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Articles taggués ‘filature’

Les détectives privés ont pignon sur rue, tout en demeurant discrets …

Posté par Arnaud Pelletier le 27 novembre 2012
Redresseur de torts avérés ou imaginaires, missionné pour débusquer le travail illicite, la fraude économique, la double vie sans pension alimentaire : les détectives privés ont pignon sur rue, tout en demeurant discrets.

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Romain ressemble à n’importe quel jeune homme, souriant, sportif, en jean et chemise… Dans quelques jours, il devrait obtenir l’agrément préfectoral. Qui couronne plusieurs années d’études, de formation, et notamment, une licence professionnelle d’agent de recherches privé, dispensée à l’université parisienne d’Assas et d’un stage dans un cabinet prestigieux de la capitale.

  • Quelle différence existe-t-il entre vos missions et celles des gendarmes ou policiers ?

Nous sommes dans le cadre du droit privé et donc dans celui des procédures civiles, professionnelles ou commerciales. Et bien sûr dans ce qui relève du privé, du familial. Alors que police, gendarmerie, douanes sont requis dans tout ce qui infractions pénales ou administratives. Comme toute profession libérale, nous n’échappons pas aux règles, voire aux sanctions. Et comme le répétaient nos professeurs, les critères à ne jamais oublier sont « légitime, légal et moral ».

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  • D’où vous est venu ce goût pour le métier ?

En tout cas, d’aucun polar, d’aucun faits divers très médiatisé. Et même si j’ai reçu des cours du fils du fameux Borniche, aujourd’hui en retraite aux États-Unis. Je ne regardais pas non plus les films noirs. Cela vient de la famille surtout.

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  • Qu’avez-vous appris sur le terrain ?

Être extrêmement réactif, souple, savoir s’adapter. Avoir toujours dans les poches, des tickets de métro, RER, vélib.

Sur le plan du matériel, on est évidemment rompu aux nouvelles technologies. L’électronique est précieux: téléphone portable, internet ; l’ordinateur portable (grande capacité de stockage pour les photos et possibilité de recharger le portable). Sans oublier, le GPS, le dictaphone.

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  • La filature peut vous prendre beaucoup de temps ? Êtes-vous seul ?

Aucune affaire ne ressemble à une autre. Et on peut avoir essayé de penser à tout, on ne peut tout maîtriser. D’où la nécessité d’anticiper au mieux. Au cours de la filature, ne pas se faire remarquer, c’est parfois être deux. Mais c’est aussi se noyer dans la foule.

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Par Marie-Christine Soigneux pour lamontagne.fr

En savoir plus :

source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/montlucon/2012/11/27/dans-la-mythologie-cinematographique-le-detective-prive-dejouait-les-pieges-officiels-1349497.html

Mission : « déceler tout comportement anormal, dangereux et bruyant, avec des quads, motos ou boosters ». Ce qu’on appelle les rodéos sauvages, des courses ou simplement des jeux d’adolescent sur deux-roues. Depuis juillet, dans les rues de Nogent-sur-Oise, une équipe de détectives privés enquête sur cette mode quelque peu bruyante et surtout dangereuse.

  • Des interventions difficiles à mener pour la police

Le premier rapport est tombé mi-septembre.

« Mardi 17 juillet, nous constatons qu’un individu circule, sans casque, avec un booster en faisant des roues arrière. Entre-temps, un jeune homme arrive à toute vitesse en Clio blanche, fait rugir son moteur et klaxonne à tue-tête. »

[…]

  • Des dizaines d’heures de filature

Un phénomène « qui pourrit la ville », lâche le maire socialiste de Nogent-sur-Oise, Jean-François Dardenne. Les détectives privés : c’est son idée. « La police n’intervient pas », constate-t-il. « Je ne jette pas du tout la pierre aux forces de l’ordre, mais elles manquent parfois de moyens pour ce type d’enquêtes. Et puis la peur d’une bavure, à l’occasion d’interventions qui peuvent facilement mal tourner, est omniprésente. Du coup, les policiers restent en retrait. »

[…]

Véhicules non homologués, infractions au Code de la route, nuisances sonores : tout est détaillé précisément dans le rapport, photos des conducteurs incluses. Il a fallu des dizaines d’heures de filature pour en venir à bout. « Leur job est de trouver des preuves », explique le maire. Autrement dit, de prémâcher le travail de la police. « Maintenant, je peux me présenter au commissaire avec des éléments tangibles et demander une intervention », souligne-t-il. Et d’enfoncer le clou : « Police et justice acceptent de mieux en mieux ces investigations privées. »

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Par Floriane Louison pour leparisien.fr

En savoir plus :

source : http://www.leparisien.fr/nogent-sur-oise-60180/detectives-prives-contre-rodeos-sauvages-19-11-2012-2333707.php

Il est 23 heures lorsque la voiture que nous suivons depuis près de 5 heures, s’arrête sur la grand rue à Saint-Etienne. Les minutes filent, rien ne se passe, quand soudain une jeune femme se précipite à l’extérieur d’un immeuble chargée de paquets. A cet instant, l’homme sort  pour lui ouvrir le coffre. Je ne vois rien, le véhicule stationné devant nous fait pilier. David lui, se jette sur son appareil photo et mitraille le couple. Sur un des clichés, on devine un baiser, furtif. « C’est un flag » comme on dit dans le jargon. L’adultère est prouvé ou presque.  Nous décidons de continuer à les suivre, pour en être sûr. « On n’a pas le droit à l’erreur. Il faut être en possession du plus de preuves possibles avant d’ informer la cliente du résultat de nos recherches » explique David Liobard, détective privé. « La cliente », une femme d’une trentaine d’années, soupçonne son mari d’entretenir une ou plusieurs liaisons extraconjugales. Sur le point d’engager une procédure de divorce  […]

Par Laureline Dubuy pour lagazettedelaloire.fr

En savoir plus : http://www.lagazettedelaloire.fr/Infos-du-jour/Saint-Etienne-Ma-nuit-de-filature-avec-un-detective-prive-100313

  • Vous voulez en savoir plus sur le métier de détective ?

DÉTECTIVES PRIVÉS : DES AGENTS TRÈS DISCRETS

 

Qui n’a pas rêvé un jour d’embrasser la carrière mythique de détective privé ? Les filatures, planques et enquêtes en tout genre évoquent, dans notre imaginaire, l’action, le risque et le renseignement au service de la personne privée.

Ces femmes et ces hommes aux activités nimbées de mystère fascinent et sont souvent la figure centrale de nombreux films, séries TV et de la littérature policière.

Mais il ne s’agit pas ici de cinéma, ni de littérature, mais bien de la vraie vie. Détectives privés : des agents très discrets lève le voile sur les arcanes de ce passionnant métier. On découvre que devenir détective n’est pas simple, car la profession est drastiquement encadrée et réglementée ai n d’assurer le respect des droits des personnes privées. Il faut maîtriser des connaissances pratiques et théoriques très diverses, qui font des agents de recherches privées des professionnels du droit et de l’entreprise, mais aussi des spécialistes de la filature et de la surveillance, de la photographie et d’internet…

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  • Ce livre lève le voile sur les arcanes du passionnant métier de détective. On découvre que de venir détective n’est pas simple, car la profession est drastiquement encadrée et règlementée afin d’assurer le respect des droits des personnes privées. Les détectives sont à la fois des professionnels du droit et de l’entreprise, mais aussi des spécialistes de la filature et de la surveillance, de la photographie et d’Internet…

Par Jean-Emmanuel Derny sur editions-harmattan.fr

En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38233

Une femme détective privée …

Posté par Arnaud Pelletier le 4 septembre 2012

Appareil photo, jumelles et bloc-notes sont quelques-unes des armes de cette détective privée.

 

A lire sur www.lejdc.fr

[…]

Cette Neversoise a toujours eu le goût du monde judiciaire et policier, jusque dans le sang. « Mon père et mon oncle étaient gendarmes. » Du haut de ses 26 ans, elle est passée des romans policiers au Code Civil, en passant par des ouvrages pédagogiques, sur les bancs de l’université, pour apprendre l’art de l’enquête. Une formation “Sécurité des biens et des personnes, mention enquêtes privées” qu’elle a suivie en complément de missions au TGI (*) de Nevers, et au sein d’une association en tant que juriste. Cette expérience lui a montré la réalité du métier. « Il faut s’affranchir du mythe de l’enquêteur de la série télé. » Ses missions, moins trépidantes, sont davantage des affaires de mœurs et d’escroquerie à l’assurance.
« Celle-ci peut faire appel à nos services lorsqu’elle soupçonne une fraude. Aussi, dans une procédure de divorce, je peux aider mon client à démontrer le concubinage notoire de son conjoint, une faute puisqu’il reste marié jusqu’à la prononciation du divorce. Les éléments peuvent être recevables car nous pouvons saisir un huissier si nous trouvons des preuves. Après, c’est selon l’interprétation du juge. » Pour Stéphanie Roussel, son métier est un complément au travail de la justice « qui n’a ni le temps ni les moyens d’aller au fond des choses. »

De son côté, la détective privée consacrera tout son temps à son client, utilisant tous les moyens légaux. Filature, récupération de documents à charge, photographies ou films des cibles réalisés sur la voie publique. Ses armes : Un appareil photo, un bloc-notes, un scanner portatif pour copier les documents… et Internet ! « Les réseaux sociaux sont une véritable mine d’or ! » avoue Stéphanie Roussel, lâchant quelques astuces : « Se promener avec son chien ou se faire passer pour un agent immobilier paraissent moins suspect ! »

[…]

Par Pierre Destrade pour www.lejdc.fr

En savoir plus :

source http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/2012/08/31/metiers-insolites-stephanie-devenue-detective-prive-par-passion-1254634.html

Le renseignement d’entreprise sur France Inter …

Posté par Arnaud Pelletier le 25 juillet 2012

Ni Ian Flemming  ni John Le Carré, n’y ont pensé, mais avec la fin de la guerre froide, il a bien fallu qu’ils se recyclent, les espions. Bien sûr, le théâtre des opérations est moins glamour. On ne passe plus d’Istanbul à Berlin en voyageant en première classe. NON, aujourd’hui le théâtre des opérations, c’est le monde de l’entreprise. Ca a commencé avec les cadres qu’on surveille, pour être sûr qu’ils n’aillent pas vendre les secrets industriels au concurrent, les emails lus, le téléphone écouté, et pourquoi pas quelques micros dans le bureau, les exemples ne manquent pas. Et puis, la surveillance s’est étendue aux salariés plus modestes, des caissiers, dont les moindres déplacements dans les grandes surfaces sont filmés, aux routiers géolocalisés en temps réel, en passant par le syndicat qu’on infiltre carrément… j’ai bien dit qu’on infiltre, exactement comme dans le film…

Et si Ian Fleming était encore de ce monde, ses romans s’appelleraient aujourd’hui, l’espion qui venait… du bureau d’à côté

L’entreprise est elle sous surveillance, c’est le menu de notre débat de midi :

  • Extraits de l’émission :


France inter arnaud pelletier – juillet 2012 par AgenceDetectivePrive

Avec :

– Pierre Antoine Lorenzi,  président du Groupe SERENUS CONSEIL et de Amarante International.

Ancien haut fonctionnaire (ministère de la Défense et ministère de la Justice).

– François Bernard Huyghe, spécialiste de la communication et de l’Intelligence Economique, chercheur à l’IRIS et sociologue des médias.

Arnaud Pelletier, consultant en Intelligence Economique, spécialiste des PME et expert en renseignement pour les sociétés et les particuliers, il dirige la société Stratég-IE et l’agence LEPRIVE.

– Roger Pouilly, délégué syndical central adjoint CGT Meubles IKEA FRANCE.

Par Thomas Chauvineau  LE DÉBAT DE MIDI du lundi au vendredi de 12h à 13h sur franceinter.fr

En savoir plus :

source : http://www.franceinter.fr/emission-le-debat-de-midi-comment-les-espions-mettent-ils-aujourd-hui-tout-leur-savoir-faire-pour-su

 

Détective privé en Inde, une profession peu réglementée …

Posté par Arnaud Pelletier le 19 juillet 2012

Reportage très bien fait du JT de 20 heures de France 2 du 17/07/12.

En Inde la législation sur les enquêtes privées est encore très souple, et donc, tout est possible ou presque … , sachant que les coutumes et traditions encore bien présentes de nos jours concourent à l’explosion du secteur.

Rappelons qu’en France, ces pratiques (qui ont existé naguère) sont strictement interdites, l’activité de détective privé est aujourd’hui très réglementée.

Par france 2 pour son JT de 20h00.

Source : http://www.france2.fr/jt/20h/

  • Les outils numériques …

Plus d’un Français sur cinq avoue avoir déjà consulté en cachette le téléphone portable ou l’ordinateur de son conjoint, un phénomène particulièrement présent chez les 15-25 ans, selon un sondage effectué par le portail Internet Yahoo.

« En moyenne, plus d’un Français sur cinq (21%) avoue avoir déjà regardé dans le portable ou l’ordinateur de son conjoint. Mais hommes et femmes ne sont pas égaux face à la tentation, et les femmes semblent bien plus méfiantes à l’égard de leur partenaire« , commente Yahoo suite à la publication d’une enquête réalisée sur son portail. Une femme sur quatre (25%) déclare ainsi avoir « déjà consulté en cachette les mails, les SMS ou le compte Facebook de son compagnon« , contre 16% des hommes d’après leurs dires. Le sondage montre que les jeunes font moins confiance à leur partenaire: « Près de la moitié des 15-25 ans (49%) n’hésitent pas à rechercher toute trace de liaison ou de mot doux dans les échanges de l’autre. A l’inverse, les plus de 50 ans estiment à 89% qu’il s’agit là de la pire chose à faire« , selon le sondage.

[…]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lmi/lire-les-outils-numeriques-facilitent-la-surveillance-de-son-conjoint-49398.html?utm_source=mail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter

  • Les outils humains : Agent de recherche privée, où détective privé …

Je sens qu’il me trompe. Comment en avoir le cœur net ?

 

Toute une histoire … Présenté par Sophie Davant.

Nos invitées d’aujourd’hui ont toutes été confrontées à cette épreuve douloureuse qu’est l’adultère. Parce qu’elles en avaient assez d’avoir des doutes sur la fidélité de leur compagnon, elles n’ont pas hésité à tout mettre en œuvre pour faire éclater la vérité. De quels stratagèmes ont-elles usés pour piéger leurs conjoints ? Et tous les moyens sont-ils bons pour démasquer une infidélité ?

 

  • Ils/Elles ont eu recours à des détectives privés pour connaitre la vérité, un gain juridique mais aussi un gain psychologique :

VOIR L’ÉMISSION ICI :

Source : http://toute-une-histoire.france2.fr/?page=emission&emission=30305

  • Précisions juridiques sur les détectives privés :

Par la définition donnée dans l’article 20 de la loi n°2003-239 du 18 mars 2003, le législateur reconnaît le droit d’enquêter aux personnes exerçant l’activité de détective – agent de recherches privées.

Il consacre ainsi la recevabilité du rapport du détective devant les juridictions et met fin à la polémique opposant les détectives partisans du rapport et ceux du témoignage remis au client en vertu de l’article 202 NCPC relatif à l’attestation.

Il est en effet impensable qu’une enquête faite par une personne soumise à une profession réglementée puisse se conclure par un simple témoignage, même si celui-ci peut être produit en justice.

La Cour de Cassation consacre pour la première fois la recevabilité du rapport de détective dans l’arrêt de principe du 7 novembre 1962 (2e section civile, n° 1020, Brunet c/ Garnier), dans une affaire où une décision d’appel avait été rendue en se fondant sur les seules dépositions d’un détective.

Il est à noter qu’en matière de jurisprudence, l’arrêt Torino du 7 novembre 1962 a établi que le rapport d’enquête du détective peut être pris en considération comme pièce de procédure. Cet arrêt n’a jamais été remis en cause et l’on constate même que si des tribunaux ou des cours d’appel rejetaient auparavant le rapport du détective pour divers motifs, la Cour de Cassation réintégrait généralement ce rapport dans la procédure en infirmant la décision de rejet pris par la précédente juridiction, dans la mesure de la recevabilité de ce rapport.

Depuis cet arrêt, la Cour de Cassation a constamment maintenu sa jurisprudence en se basant sur le même principe :

« Le rapport de surveillance privée est admis et ne peut être rejeté au seul motif que le détective était payé » (Cass. 2e civ. 12 octobre 1977).

L’arrêt de la cour d’Appel de Caen, Chambre civile, 2002-04-04, 01/01952 précise que :

« Les éléments recueillis par les constatations effectuées par un détective privé sont admissibles en justice selon les mêmes modalités et sous les seules mêmes réserves pour tout autre mode de preuve ».

Le rapport peut néanmoins être déclaré irrecevable si les informations contenues ont été obtenues de façon illicite ou déloyale (manœuvres, ruses, violences, procédés interdits, introduction frauduleuse dans des fichiers informatisés, atteinte à l’intimité de la vie privée…).

Il convient toutefois de préciser que dans le domaine du droit de la famille, la jurisprudence considère que le seul fait, dans une affaire de divorce, de communiquer un rapport de surveillance d’un des époux à son conjoint ne constitue pas une atteinte à l’intimité de la vie privée de la personne surveillée, ledit rapport n’étant communiqué qu’au conjoint mis en cause, ainsi qu’aux avocats et aux juges qui sont tenus au secret professionnel. En outre, les débats, en matière de divorce, ne sont pas publics.

Par ailleurs, en matière pénale, la jurisprudence estime qu’aucune preuve ne peut être écartée du seul chef de son obtention par des procédés illégaux :

« Aucune disposition légale ne permet au juge répressif d’écarter les moyens de preuve produits par les parties, au seul motif qu’ils auraient été obtenus de façon illicite ; il leur appartient seulement d’en apprécier la valeur probante » (Cass. crim. 6 avril 1994).

La règle en matière de force probante est que la valeur juridique du rapport est soumise au pouvoir souverain d’appréciation du juge, suivant le principe de l’intime conviction (article 427 du Code de procédure pénale) :

« Il entre en effet dans le pouvoir souverain des juges du fond d’apprécier un rapport de police privée dans sa valeur et dans sa portée » (Cass. 2e civ. 13 novembre 1974).

Des photographies peuvent être jointes au rapport du détective. Dans la mesure où les personnes photographiées se trouvent dans des lieux publics, elles ne constituent pas une atteinte à la vie privée. Elles peuvent dès lors être présentées et avoir un certain impact « visuel » susceptible d’emporter la conviction du juge. Mais il faut rappeler qu’elles n’ont aucune valeur légale.

  • Caractère confidentiel du Rapport

Pour garantir le respect de la vie privée des enquêtés ou des tiers, les rapports sont remis à titre confidentiel, dès l’instant où ils comportent des indications personnelles sur des personnes physiques.

Ils peuvent être remis, sous le sceau du secret, directement à l’avocat du requérant si les informations contenues comportent des éléments sur des tiers nécessaires à une action judiciaire, mais exclusivement destinés aux Magistrats. Les photographies sont, elles, transmises directement aux conseils du client afin de respecter le droit à l’image protégé par la Loi.

En effet, la communication de documents, sous le sceau du secret, à un avocat pour être exclusivement produit en justice est autorisée par la Jurisprudence et ne constitue pas une violation de la vie privée (T.G.I. Dijon, 26.02.1993 – C.A Paris, 29 septembre1989).

Il est également rappelé que la mention « Confidentiel » sur un rapport marque l’intention de son auteur d’en exclure la diffusion (Cassation CIV. 11 novembre.1997).

Source : http://www.groupe-indicia.com/la-recevabilite-des-rapports-d-enquetes

Détective privé, l’esprit de Vidoc est de retour …

Posté par Arnaud Pelletier le 27 juin 2012

« VOUS m’avez fait espérer que j’aurai incessamment l’honneur de vous voir, et je suis toujours en attendant votre visite. Je vous rappelle votre promesse et vous prie de prendre la peine de passer à mon cabinet ».

A lire sur lunion.presse.fr :

Il s’agit d’une lettre adressée à un certain monsieur Vanzenac datant de 1842. Mais peu importe ce monsieur, ce qui importe, c’est que celui qui signe cette missive en belles-lettres à la calligraphie ampoulée, se nomme Vidocq.
Le grand François Vidocq, l’ex-chef de la police de sûreté qu’il a créée et dirigée pendant plus de vingt ans et du reste, « avec un succès incontesté », témoigne l’en-tête de son courrier, libellé comme une carte de visite.
Mais lorsqu’il écrit cette lettre, Vidocq n’est donc plus dans la police. Il est devenu le spécialiste de « recouvrements difficiles, de vieilles et nouvelles créances, de poursuites commerciales, civiles et criminelles, de recherches et incarcération ».

[…]

  • Témoins professionnels

[…]

Profession trop longtemps ouverte aux justiciers les plus dénués de scrupules, trop longtemps sans code ni déontologie, trop longtemps libre de tous diplômes, trop longtemps accessible à n’importe qui, son image reste à redorer. Et Pascal Bonnet, enquêteur de droit privé, veut s’y atteler. Tombé dans le genre quand il était petit, grâce à des gênes transmis par ses aïeux, il est diplômé de l’institut juridique de Nancy II. Celui qui répéte, « Nous ne sommes que des témoins professionnels, c’est tout » assied sa fierté à la lecture de la lettre à en-tête de Vidocq. Car cent cinquante ans après, il en cautionne le contenu de toute sa force d’enquêteur moderne.
Il invite les éventuels farfelus qui se piqueraient d’épouser son métier,- une fonction cependant à présent nettement mieux encadrée- à méditer.

  • Avis aux amateurs

Car à bien y réfléchir, Pascal Bonnet ne changerait pas un mot de celui qui écrivait encore : « Dans l’intérêt du commerce et des familles, on peut obtenir sous le sceau du plus inviolable secret les renseignements les plus délicats et les plus positifs sur les antécédents, la moralité, la solvabilité, les démarches, les habitudes et les fréquentations journalières, des personnes qu’on a intérêt à bien connaître, ou qu’on emploie à quelque titre que ce soit, avant de contracter mariage […] Enfin, on peut se procurer encore des avis et renseignements précieux à l’administration, qui peut mettre en garde contre toute espèce de flouerie et démasquer ainsi les intrigues de tous les rangs ».

[…]

Par Fabrice MINUEL pour lunion.presse.fr

En savoir plus :

source http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/un-enqueteur-prive-detient-un-document-rare-sur-son-illustre-predecesseur-pasca

Sur les traces d’un détective privé …

Posté par Arnaud Pelletier le 29 mai 2012

On les imagine les pieds sur le bureau, un cigare dans la main et une arme dans l’autre, sans oublier le chapeau qui cache la moitié de leur visage. Serge Brun ne correspond pas le moins du monde à cette description. Lui cherche plutôt à se fondre au maximum dans la population. « On n’est pas des barbouzes ! » lance le détective privé. Ou plutôt l’enquêteur de droit privé, une appellation qu’il préfère et qui découle d’une loi datant de 2002. Un texte précis qui régit une profession qui avait tendance auparavant à connaître quelques dérives.

A lire sur midilibre.fr :

« À l’époque, tout le monde pouvait devenir détective », se souvient Serge Brun. Basé à Béziers mais régulièrement en Aveyron pour le besoin de ses enquêtes, il s’est lancé dans cette aventure en 2007 après une carrière dans la fonction publique. « J’ai bénéficié d’une équivalence grâce à mon expérience précédente, mais aujourd’hui il faut suivre une formation pour avoir le droit d’exercer la profession. » Trois écoles seulement existent dans le pays, dont deux en Languedoc-Roussillon, à Nîmes et Montpellier.

Malgré cela, certains prennent encore les détectives privés pour des justiciers sans foi ni loi. « Des clients me demandent parfois de poser des micros et des caméras, ou d’effectuer des écoutes téléphoniques ! Mais c’est interdit, on se doit de travailler dans le cadre de la loi. » L’essentiel des enquêtes de Serge Brun concerne en fait des affaires familiales ou d’entreprises. Garde d’enfants, divorce, adultère, enquête prémaritale ou détournement de clientèle, travail clandestin, vérification de l’emploi du temps de salariés, voilà entre autres le quotidien de l’enquêteur. « Je ne poursuis pas des criminels », rassure Serge Brun.

Si toutes ces enquêtes, qui peuvent aussi bien durer une demi-journée que plusieurs mois, n’ont donc rien à voir avec le mythe du détective privé, Serge Brun doit tout de même faire preuve d’un peu de fourberie pour réussir certaines missions. « Quand on fait une filature pendant plusieurs heures, aux basques de la même personne, il vaut mieux avoir sa garde-robe dans la voiture, afin de pouvoir changer de tenue dans la journée histoire de ne pas se faire repérer. On appelle ça du désilhouettage. »

[…]

Par SÉBASTIEN HERVIER pour midilibre.fr

En savoir plus :

source : http://www.midilibre.fr/2012/05/26/sur-les-traces-ruthenoises-d-un-detective-prive,507201.php

Profession détective privé : de l’autre côté du miroir …

Posté par Arnaud Pelletier le 3 mai 2012

Elle a tout laissé tomber. Par passion, parce qu’une petite voix intérieure lui disait de franchir le pas.

Agent d’assurances durant dix ans, Christine Cuzon est retournée sur les bancs de l’école pour apprendre son nouveau métier : détective privé.

A lire sur dna.fr :

« J’ai toujours ressenti ça en moi, je crois même que j’en rêvais depuis l’adolescence. Voici quelques années, j’ai effectué une longue recherche généalogique concernant un membre de ma famille. Et ce travail de fourmi a conforté mon choix », explique la jeune femme.

Après avoir réussi le concours d’entrée, Christine Cuzon s’inscrit donc à l’IFAR (Institut de formation des agents de recherches privés) de Montpellier.

  • « Lâchée dans la nature, je me suis rapidement acclimatée à la réalité du terrain »

Deux ans de formation, un diplôme, un agrément de la préfecture et voilà Miss détective opérationnelle pour lancer son agence Est Investigations à Strasbourg.

Auparavant, elle a effectué un stage de quatre mois à Paris dans l’un des plus anciens cabinets de la profession. « Lâchée dans la nature, j’ai fait très vite connaissance avec la réalité du terrain », sourit-elle. Pour preuve, la filature d’une future mariée à la demande de son promis. Mais la jeune femme d’origine russe se sent épiée par sa belle famille. « Elle utilisait des leurres, comme la lumière allumée pour faire croire à sa présence dans l’appartement. »

[…]

Si la moitié des affaires concerne encore des faits d’adultère, les détectives privés demeurent également de plus en plus sollicités par les employeurs (arrêt maladie, concurrence déloyale, travail dissimulé). Autres rayons d’activités : la recherche de personnes disparues (succession, héritage, conflit familial) ou bien encore des fraudes (assurance, sécurité sociale), mais aussi des affaires de garde d’enfants, de non-versement de pension alimentaire. Outre une disponibilité sans faille, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, cette profession, loin des clichés de roman ou de cinéma, requiert des qualités d’adaptabilité, de ténacité, de discrétion, d’intuition, de patience, mais également d’écoute auprès du client.

  • « Il faut toujours avoir en tête un plan B, si on se fait repérer »

Le tout doublé d’une bonne condition physique et d’hygiène de vie. Loin de Philip Marlowe, ce privé bagarreur, fripé, imbibé et cynique immortalisé à l’écran par le formidable Humphrey Bogart.

« Il faut toujours avoir un plan B ou un scénario en tête, si jamais on se fait repérer »

[…]

Pour les gens, nous sommes souvent leur dernière chance …

Par Patrick Schwertz pour dna.fr

En savoir plus :

source http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2012/04/26/de-l-autre-cote-du-miroir

 

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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