfin, parallèlement aux investigations déjà menées, une enquête administrative de l’inspection générale des services (la police des polices parisiennes) est en cours.

Source : Le Monde.fr

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/13/le-contre-espionnage-a-bien-enquete-sur-les-fuites-dans-la-presse_1410710_3224.html

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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