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Articles taggués ‘filature’

Quand les entreprises font appel aux détectives privés …

Posté par Arnaud Pelletier le 10 avril 2012

Contre-enquêtes, filatures et surveillances sont le pain quotidien des deux privés qui sévissent en ville, en grande partie pour le compte des entreprises.

 

A lire sur sudouest.fr

  • La traque des faux malades

[…]

Il y a d’abord « les faux malades ». Des employés qui se mettent en arrêt pour en fait partir tranquillement travailler chez le concurrent. Une combine qui a tendance à se développer dans le département. Alors de plus en plus, les entreprises font appel aux détectives privés pour vérifier les plannings de ces salariés à la conscience professionnelle un peu légère.

[…]

Les entreprises villeneuvoises comptent également sur les détectives pour prendre la main dans le sac les employés qui piquent dans la caisse ou dans les stocks. Cela permet notamment de les licencier à l’amiable en faisant l’économie des prud’hommes et de la mauvaise publicité. Ce n’est pas souvent qu’un employé mis face aux preuves de son larcin refuse de partir avec un petit pécule plutôt qu’une plainte …

  • Pas de mise sur écoute

[…]

Ils ne peuvent pas. Il faut pour cela une autorisation du procureur.

[…]

Leurs seules armes : un caméscope ou un appareil photo, un ordinateur portable, un GPS et un smartphone. Leurs plus grandes qualités : patience, discrétion et mobilité. Pas d’arrestation musclée ou de courses-poursuites. Le détective privé, qui a une compétence nationale, avale les kilomètres pour surveiller sa proie et peut rester des heures entières en planque dans sa voiture, aux aguets, pour avoir LE bon cliché.

  • Gadgets interdits

« Voir sans être vu »

[…]

Et c’est d’autant plus compliqué que les détectives n’ont pas plus le droit que les forces de l’ordre d’utiliser des traqueurs et autres gadgets considérés comme des atteintes à la vie privée. Et c’est peut-être là la plus grande difficulté à laquelle ils sont confrontés. Mener l’enquête sans empiéter sur la sphère du privé. Un exercice d’équilibriste qui a ses récompenses lors de la résolution de belles affaires.

[…]

Par Alexandra Tauziac pour sudouest.fr

en savoir plus :

source http://www.sudouest.fr/2012/04/09/a-travers-l-objectif-des-detectives-prives-683164-3900.php#xtor=EPR-260-[Newsletter]-20120409-[zone_info

Arnaud PELLETIER, directeur de l’Agence Leprivé, est interviewé sur France INFO à propos des métiers du renseignement privé et des dérives possibles suite aux affaires AREVA, IKEA, EURODISNEY ou RENAULT.

Rappelons que l’immense majorité des sociétés de ce secteur est honnête et respecte scrupuleusement la loi.

Écoutez l’émission :

Aussi en cliquant ici :ECOUTER L’EMISSION

Source : http://www.franceinfo.fr/

Et aussi sur le même sujet un article ici :

 

Atlantico : Ikea est accusé d’espionnage sur des employés et des clients via une officine qui aurait eu recours frauduleusement à des fichiers de police. Est-ce une pratique qui vous surprend ?

 

Arnaud Pelletier : Si tout ceci est vrai nous sommes clairement en présence d’un cas illégal et condamnable. Mais cela reste néanmoins l’exception. Au vu de l’ensemble des activités de renseignement privé au niveau national, ces pratiques sont fort heureusement marginales car la profession est réglementée et très surveillée en France.

Évidemment, quand ce type d’affaires sort, cela fait du bruit. L’effet est retentissant médiatiquement, on pense notamment aux affaires EDFBesancenot ou encore récemment AREVA.

On en parle d’autant plus qu’Ikea diffuse une image qui va à l’encontre de ce genre de méthode.

En aucun cas une société privée qui fournit des renseignements d’entreprise n’a accès légalement à ce type d’information. Il ne faut pas croire que des sociétés, aussi grosses soient-elles, ont des accès privilégiés en France. Il existe un fantasme sur l’espionnage massif des salariés en général et des individus en particulier par des sociétés plus ou moins opaques (on lit souvent le mot « officine »).

[…]

Article complet ici : http://www.atlantico.fr/decryptage/big-brother-bureau-entreprise-espionne-ikea-arnaud-pelletier-299897.html?page=0,0

 

Être détective privé est une expérience fabuleuse …

Posté par Arnaud Pelletier le 24 février 2012

A lire sur ladepeche.fr :

[…]

Femmes jalouses, maris volages et photos compromettantes, c’est du classique pour Jessica. Mais les Sherlock Holmes des temps modernes dont elle fait partie évoluent aussi dans un univers bien plus mystérieux et opaque, celui de l’intelligence économique : concurrents déloyaux, salariés peu scrupuleux sont les cibles de l’objectif tranchant de Jessica. Même si on est loin de la loupe et du bureau poussiéreux, Jessica confirme l’importance de ces qualités que tout détective doit posséder : « Rien ne vaut l’attention, la disponibilité et la concentration. Une seconde trop tard, une tong qui nous glisse du pied en plein été, et tout notre plan tombe à l’eau ! »

« L’adrénaline monte »

 

« C’est un métier passionnant. Les affaires sont toujours différentes et elles nous aident à nous connaître, à repousser nos limites. Moi qui ne suis pas patiente, je peux passer des heures à attendre, cachée dans ma voiture ! Et dès que je vois un mouvement, l’adrénaline monte : je sais que j’ai gagné. »

Même si les 1000 détectives privés en France travaillent en autonomie, Jessica souligne que les relations entre enquêtrices sont essentielle.

[…]

Après le très célèbre « Élémentaire, mon cher Watson », le « Légalité, légitimité, moralité » a ses lettres de noblesse dans la profession.

Par Julie Thoin-Bousquié pour ladepeche.fr

En savoir plus :

source http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/23/1289853-etre-detective-est-une-experience-fabuleuse.html

A lire sur aufaitmaroc.com :

Alors qu’ils sont considérés sous d’autres cieux comme des auxiliaires de justice, les détectives privés marocains, encore peu nombreux, sont confrontés à un vide juridique contre lequel ils comptent se mobiliser. Retour sur une profession discrète et fascinante.

Ils sont parmi nous depuis au moins une décennie. Pourtant, peu de gens ont connaissance de l’existence de ces hommes de l’ombre, discrets et efficaces. Eux, ce sont les détectives privés qui mènent en catimini des investigations pour le compte des entreprises et le plus souvent pour des particuliers.

Des investigations en catimini, non pas seulement parce que la fonction et le but recherché l’exigent mais surtout parce que ce métier n’est toujours pas reconnu au pays en tant que tel comme ailleurs en Europe et surtout aux États-Unis, le paradis des détectives privés.

Là-bas, le détective privé jouit d’un statut d’auxiliaire de justice et d’une position sociale qui lui confèrent la possibilité d’enquêter dans des affaires de la plus haute importance.

Dans certains pays africains comme le Burkina Faso, la profession est placée sous la tutelle du Ministère de la Sécurité Nationale et de l’Administration du Territoire.

  • Une profession non reconnue

Au Maroc, cette profession naissante n’est pas encore reconnue ni interdite. Mais cette absence de réglementation juridique n’a pas empêché pour autant certains téméraires férus de mystère de se lancer dans l’aventure comme c’est le cas du pionnier de l’investigation privée au Maroc, Abdessamad Taghi, qui a fondé en 2003 à Mohammedia une agence de recherches privées. Et pour contourner ce vide juridique, la société a été créée selon les procédures en vigueur pour les entreprises commerciales: un procédé et une parade qui lui ont permis de réaliser son rêve d’enfant de jouer les justiciers. Un rêve qui l’a conduit en Belgique pour suivre une formation dans une école spécialisée où il a décroché en 2001 un diplôme de détective privé.

[…]

  • Amours et trahisons

Des missions qui sont aussi complexes que différentes par la nature des affaires. Pour le compte des entreprises qui recourent aux services de son agence, Abdessamad Taghi explique qu’il s’agit le plus souvent de faire des enquêtes sur les cas d’escroquerie, d’espionnage industriel et de concurrence déloyale. Et aussi de vérifier la véracité des CV de certains candidats à l’emploi ou encore faire des démarches pour le recouvrement des dettes ainsi que la détection des fraudes.

[…]

  • Un métier aux frontières de la légalité

Cela dit, les détectives marocains ne semblent pas se complaire dans cette situation de vide juridique qui fait planer sur eux le risque de l’exercice d’une profession non autorisée et du coup, restent dépourvus de toute protection juridique dans l’exercice de leurs activités. Ajouté à cela, cette situation sert plutôt, selon notre interlocuteur, les intérêts des imposteurs qui commettent des escroqueries en se présentant à leurs clients comme étant des détectives privés.

[…]

Par MAP pour aufaitmaroc.com

En savoir plus :

source http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2012/2/8/une-profession-naissante-en-quete-de-reconnaissance

Un détective privé, c’est un fouineur honnête …

Posté par Arnaud Pelletier le 19 janvier 2012

A lire sur entreprises.ouest-france.fr :

La profession pâtit parfois du fantasme lié à ses héros de bandes dessinées ou de séries télévisées. Aujourd’hui, le privé est moderne et son métier est réglementé.

Ceux qui s’attendent à rencontrer Nestor Burma, le célèbre héros de Léo Malet, en seront pour leurs frais. Ici, pas de pardessus gris élimé… Encore moins de feutre cabossé posé sur le crâne. Le détective guingampais porte chemise impeccable et pull-over. Le vêtement est ordinaire. Discrétion oblige… D’ailleurs, pas question de donner son nom.

[…]
  • « Il faut être réglo »

Tout est consigné dans un rapport, détaillé heure par heure, photos à l’appui. « Ensuite notre mandataire le remet à son avocat qui peut l’utiliser devant le juge qui décidera ou non de le retenir. » Son quotidien, ce sont aussi des affaires de vols, de détournement de marchandises.

[…]

  • « Je suis un fouineur »

[…]

Guingamp. « Le détective privé, c’est un fouineur honnête »

Par Pascale LE GUILLOU pour entreprises.ouest-france.fr

En savoir plus :

source http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/guingamp-detective-prive-cest-fouineur-honnete-17-01-2012-37834

 

 

Ils sont désormais partout. Partout où la police ne peut pas intervenir, par manque de temps ou manque d’effectif. Aujourd’hui, les « privés » ne se contentent plus des divorces, ils interviennent dans les entreprises, démantèlent des trafics, traquent le travail au noir, poursuivent les cybercriminels et mènent des contre-enquêtes en lieu et place de la justice. Pas vraiment flics, ni avocats, mais vrais enquêteurs, les détectives privés sont près d’un millier en France. Quelles sont aujourd’hui les réelles compétences de ces détectives privés ? Jusqu’où ont-ils le droit d’aller ? Comment arrivent-ils à obtenir des informations là où la police a échoué ?

Avec entre autre Alain BAUER (CNAPS), Marie-Françoise HOLLINGER (CNSP) et l’école d’ARP  (IFAR).

[…]

VIDÉO ICI

 

Quartier Général sur Direct 8

Présenté par Adrienne de Malleray Quartier Général, c’est l’enquête puissance 4. Pour comprendre un lieu, un événement ou un fait de société …

Quartier Général, c’est l’enquête puissance 4.

Pour comprendre un lieu, un événement ou un fait de société, Quartier général multiplie les regards : 4 personnages, suivis au long court par les caméras de la rédaction de Direct 8.

Depuis son Quartier Général installé au coeur de l’action, Adrienne de Malleray donne la parole à chacun des 4 héros. Avec des invités, des experts, et les journalistes reporters, elle décrypte aussi les enjeux, les défis des personnages, et l’aboutissement de leur démarche.

[…]

Par la rédaction de Quartier Général pour direct8.fr

En savoir plus :

source : http://www.direct8.fr/video/M3dkeU40/quartier-general-arnaques-crimes-et-affaires-de-moeurs-les-nouveaux-detectives-menent-l-enquete/

Un Tribunal fédéral donne raison au rapport d’un détective privé …

Posté par Arnaud Pelletier le 30 novembre 2011

Le Tribunal fédéral (TF) a jugé que le fait de surveiller une personne sur son balcon peut être admissible, si ce balcon est visible depuis un chemin ou un autre espace du domaine public. Il a donné raison à l’Office d’Assurance-invalidité *(AI) du canton de Saint-Gall en Suisse, devenu suspicieux à l’égard d’une assurée.

Mandaté par l’AI, un détective privé avait observé l’assurée et l’avait filmée en train de faire son ménage sur son balcon. Ses gestes ne correspondaient guère aux problèmes de santé et notamment aux douleurs dorsales qu’elles avait invoquées à l’appui de sa demande de rente.

  • Sphère privée

Le détective l’avait également observée en train de faire ses courses et de se déplacer, sans apparemment n’éprouver aucun problème particulier de mobilité. Sur la base de ces observations, l’AI lui avait dénié le droit de toucher une rente d’invalidité.

Le Tribunal des assurances du canton de Saint-Gall avait ensuite annulé cette décision. Il avait jugé que l’AI était allé trop loin et ne pouvait pas utiliser les images tournées par le détective, estimant qu’il y avait là une atteinte à sa sphère privée.

Sur recours, le TF casse le verdict cantonal et donne raison à l’AI. Il juge que l’utilisation d’une vidéo montrant un assuré observé sur son balcon n’est pas exclue si cet endroit est visible du domaine public.

  • Nouveaux examens nécessaires

Pour recourir à un détective privé, l’AI doit cependant avoir des doutes quant à l’incapacité de travail alléguée par un assuré, précise le TF. Enfin, les observations ne peuvent être utilisables que si elles ne portent pas atteinte à sa sphère privée.

[…]

* Assurance-invalidité (AI)

L’AI est le principal pilier de la prévoyance invalidité en Suisse  (1er pilier).  Comme l’AVS, l’assurance-invalidité (AI) est une assurance obligatoire qui vise à garantir les moyens d’existence aux personnes assurées devenues invalides, que ce soit par des mesures de réadaption ou des rentes.

 

Par ATS  pour 24heures.ch

 

En savoir plus :

Détective privé à Montréal, pas si loin de la France …

Posté par Arnaud Pelletier le 24 novembre 2011

Il ne porte pas d’imperméable beige et ne se promène pas avec une loupe, mais Alain Ménard est un véritable détective privé.

  • Comment êtes-vous devenu détective privé?

Il y a 12 ans, j’ai eu un accident de travail, et la CSST m’a proposé de faire ça. Je travaillais dans le domaine de l’alimentation, mais le métier de détective m’avait toujours fasciné, depuis que j’étais enfant.

  • Il y a un cours, pour devenir détective?

Oui, j’ai suivi une formation intensive de six mois donnée principalement par des policiers. Ils nous donnaient des cours en filature, en infiltration, en techniques d’enquête, en rédaction de rapport et en témoignage à la cour.

  • Lequel de ces services est le plus en demande?

La filature. Ça sert à prou­ver des choses qui ne sont pas prouvables autrement, comme l’infidélité, les cas de concurrence déloyale et certains dossiers de la CSST : des employeurs nous embauchent parce qu’ils pensent qu’un employé n’est pas si blessé que ça.

  • Quels sont vos trucs pour suivre une personne sans qu’elle s’en rende compte?

Les meilleurs détectives sont ceux qui se fondent dans le paysage. Par exemple, si je fais une filature dans un coin super riche, je ne vais pas me mettre dans la rue, parce que personne n’est stationné dans ces coins-là. On attend la personne à une intersection où on sait qu’elle va passer. Mais je ne peux pas trop t’en dire non plus, sinon, après ça, on ne sera plus capables de travailler!

  • Qu’est-ce qui trahit le plus souvent les gens?

Lorsqu’ils sont trop sûrs d’eux, ils pensent qu’ils sont capables de déjouer tout le monde. C’est là qu’ils se font prendre.

  • De quels outils disposez-vous?

De véhicules discrets, d’une photo et de quel­ques informations sur la personne, et surtout, de bonnes caméras. Aujour­d’hui, on peut dissimuler des caméras partout.

  • Arrive-t-il que les doutes de vos clients soient infondés?

Il se peut qu’une femme pense que son mari la trompe parce qu’il va dans un 5 à 7 tous les jeudis, mais 80 % des doutes sont justifiés.

  • Combien de temps vous faut-il pour prendre une personne en défaut?

Ça varie suivant les informations qu’on a, mais ça peut parfois ne prendre qu’une seule journée.

  • Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier?

L’adrénaline.

[…]

Par JUDITH LUSSIER  pour journalmetro.com

En savoir plus :

source http://www.journalmetro.com/culture/article/1027864–alain-menard-detective-prive

Sur la trace des détectives privés …

Posté par Arnaud Pelletier le 21 novembre 2011

Ils filent, épient, photographient sur demande. Recherche de personne, contrôle des arrêts de travail ou adultère : les détectives privés enquêtent avec discrétion, et moyennant rémunération, pour le compte de tiers. Sur la côte basque, le marché existe, et tend même à se développer. Ces « agents privés de recherche » seraient une quinzaine au Pays basque à disposer de l’agrément préfectoral, aujourd’hui obligatoire (lire ci-dessous). Vingt-sept en bénéficieraient à l’échelle des Pyrénées-Atlantiques.

[…]

C’est le cas de Gilles Boillot. Avec un autre limier, ce quadragénaire a ouvert à Anglet une franchise de Détectives de France. L’enseigne se développe actuellement sur tout le territoire. Ancien directeur commercial d’une radio privée, il s’est reconverti, voici quelques années, dans la filature. Mais Gilles Boillot ne pâtit pas d’une espionnite aiguë et préfère, d’emblée, désacraliser le métier. « Nous n’envoyons personne en prison. Surtout, nous ne portons pas d’armes », prévient-il.

Gilles Boillot ne s’en cache d’ailleurs pas. Le quotidien d’un privé ne ressemble en rien à un film hollywoodien. Plutôt à une longue attente rythmée par la patience. Sa principale activité ? On s’en douterait volontiers… Sans imaginer qu’elle représente encore 60 % de son chiffre d’affaires. « L’adultère est au détective ce que le divorce est à l’avocat : de l’alimentaire, sourit Gilles Boillot. Je préférerais vous dire que l’espionnage industriel constitue notre activité principale, mais ce n’est pas le cas. »

  • L’argent pour dénominateur

Une réalité confirmée par l’agence Muga Consulting, basée à Hendaye. Le détective à la tête de cette petite entreprise, ancien commandant de police passé par les services les plus prestigieux de la maison, préfère taire son nom. L’adultère représente pour lui 50 % de son activité. « Et les 3/4 du temps, la personne connaît parfaitement l’amant ou la maîtresse en question », assure-t-il. Au passage, les privés notent que les hommes n’ont plus le monopole du 5 à 7. En matière de coucherie, la parité existe, de fait.

Ces détectives traquent les infidèles pour des histoires de gros sous, le plus souvent. « Le dénominateur commun, c’est toujours l’argent. On agit très rarement pour une simple question morale », analyse un privé. Devant le juge, en cas de divorce, l’adultère permet toujours de négocier de meilleures indemnités compensatoires, ou la garde des enfants.

Pas question pour autant de filmer ou photographier une partie de jambes en l’air. Un détective n’est pas un huissier. Il n’est pas habilité à constater l’adultère. Les privés ne peuvent en effet constituer des preuves que dans des lieux publics. Ce qui ne facilite pas la tâche des privés, condamnés à « établir des habitudes », à défaut de preuves. « Ces dossiers sont longs et difficiles. Par définition, il s’agit de 5 à 7, ou de 2 à 3. Et les gens sont extrêmement méfiants. Ils rasent les murs et sont du genre à tourner trois fois autour d’un rond-point pour vérifier qu’ils ne sont pas suivis », assure l’un d’eux.

  • Planquer à la campagne

Ces hommes au physique passe-partout déploient ainsi des trésors d’ingéniosité pour arriver à leurs fins. « Quand je fais un repérage, j’emmène mon chien. Dans ma voiture, j’ai toujours un siège enfant », explique Gilles Boillot. L’enquêteur d’Hendaye évite de « se montrer de face, et surtout de croiser les regards ». « Si j’ai un doute, j’arrête. » Et lorsque quelqu’un les remarque, l’un cherche son chat, tract à la main, l’autre… sa femme.

[…]

  • Filatures transfrontalières

[…]

Les deux limiers l’assurent : ils vivent correctement de leurs activités. La profession sort peu à peu de l’ombre et le recours à ces intermédiaires d’un genre particulier, par des notaires ou des avocats, rentre peu à peu dans les mœurs. Ces limiers n’attendent que ça : « Que l’on institutionnalise enfin le métier de détective privé ».

Par Fabien Paillot pour sudouest.fr

En savoir plus : http://www.sudouest.fr/2011/11/21/sur-la-trace-des-prives-558562-3944.php

Fraude à l’arrêt maladie : un détective sur le coup …

Posté par Arnaud Pelletier le 17 novembre 2011

Alors que Nicolas Sarkozy s’attaque aux fraudes et espère des économies face à l’explosion des arrêts de travail, gros plan sur les arrêts maladie en plein boom en Charente. Explications et réactions.

«La fraude à la Sécu? Bien sûr que ça existe. On me sollicite de plus en plus souvent pour cela.» Celui qui parle n’est pas médecin-conseil à la CPAM. C’est un détective privé. Jacques Noël exerce depuis trente ans à Angoulême et le développement de son activité, explique-t-il, prouve que la fraude sociale à laquelle s’attaque le président de la République ne relève pas du fantasme.

«C’est un domaine qui représente désormais 5% de mon chiffre d’affaires, assure-t-il. Je traite huit à dix affaires par an. Je constitue des dossiers avec photos qui sont adressés à la Sécu.» Ce que lui demandent ses clients? «Prouver qu’un salarié en arrêt de travail est en train, comme le suppose son employeur, de monter un mur de clôture autour de chez lui. Prouver qu’un autre, soit disant malade, passe en fait son temps à couper du bois.» Qui sont ceux qui le sollicitent?

Il préfère taire leur nom mais parle de sociétés «de taille moyenne ou de grands groupes». «Un patron d’une entreprise de terrassement par exemple. Il fait rouler 25 camions. L’un de ses chauffeurs est en arrêt de longue durée, il voudrait bien en embaucher un autre.»

[…]

Par Stéphane Urbajtel pour charentelibre.fr

En savoir plus :

source http://www.charentelibre.fr/2011/11/16/arrets-maladie-poussee-de-fievre,1065230.php

L’objectif de ce blog créé en 2006, qui n’est pas à proprement parler un blog puisque je ne donne que très peu mon avis, est d’extraire de mes veilles web informationnelles quotidiennes, un article, un billet qui me parait intéressant et éclairant sur des sujets se rapportant directement ou indirectement à la gestion de l’information stratégique des entreprises et des particuliers.
Depuis fin 2009, je m’efforce que la forme des publications soit toujours la même ; un titre, éventuellement une image, un ou des extrait(s) pour appréhender le sujet et l’idée, l’auteur quand il est identifiable et la source en lien hypertexte vers le texte d’origine afin de compléter la lecture.
En 2012, pour gagner en précision et efficacité, toujours dans l’esprit d’une revue de presse (de web), les textes évoluent, ils seront plus courts et concis avec uniquement l’idée principale.
En 2022, les publications sont faite via mon compte de veilles en ligne : http://veilles.arnaudpelletier.com/
Bonne découverte à tous …


Arnaud Pelletier

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