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Salariés : les entreprises cybersurveillées …

Posté par Arnaud Pelletier le 6 juin 2011

Longtemps protégés par le respect de la vie privée, les mails internes et les activités Internet des salariés peuvent être utilisés contre eux par l’entreprise, en toute légalité. Certains en ont fait l’amère expérience.

«Attention à ce que vous postez sur Facebook ! Cela pourrait se retourner contre vous tôt ou tard. » Ce judicieux conseil émane de Barack Obama. Destiné à l’origine aux étudiants américains, il pourrait tout aussi bien être adressé aux salariés français. Que ce soit sur les réseaux sociaux, dans leurs courriels ou leur usage d’Internet au bureau, ceux-ci sont encore nombreux à imaginer que le droit à la liberté d’expression et le respect de la vie privée les protègent de toute sanction. Mais ce sentiment d’impunité pourrait leur valoir quelques mésaventures, comme le souligne l’évolution récente de la jurisprudence.

Certes, la cybersurveillance exercée par l’employeur n’est pas techniquement une nouveauté. Dans la très grande majorité des entreprises, la direction est capable, via le service informatique, d’explorer la messagerie ou le disque dur d’un salarié jusque dans ses moindres recoins. Mais dénicher un courriel dans lequel un employé se vante de buller durant les heures de travail est une chose, l’utiliser dans une procédure disciplinaire en est une autre. « La clef, c’est la licéité de la preuve, explique l’avocate Isabelle Schucké-Niel. Qu’importe la gravité du contenu : si l’entreprise n’a pas pris légitimement connaissance du mail incriminé, le document ne peut être produit devant un juge. »

  • Dailymotion

Sur ce plan, les salariés ont longtemps bénéficié d’un jugement de la chambre sociale de la Cour de cassation datant de 2001, qui étendait le secret de la correspondance aux courriels et rendait ceux-ci quasi intouchables au nom du respect de la vie privée. « Cette jurisprudence visant les courriels privés a amené les salariés à penser que le secret des correspondances couvrait tous leurs mails, explique Jean-Emmanuel Ray, professeur de droit du travail à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Mais la Cour de cassation a récemment rappelé l’opposition entre courriel professionnel et courriel privé. » Depuis un arrêt du 15 décembre 2010 par exemple, tous les dossiers, fichiers et mails envoyés par les salariés sont présumés professionnels et donc peuvent être légitimement ouverts par l’employeur, sauf si l’expéditeur spécifie « privé » dans l’intitulé. La direction reste certes tenue d’informer les représentants des salariés puis ceux-ci sur une possible cybersurveillance. Mais la plupart des grandes entreprises ont pris soin de se couvrir sur ce point.

Outre le contenu des mails, de nombreux DRH ont également en ligne de mire le temps passé sur Dailymotion ou lequipe.fr. « Les entreprises sont vigilantes sur les abus, confirme Isabelle Schucké-Niel. Il nous arrive d’accompagner des DRH qui font des licenciements disciplinaires sur ces questions. » Et l’avocate de citer en exemple une procédure engagée contre une salariée qui mettait à jour sans arrêt son blog personnel durant son temps de travail, ce qui la retardait dans les missions qui lui étaient confiées.

  • Accès restreint à la Toile

Certaines sociétés ont même bloqué l’accès à Facebook depuis les postes de travail à titre préventif. Armand Mennechet, DRH de l’Association française des chambres de commerce et d’industrie, et membre du bureau national de l’ANDRH, n’est pas favorable à une telle mesure : « Il faut laisser une marge d’utilisation personnelle d’Internet aux collaborateurs dans le cadre d’une relation de confiance avec l’entreprise. » La Cnil affiche la même position et préconise de tolérer « un usage raisonnable ».

Reste à définir ce dernier terme… Le cadre qui avait passé quarante et une heures sur Internet à des fins personnelles durant un seul mois avait manifestement franchi la ligne jaune. La Cour de cassation a d’ailleurs validé son licenciement pour faute grave. Mais certaines études aiguisent la paranoïa des managers : selon la société Alteo, spécialisée dans les logiciels destinés à sécuriser l’accès à Internet, les salariés passeraient près d’une heure par jour en moyenne à surfer sur le Web pour un usage non professionnel. Soit près d’un mois par an ! De quoi renforcer les velléités de surveillance de l’entreprise et les recommandations de modération à prodiguer aux employés.

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  • Attention aux smileys

Plaisanterie innocente ou début de harcèlement moral ? Toujours est-il qu’un « ami » électronique et collègue des deux jeunes femmes transmet une copie des échanges à la supérieure concernée. Dans la foulée, les deux salariées sont licenciées pour faute grave, pour « incitation à la rébellion » et « dénigrement de l’entreprise ». Elles contestent la sanction devant les prud’hommes. Rendu fin 2010, le jugement du tribunal, qui valide les licenciements, est la première décision prenant en compte les spécificités d’un réseau social comme Facebook. Premier enseignement : les juges se sont fondés sur le paramétrage du compte pour estimer que l’entreprise n’avait pas violé la vie privée des salariés. « Car dans l’entreprise et même à l’extérieur, tout collaborateur doit aujourd’hui avoir un QI numérique minimum : le mur en question était consultable par les « amis et leurs amis », c’est-à-dire par n’importe qui, détaille Jean-Emmanuel Ray. Les juges ont donc estimé que l’échange avait un caractère public et non privé, comme cela aurait été le cas s’il n’avait été consultable que par les seuls amis. » Autre leçon : les smileys et autres onomatopées (« hi, hi, hi ») qui agrémentaient les échanges incriminés n’ont pas convaincu le tribunal de leur caractère purement humoristique, comme le soutenaient les salariées. Rajouter « LOL» ou « MDR » après un propos offensant sur le PDG n’enlève donc rien au caractère injurieux.

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Par LIONEL STEINMANN pour lesechos.fr

En savoir plus :

http://www.lesechos.fr/management/diriger/0201416547370-salaries-en-liberte-cybersurveillee-171973.php

Le renseignement est aussi sur Facebook …

Posté par Arnaud Pelletier le 28 avril 2011

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Aujourd’hui, avec ses 500 millions de membres revendiqués, l’entreprise fondée par Mark Zuckerberg est de loin le plus gros annuaire mondial. Ses membres y documentent leur vie sans relâche, formant un gigantesque amas de données et d’informations en perpétuelle actualisation.

Dès l’apparition d’Internet, les services de renseignement du monde entier – d’espionnage comme de contre-espionnage – se sont emparés de ce nouvel outil de communication et d’information. L’arrivée du web 2.0 « communautaire » il y a une demi douzaine d’années a-t-il renouvelé leur approche du renseignement sur la toile ?

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Ainsi, au mois d’août dernier, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), une organisation américaine de défense des internautes, s’est procuré des documents émanant de diverses administrations des États- Unis. Parmi ces documents, un manuel pour les agents du FBI mentionne l’existence de comptes secrets sur Facebook pour récolter des informations.

La CIA n’est pas en reste. En 2005, l’agence a lancé l’Open Source Center, un portail qui compile et analyse les données présentes sur les blogs, les forums et les réseaux sociaux. En septembre 2008, le directeur de l’agence Michael Hayden a expliqué qu’« une bonne partie du briefing quotidien du Président des États-Unis provient des renseignements ouverts ». Comprendre : de Facebook, des blogs, des forums et des réseaux sociaux en général.

Une source suffisamment utilisée ?

Les grandes puissances diplomatiques ont été incapables de pressentir le formidable soulèvement des peuples arabes et s’interrogent depuis sur les raisons d’une telle cécité. Et si une partie de la réponse était à chercher sur Facebook ? À voir le rôle fondamental joué par ce réseau social dans l’éveil politique de la jeunesse égyptienne et tunisienne, on peut se demander si les services de renseignement y prêtaient suffisamment attention.

Le mea culpa a déjà commencé. Fin janvier, le directeur du cabinet de David Cameron a enjoint les services de renseignement a suivre de beaucoup plus près ce qui se tramait sur les réseaux sociaux : « avec l’utilisation d’Internet, la façon dont les mouvements de protestation se développent, c’est un monde totalement différent, a-t-il déclaré. Nous devons être beaucoup plus proches de ce monde là. »

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Des militaires israéliens piégés par un profil aguicheur

A contrario, Facebook constitue une menace grandissante pour leurs homologues de l’intérieur, les services de contre-espionnage. De plus en plus d’individus possédant des informations stratégiques – cadres de grandes entreprises, scientifiques, soldats – utilisent Facebook de manière intensive. Cette nouvelle vulnérabilité inquiète le privé comme le public.

« Les grands groupes dont les salariés sont présents sur les réseaux sociaux sont autant de point faibles potentiels pour forcer une rencontre, créer des liens et soutirer des informations », précise Laurence Ifrah1, criminologue spécialiste des cyberconflits et du renseignement sur Internet. « Ces dernières années, les terroristes islamistes utilisent de plus en plus Facebook », peut-on lire au détour d’un rapport déclassifié du département de la sécurité intérieure américain consacré au terrorisme et aux réseaux sociaux.

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Un service secret qui fonctionne bien est un service secret dont on n’entend jamais parler. De l’immense champ de bataille pour le renseignement qui s’est ouvert sur Facebook, on n’entend que les très lointains échos. On devine pourtant que le renseignement, qu’il soit offensif ou défensif, a déjà intégré la nouvelle du web 2.0. Et la dynamique n’est pas près de s’arrêter. Pour Jean Guisnel « aucun de nos échanges dans le cyberespace n’est secret. Rien. Zéro ». Vous aurez été prévenus.

Par Martin Untersinger pour owni.fr

en savoir plus :

http://owni.fr/2011/04/26/le-renseignement-espion-est-aussi-sur-facebook/

Facemoods, site qui propose des Facebook smile et emotions gratuitement, a réalisé une vidéo qui enseigne aux jeunes de façon ludique les bonnes pratiques à adopter sur le réseau social « When you confirm someone to your Facebook friend you invite them into your life : confirm only people you know ». Pour cela le site internet a repris l’histoire du petit chaperon rouge en l’adaptant à l’air du temps et donc à Facebook : Pourquoi ne faut-il pas accepter tout le monde sur Facebook ? Quelles sont les dangers ? Il faut noter que de plus en plus de jeunes enfants veulent créer un compte Facebook et ne se rendent pas forcément comptes des risques éventuels de leurs actions.

Même destinée aux enfants, cette campagne de sensibilisation peut aussi prévenir les plus grands des dangers.

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Par Jeanne Albos pour vanksen.fr

En savoir plus :

http://www.vanksen.fr/blog/ajouter-un-ami-sur-facebook-dapres-le-petit-chaperon-rouge/

Le fondateur de WikiLeaks, l’Australien Julian Assange, a estimé mardi qu’Internet était la plus formidable machine à espionner jamais créée et un obstacle à la liberté de parole.

S’adressant à des étudiants à la prestigieuse université britannique de Cambridge, Julian Assange a affirmé qu’Internet, en particulier le réseau social en ligne Facebook, fournissait aux gouvernements un moyen plus grand d’espionner les gens.

Il a ainsi cité le cas de l’emploi de Facebook en Egypte il y a quelques années qui s’est mal terminé pour ses utilisateurs.

« Il y a eu en fait, a expliqué Assange, une révolte sur Facebook au Caire, il y a trois ou quatre ans. Elle était très réduite, après cela Facebook a été utilisé pour arrêter les principaux utilisateurs qui ensuite étaient battus, interrogés et incarcérés ».

« Internet, a-t-il affirmé, c’est la plus grande machine à espionner que le monde ait jamais connue ».

La montée en puissance de cette technologie était en train d’aider les régimes tyranniques, a-t-il poursuivi. « Ce n’est pas une technologie qui favorise la liberté de parole, ce n’est pas une technologie qui favorise les droits de l’homme », a martelé Assange.

« C’est plutôt une technologie qui peut être utilisée pour instaurer un régime totalitaire d’espionnage, tel qu’on n’en a jamais vu », a-t-il poursuivi.

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Par AFP pour 20minutes.fr

En savoir plus :

http://www.20minutes.fr/ledirect/688210/web-internet-fantastique-machine-espionner-selon-assange

Facebook : des applications toujours plus indiscrètes …

Posté par Arnaud Pelletier le 14 février 2011

Les programmeurs d’applications Facebook peuvent désormais accéder au numéro de téléphone et à l’adresse des utilisateurs. Une nouvelle « fonction » potentiellement dangereuse ?

Voilà une nouvelle qui pourrait bien alimenter le débat sur le respect de la vie privée par Facebook. Au moment même ou le réseau social déploie son nouveau système de messagerie et en profite pour récupérer de nouveaux numéros de téléphone, il ouvre l’accès à de nouvelles informations personnelles. Depuis ce week-end, les développeurs d’applications Facebook ont en effet la possibilité d’accéder à l’adresse postale et au numéro de mobile d’un utilisateur.

Concrètement, cela veut dire que lorsque vous autorisez une nouvelle application sur Facebook, celle-ci a la possibilité d’accéder à ces informations, jusqu’ici tenues secrètes. L’accès est clairement indiqué sur la fenêtre de « demande de permission » affichée lors de la première connexion à l’application. Mais cette fenêtre est bien souvent ignorée par de nombreux utilisateurs, pressés d’accéder au nouveau programme.
[…]
En attendant, Graham Cluley prodigue un conseil simple afin d’éviter tout risque : ne pas entrer son adresse ni son numéro de téléphone mobile sur Facebook afin d’éviter d’éventuels ennuis…
En savoir plus :

Les entreprises recrutent désormais sur Facebook …

Posté par Arnaud Pelletier le 18 janvier 2011

Fort de ses 20 millions d’utilisateurs en France, le réseau social américain gagne l’intérêt des recruteurs. Des applications permettent maintenant d’y approcher ses futurs salariés. Celle de la start-up franco-américaine Work4Labs fait un carton.

Sur la page Facebook de L’Oréal, un nouvel onglet est apparu ces derniers mois entre les rubriques « mur », « informations » et « discussions », bien connues des utilisateurs du réseau social. Son nom: « Work for us », travailler pour nous. Son rôle : créer un espace parfaitement intégré dans le design du réseau social pour publier des offres d’emploi et permettre aux candidats de postuler en ligne. Six mois après son lancement par Work4Labs, une start-up franco-américaine, l’application a conquis 4500 entreprises -dont 350 en France- parmi lesquelles Accenture, PwC ou American Apparel. La société gagne près de 1000 nouveaux clients par mois selon Stéphane Le Viet, son cofondateur.

« On s’est rendu compte que les entreprises, qui sont maintenant presque toutes présentes sur Facebook, voulaient exploiter le réseau pour leur recrutement », explique t-il. Pour la start-up, le modèle est déjà rentable : les entreprises versent entre 9 et 799 dollars par mois pour utiliser l’application, suivant les nombres d’offres dont elles ont besoin. Côté recruteur, l’application doit permettre d’approcher de possibles futures recrues et si possible les « candidats dormants » : ceux qui sont déjà en poste mais ne diraient pas non à une offre attractive, bien ciblée, voire recommandée par leur entourage. « Ces gens là n’iront pas sur les sites d’emploi. Avec ce système, ils ont accès aux offres des entreprises qui les intéressent sans avoir à sortir de Facebook.

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Postuler sans quitter Facebook En 2008, l’application « Work with me » partait du même principe : les entreprises inscrites proposaient à leurs salariés de diffuser à leurs contacts les offres d’emploi du groupe. « Avec la page institutionnelle, c’est l’un des deux principaux moyens pour un recruteur de diffuser ses offres sur Facebook », commente Thomas Delorme, délégué général de TMPNeo, l’agence de communication RH à l’origine de « Work with me ». Pour lui, les deux approches sont complémentaires parce qu’elles reposent sur deux logiques de consommation de contenus. « Sur une page de fans, on se rapproche d’un site d’entreprise, mais comme Facebook devient une porte d’entrée sur internet, on peut approcher les candidats sans qu’ils aient à quitter leur réseau », explique t-il.

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47% des recruteurs Les réseaux sociaux n’occupent encore qu’une place limitée parmi les autres outils de recrutement. Une enquête du site Régionsjob menée fin juin auprès de 157 recruteurs montrait que 47% d’entre eux les utilisaient, presque au même niveau que les cabinets de recrutement ou la cooptation, mais loin derrière les sites RH d’entreprise (61%) et surtout les sites emploi ou « jobboards » (88%).

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Par Alexia Eychenne pour lexpansion.com

En savoir plus :

http://www.lexpansion.com/carriere/les-entreprises-recrutent-desormais-sur-facebook_244753.html

Critiquez-vous votre entreprise sur Facebook ?

Facebook est une gigantesque machine à café, où chacun évoque son quotidien, ses vacances et… son job. En France, 15% des salariés -soit 2,5 millions de personnes rien que pour le privé – évoquent leur entreprise sur les réseaux tels que Facebook ou Twitter, selon un sondage Viavoice pour l’agence de communication Hopscotch publié ce jeudi. Si les deux tiers des sondés participent à la bonne réputation de leur boite en en parlent « plutôt de façon positive », un sur cinq la décrit sur les réseaux sociaux « plutôt de façon négative ». 12% ne se prononcent pas.

Les plus critiques sont les 25-34 ans (32,9%), alors que les 18-24 ans (9,3%) et les 35-49 ans (10,4%) sont plus sages. Les critiques varient également en fonction de la catégorie socio-professionnelle: les ouvriers interrogés par Viavoice sont plus critiques que les cadres (38,2% contre 11,6%).

Les salariés du public semblent mieux armés que ceux du privé, puisque 18,7% sont sensibilisés par une charte ou un guide, contre 8,6% dans le privé.

Des salariés conscients des risques

[…]

Mais ils ne comptent pas s’arrêter pour autant. 64% estiment qu’au cours des années qui viennent, les critiques des entreprises par leurs salariés seront de plus en plus répandues sur les réseaux sociaux.

Par LEXPRESS.fr

En savoir plus :

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/critiquez-vous-votre-entreprise-sur-facebook_950253.html

Quand Facebook fait peur à la police …

Posté par Arnaud Pelletier le 13 décembre 2010

Dans une note interne que Bakchich s’est procurée, la direction de la police nationale met en garde ses fonctionnaires contre l’anti-France et rappelle qu’ils s’exposent sur les réseaux sociaux à des poursuites pénales.

La direction générale de la police nationale n’est pas très friande des réseaux sociaux tels Facebook ou Twitter. En témoigne cette note interne adressée à ses ouailles et sur laquelle Bakchich a mis la main.

« Ces nouveaux modes de communication (…) présentent de grandes facilités d’utilisation mais recèlent aussi des dangers.(…) De nombreux policiers et personnels administratifs ou contractuels du ministère de l’Intérieur sont inscrits sur ces sites communautaires. Si certains de ses utilisateurs veillent à la nature des informations qu’ils diffusent et au choix des personnes qui ont accès à leur profil, force est de constater que d’autres y détaillent des aspects de leur vie personnelle (composition et photos de famille, domiciliation, centres d’intérêt, établissements fréquentés…) ou professionnelle (appartenance à la police nationale, domiciliation professionnelle, nature des activités exercées…). »

C’est là où ça se corse pour nos hommes en bleu, sûreté nationale oblige : « Ces renseignements sont susceptibles d’exposer les intéressés à d’éventuelles actions de malveillance (menaces, chantages, représailles) du fait de leur profession. Elles peuvent aussi porter atteinte à l’image et à la réputation de leur auteur, et par extension à l’ensemble de la police nationale. » Bigre !

[…]

Par la rédaction de bakchich.info

En savoir plus :

http://www.bakchich.info/Facebook-fait-peur-a-la-police,12556.html

Deux jugements de départage rendus dans la même affaire par le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt le 19 novembre 2010 concluent que l’employeur qui a produit une page de Facebook dont le mur était accessible aux « amis des amis » n’a pas violé la vie privée des deux salariés licenciés pour faute grave. Dans la mesure où ce mode d’accès dépassait la sphère privée, le conseil a estimé que le mode de preuve du caractère fondé du licenciement était licite.
Trois salariés de la société Alten avaient créé une page Facebook dont le but était de critiquer leur hiérarchie. Ils avaient choisi d’en autoriser l’accès « aux amis des amis », notamment les actuels et les anciens employés de l’entreprise. Ils avaient fondé le « club des néfastes », club virtuel au sein duquel on était admis à condition de « se foutre de la gueule » de la supérieure hiérarchique, toute la journée, sans qu’elle s’en rende compte et pendant plusieurs mois.
Le tribunal consulaire a jugé qu’en participant à ces échanges, les salariés avaient abusé du droit d’expression garanti dans le cadre de l’entreprise par l’article 1121-1 du code du travail. Ils ont nui à l’image de leur entreprise en raison leurs fonctions au service recrutement, les conduisant ainsi à être en contact avec des futurs salariés. Le conseil précise qu’en choisissant ce mode d’accès, ils étaient susceptibles d’être lus par des personnes extérieures à l’entreprise. Il conclut que le licenciement « pour incitation à la rébellion contre la hiérarchie et pour dénigrement envers la société Alten repose sur une cause réelle et sérieuse ».
[…]

En savoir plus :

http://www.legalis.net/

Réseaux sociaux et vie privée, explications et conseils …

Posté par Arnaud Pelletier le 23 novembre 2010

Dans une interview en direct accordée à canal plus pour l’édition spéciale, Arnaud Pelletier, directeur de l’Agence Leprivé, société de détectives, d’enquêtes et d’investigations, nous informe et alerte sur l’utilisation des réseaux sociaux. Un fois de plus, l’utilisation des nouvelles technologies, pratiques et ludiques, peuvent aussi, dans certain cas être une entrave aux libertés individuelles dans le cadre de la vie privée. Alors attention aux utilisations et les détournements possibles de tous ces nouveaux outils que sont les réseaux sociaux, bloging, microbloging, géolocalisation, messagerie instantanée, etc.

Voir l’interview de Canal Plus sur l’utilisation des réseaux sociaux :

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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